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samedi 26 avril 2014

Prête, pas prête ? J'y vais ?

Lorsque nous avons planifié la saison 2014, Mme Coach a proposé que je participe à un demi-marathon tôt en saison (mai). Je lui ai fait alors part de mes réserves: que je me suis souvent blessée au printemps, que l'important est d'être en forme pour les triathlons, que c'est ma priorité, blablabla. Et j'ai laissé aller, me disant que je déciderais plus tard selon la tournure des événements.

Voilà. Le plus tard est arrivé. Il faut que je me décide, il faut que j'me branche. Mme Coach a même proposé des courses plus tard en mai pour me permettre d'être mieux préparée, plus confiante. Mais il reste que je suis très incertaine face à ma participation. J'ai connu une belle période de course sans blessures au cours des derniers mois. Le volume de course a augmenté de façon assez progressive. Tsé, ça va assez bien. Je suis peut-être un peu moins prête que je l'étais à l'automne dernier (et encore!) mais je suis en forme, je n'ai pas mal nulle part. Un jour, je me dis que je vais le faire, le lendemain , je reviens sur ma décision. Je pèse le pour et le contre. Je sais que pour plusieurs, faire un demi, y a rien là, c'est une partie de plaisir, c'est une pinotte. Mais malheureusement, ce n'est pas mon cas.

L'évolution de mon kilométrage de course à pied
hebdomadaire de novembre 2013 à avril 2014

C'est certain que j'ai encore sur le coeur mon DNF de l'automne et je crains beaucoup de revivre les mêmes déceptions. La convalescence a été longue. Il y a une p'tite cicatrice qui est bien présente (au sens figuré et peut-être aussi au sens propre). Je m'imagine à nouveau dans cette situation. Ce ne sont pas des pensées très positives. Je croyais qu'écrire ce billet me permettrait d'y voir plus clair mais non, je ne suis pas plus avancée que lorsque je l'ai débuté.

Je vais donc terminer ça en queue de poisson. J'ai une longue sortie de course à pied demain, je vais avoir le temps d'y penser. A suivre dans un prochain épisode! :)

samedi 25 janvier 2014

Planification saison 2014

Youhou? Y-t-il encore une blogueuse dans la salle ? Misère, je suis décidément moins inspirée! 

C'est que je planifie. A quoi ressemblera la prochaine saison de triathlon pour moi ? Deux morceaux sont déjà placées dans l'agenda. Deux 70.3 au menu pour l'instant. Le reste de la saison s'articulera autour de ces deux pièces de résistance. 




Tremblant 70.3
Comme c'est à proximité, on ne peut pas passer à côté. Et maintenant que je sais de quoi a l'air le parcours, la nervosité pourra baisser d'un cran. Par contre, me connaissant, je vais certainement me trouver un autre objet d'inquiétudes et de stress!




Timberman 70.3 
Pas beaucoup plus loin que Tremblant, j'ai opté pour cet événement. J'hésitais entre celui-là ou Muskoka mais le chef de famille (Coach du mental) a décrété que le New-Hampshire serait génial. Alors, go pour le New-Hampshire! 



Aussi, il faut préciser que cette année, le championnat canadien groupe d'âge de distance sprint et olympique se déroule à Magog cette année. Évidemment, ça m'intéresse de tenter ma chance pour une qualification aux mondiaux mais cette fois-ci, sur la distance olympique. Comme entrée et entre-mets, il y aura certainement d'autres triathlons, des sprints, des olympiques, je ne sais pas, Mme Coach et moi n'avons pas finaliser cet aspect.

Finalement, j'aimerais bien m'offrir comme plateau de fromages ou peut-être digestif de fin de saison une des épreuves du Défi Vélo-Mag, peut-être celle de 60 km ou bien jouer le tout pour le tout avec celle du 105 km. En effet, je magasine actuellement un nouveau vélo de route et c'est drôlement excitant. Je veux donc apprendre à rouler en peloton et profiter de mon investissement en participant une ou deux cyclosportives. 

C'est bien beau le triathlon, mais je dois aussi composer avec une vie familiale. J'ai donc un voyage spécial à planifier cet été au Luxembourg pour aller visiter ma petite soeur qui y a emménagé avec sa petite famille à l'automne dernier. Ce voyage se fera seule avec ma grande fille, mon Petit Loup demeurera à la maison avec Papa.


Ce sera une belle aventure avec Sirène même si elle implique quelques casses-têtes au niveau de la planification de la saison de triathlon car les dates retenues pour ce voyage...

- devront se situer entre le 24 juin et le 1er septembre;
- ne doivent pas coïncider avec les deux camps de synchro de ma Sirène au début août et lui permettre quelques jours de repos avant ces camps;
- devront me permettre de faire les deux demis pour lesquels je suis inscrite (avant que je sache que j'irais au Luxembourg!);
- devront, si possible, me permettre de participer aux Championnats canadien à Magog dans une forme relativement acceptable, i.e. me laisser le temps de me remettre du décalage horaire.

Considérant tout ces éléments, j'envisage cette saison comme une saison de transition: changement de coach, emphase sur d'autres distances, voyage outre-mer en plein coeur de la saison, essai d'un nouveau type d'épreuve de vélo.

Ce sera chouette, ce sera différent, ce sera... que sera, sera!

PS Remarquez que je n'ai même pas parlé de course à pied, ni de blessures hahaha! 

mardi 15 octobre 2013

Demi-marathon des Couleurs (DNF)

Je ne suis pas particulièrement fière de l'histoire que je vais vous raconter. Je suis retombée un peu dans un pattern que je connais trop. Je vais tout de même l'écrire pour apprendre de mes erreurs. Et parce que l'écriture a un côté thérapeutique pour moi.


Depuis mon dernier triathlon à Valleyfield à la fin août, j'avais expliqué ici que je préparais un demi-marathon. Ce fût une belle période d'entraînement. Je courais sans douleur. Et aussi, je courais longtemps, chose que je n'avais jamais connu. La météo superbe des dernières semaines ajoutait au plaisir. La carrosserie tenait bon. Semaine après semaine, je me surprenais à augmenter la longue sortie et le kilométrage cumulatif hebdomadaire. La préparation de ce demi demeurera un bon souvenir. Même si de temps à autre, je trouvais que je poussais un peu ma luck...

La semaine dernière, une lumière jaune s'est allumée durant un entraînement facile. Un petit pincement sur le côté du genou droit. J'ai continué, le pincement est disparu. Le dimanche précédent le demi, une lumière rouge s'est mise à flasher durant ma dernière longue sortie. C'était plus qu'un pincement. J'ai pensé arrêter et retourner sagement à la maison mais je portais mes lunettes d'endorphines (mes lunettes de droguée) alors la lumière n'était pas si crue, si aveuglante. Avec un peu de marche, de course facile, j'ai pu faire l'entraînement. Sauf qu'à la fin, je savais que quelque chose ne tournait pas rond.

S'en est suivie une montagne russe de questionnements durant la semaine sur ma participation au demi-marathon et deux traitements chez mon chiro. Mardi, je devais tester la papate avec un petit 5 k de course facile. J'ai couru 2k et j'ai arrêté, sentant l'inconfort arriver. Après cet essai très peu concluant, c'était clair pour moi qu'il n'y avait pas de demi. Puis, deux jours plus tard, Chiro avait suggéré un autre test. J'ai alors réussi à faire 7 k sous le beau soleil d'automne, sans vraiment d'inconfort. Un autre traitement le lendemain. Chiro ne me garantit pas que je ne vais pas sentir ma bandelette.

A la lumière de cet essai plutôt positif, j'ai alors reconsidéré ma décision. Il y avait un risque, soit. Mais je croyais sincèrement que ce risque était raisonnable. Je suis donc allée chercher mon dossard le samedi et me suis préparée pour la course du lendemain. Ce qu'il y a de bien avec ces montagnes russes sur la participation à une course, c'est que lorsque la vie nous donne une p'tite chance d'y participer, on la remercie et on en profite vraiment.

Au moment du départ, j'étais très confiante. Je n'avais pas de doute, je ne me questionnais pas à savoir si je devais être là ou non. Je savais qu'il y avait un risque mais mon pif me disait qu'il n'était pas assez élevé pour que je ne m'essaie pas. Mon objectif en était un de temps. Malgré le début de blessure, je ne voulais pas finir ce demi, je voulais faire le temps prévu. Et dans mon for intérieur, je savais que je devais prendre l'accotement en cas de douleur trop intense.

J'étais survoltée au départ, j'ai vraiment eu un beau rush d'adrénaline. La superbe température, le beau parcours, mes jambes qui roulaient super bien, qui accéléraient sur demande, la papate qui suivait, j'avais de bonnes sensations. Je crois que cette distance est pour moi, j'adore courir à ce rythme assez soutenu mais moins qu'un 5 k ou 10 k. Je tentais de trouver une partie d'accotement au niveau pour ne pas surcharger ma bandelette. Pas évident. La bonheur a pris un peu l'bord au km 4 où les premiers signes sont de douleur apparus. Gérables, ils étaient gérables.

Alors j'ai continué, encore une fois confiante que je pouvais passer à travers, que le jeu en valait la chandelle. Au km 9 environ, on quittait l'asphalte pour entrer dans un secteur boisé en poussière de roches. Le sentier se faufilait à travers la forêt. Magnifique avec les couleurs d'automne. Mais avec une bandelette irritée, c'est le genre de terrain qui fait mal, parce qu'irrégulier. Ensuite, pour reprendre l'asphalte du quartier résidentiel, les coureurs franchissaient une distance d'environ 20-30 m sur une surface gazonnée, assez instable. Ayoye, la B n'a pas aimé pantoute. Ce fût le début de la fin.

J'avais mal mais l'espoir était encore là!

Une fois franchie cette section, la douleur était vive. On compare souvent la douleur du syndrôme de la bandelette illio-tibiale à un couteau inséré dans le côté du genou. Le couteau m'empêchait de plier le genou, je n'étais plus capable de tolérer la douleur alors j'ai marché un peu, 10-20 m, je ne sais plus. J'avais franchi 10 k. Il me restait une boucle à faire. Mon temps était super bon, vraiment meilleur que celui prévu. Je me suis bottée le derrière. Allez, essaie. Continue un peu.

Je suis repartie à courir. J'ai revu des coureurs que j'avais déjà dépassé. Au km 13 environ, pas très loin de la maison d'un collègue, ça faisait vraiment mal. J'ai arrêté. J'ai marché un peu. J'ai essayé de reprendre. Peine perdue. La jambe ne suivait plus. Elle ne pliait plus. La course était impossible.

J'ai sangloté. J'ai regardé les coureurs défiler devant moi. Il y en avait beaucoup. Un de ceux-ci a ralenti, m'a demandé si ça allait. C'était un beau geste mais oui, ça allait. J'avais le coeur en mille miettes mais il n'y avait rien de si grave. J'ai marché vers la maison de mon collègue en essuyant quelques larmes. Il était à l'extérieur avec sa femme. Je lui ai demandé de venir me mener au point de départ. Il a compris que ça n'allait vraiment pas. Ce n'était qu'à environ 3-4 km, mais je n'avais pas du tout envie de les parcourir à pied en sens inverse.

Une fois déposée près du site principal, j'ai retiré mon dossard. Je suis allée ramasser mes choses que j'avais cachées derrière un stand. Je pleurais de rage. C'est la première fois que je ne complète pas une épreuve. Et le comble, c'est que ma bandelette était tendue et irritée. Ce qui n'était qu'un début de blessure s'était transformé en blessure en bonne et due forme. J'entendais la musique, les cris des gens, je voyais les coureurs du 10 k qui avaient terminé leur course, sourire aux lèvres. En boitant légèrement, j'ai tout de suite quitté le site. Avec un couteau dans le genou et un autre qui me vrillait dans la plaie du DNF, je suis retournée à ma voiture, à ma maison.

J'avais de la famille qui m'attendait alors je n'ai pas eu trop le temps d'être triste. J'ai vu ma fille, elle m'a demandé comment la course s'était déroulée. Mal...je n'ai pas fini. 

Elle m'a rappelé que c'était comme son championnat. En février 2012, ma fille s'était fracturée le poignet et n'avait pu se qualifier en solo pour le championnat québécois de nage synchro. Pas besoin de vous dire que cette année, elle avait le couteau din dents. Elle voulait se qualifier et un podium était même envisageable. Elle s'était donc qualifiée. Mais le matin même de la compétition, elle toussait beaucoup. En fait, elle toussait depuis quelques jours et ne feelait pas. Rien de grave, un virus...Mais avec la nervosité, la toux, le sirop, elle a vomi devant tout le monde sur le bord de la piscine (gênant pour elle, vous dites ?) et n'a pas pu faire son solo. Elle a trouvé ça dur. Elle a pleuré. Mais elle s'est retroussée les manches et a réalisé une belle performance avec sa duette et  son équipe dans les heures qui ont suivi.

Oui, de réfléchir à cet événement m'a fait réaliser que ma p'tite mésaventure n'était pas grand-chose. Ce n'était pas la compétition la plus importante de ma saison même si elle revêtait une signification particulière. En fait, j'ai fait beaucoup d'efforts pour m'améliorer cette année, pour être plus raisonnable. Je voulais une saison sans blessures. La participation à ce demi-marathon me donnait l'impression de pouvoir tourner la page, me donnait l'occasion de me prouver à moi-même qu'en faisant les choses intelligemment, je n'étais pas condamnée aux courtes distances de triathlon. Et juste au moment où cet objectif se concrétisait, je me suis enfargée.

La douleur à la B a été lancinante le lendemain de la course mais aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. Je peux marcher sans boiter, ce qui m'encourage. Plusieurs personnes m'ont écrit et dit des beaux mots d'encouragement et j'ai apprécié ces attentions. Je me rends compte que le pire n'est pas pas le DNF (c'est derrière moi) mais bien la blessure et le questionnement sur le retour. Vais-je traîner cette blessure ou guérira-t-elle rapidement et sans séquelle ?

Pas trouvé de photos de pieds sur
une bavette de poêle! 
On ne peut le savoir, on ne peut le prédire. Chaque chose en son temps, ma chouette. Et là, il est temps de profiter de mon congé annuel bien mérité. De me pogner le beigne. D'écouter la télé le soir. De boire du vin (excellente idée, je vais me verser un verre tout de suite). De faire plaisir à ma fille en décorant sa chambre. De faire le ménage dans mes trucs de triathlon. De prendre un rendez-vous chez la nutritionniste et avec Daniel pour me faire positionner sur mon vélo de route d'intérieur. D'essayer des nouvelles recettes. De yogater (un terme inventé dans ma demeure pour remplacer faire du yoga). D'écrire les milles et uns billets que j'ai en tête.

Je pense que vous avez compris le principe, n'est-ce pas ? 

lundi 5 août 2013

Vacances de triathlète

Cette semaine, le magicien Houdini (lire ma tendre moitié) a paqueté l'auto et nous sommes partis en Gaspésie. Cette fois, j'avais tout mon attirail pour m'entraîner, bien que je sache dès le départ que je ne serais pas en mesure de faire une semaine d'entraînement "normale": c'est les vacances avec les enfants et c'est la priorité! 


La course est définitivement l'activité la plus pratique lors de vacances en famille. Traîner des espads, ça prend pas trop de place. On peut s'esquiver une heure, faire son entraînement et au retour, c'est ni vu, ni connu. En prime, on découvre de nouveaux coins, de nouveaux paysages, des nouveaux sentiers. Ça permet de sortir de la routine et ça fait du bien.
Petit Loup et Coach du mental à Forillon
Pour ce qui est de la natation, c'est aussi fort agréable mais ça demande un peu plus de planification: un plan d'eau adéquat et de la surveillance. Personnellement, j'aime bien avoir quelqu'un à proximité quand je nage en eau libre. J'étais très optimiste face au temps que je pourrais consacrer à la natation mais j'ai été un peu déçue. 

Le lendemain de notre arrivée, nous sommes allés à la plage près du camping pour une petit baignade dans l'eau très froide de la Baie de Gaspé. En ce début de soirée, la mer était très calme. Je voyais les algues danser au gré des vagues dans l'eau claire. Mais je n'étais pas seule à trouver que c'était une belle soirée pour nager. Deux petits phoques curieux me faisaient de l'oeil. 

Le départ
Oups... il y a un phoque! 
Il était de plus en plus curieux!

De plus près...

La baignade s'est terminée après 20 minutes car je trouvais que les p'tites bêtes s'approchaient pas mal trop à mon goût! 

Notre périple nous a par la suite amené dans la Baie-des-Chaleurs. Je croyais bien pouvoir nager car je le fais chaque année. Je vous laisse regarder cet extrait qui vous permettra de constater que d'autres bêtes un peu gélatineuses cette fois ont gâché mon plaisir...


J'essayais de naviguer en regardant devant moi mais non, il y en avait trop. Des méduses, des grosses, des petites, toutes rouges et visqueuses se balançaient dans l'eau, en attendant de s'échouer sur la grève. La baignade s'est terminée quand j'ai mis la main dans l'une d'elles et que je me suis un peu brûlée. Je me suis alors dit qu'en recevoir une en plein visage ne serait pas très agréable.

En train de retirer les fils de la méduse sur ma main
Heureusement, le vélo a été génial. J'ai pu roulé deux jours et j'ai emprunté le même parcours, soit la pointe de Miguasha. La route est belle, tranquille, avec des côtes et des côtes. Parfait, j'aime ça les côtes!  Comme je n'avais pas d'appareil photo avec moi, je n'ai pu prendre de photos. J'ai voulu y retourner pour prendre quelques images de la route, des paysages, mais il pleuvait. Dommage car c'est vraiment magnifique. Voici quand même Miguasha sous la pluie.
On voit un p'tit bout d'asphalte

Des 14-9%, c'est pas commun! 

Des 12%, il y en a plusieurs sur le parcours

Sur le fait d'une côte, on peut voir Dalhousie, au Nouveau-Brunswick
mais sur cette photo, le temps est trop gris...:(

Le quai 

Vue du quai

Le parc national de Miguasha

Les falaises rouges. Encore là, on voit pas très bien.
Dommage, car c'est assez impressionnant! 

De retour maintenant à la maison pour une autre semaine de vacances... et d'entraînement!

Bonnes vacances à tous!

samedi 2 mars 2013

Changement de cap

Je vous avais partagé il y a quelques semaines que j'étais en réflexion à savoir si je poursuivais ma préparation pour Tremblant 70.3 ou pas. Cette décision est prise. 

Il n'y aura pas de longue distance pour moi... cette année.

On est maintenant à la fin février et je ne suis pas en mesure de prendre mon envol côté course à pied et d'allonger les distances. Depuis que je m'entraîne en triathlon, j'ai constaté que j'ai beaucoup de difficultés à passer le cap du 30 k de course à pied par semaine. En fait, je suis capable de le faire mais je ne suis pas en mesure de le maintenir sur une longue période. Mon corps crashe... tout simplement.

Vous savez, quand j'ai débuté l'entraînement en triathlon, mon corps n'avait pas l'habitude d'un grand volume d'entraînement. Il y a beaucoup de triathlètes adultes qui arrivent dans ce sport via une porte d'entrée sportive comme la course à pied ou le cyclisme et qui ont des heures et des heures d'entraînement dans l'corps. Ce n'était pas mon cas. J'ai dû bâtir une fondation sur pas grand-chose et ce, dans les trois sports. Et je l'ai bâti vite pas mal.

Tout ça pour dire que ma relation avec la course à pied a été plutôt chaotique depuis que je m'entraîne en triathlon. J'ai fait beaucoup de «damage control» comme j'aime à dire, je me suis fait du sang de cochon à savoir si je serais en mesure de faire tel entraînement, de faire telle semaine d'entraînement ou si je serais en mesure de performer en course à pied lors de tel triathlon. Mais...je ne suis pas payée pour ça et je suis sensée faire du triathlon pour le plaisir. 

En nageant avec les Maîtres-nageurs cet hiver, j'ai pris conscience à quel point s'était agréable de s'entraîner en ayant du fun et que mine de rien, les résultats s'en trouvaient améliorés. Je me suis aussi rendue compte que ça fait deux ans que je ne cours pratiquement pas en été, ni en automne, car je suis blessée ou en arrêt. Je manque les plus belles périodes de l'année et je me ramasse à faire du tapis roulant ou à courir dans la slush. Cette année, j'ai envie de reproduire le plaisir que j'ai à nager en course à pied. 

Evidemment, il faut revoir les attentes. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il faudra résister  à l'envie à pousser la machine (lire augmenter le millage) quand la course ira bien. Mon pari est le suivant: me limiter à un certain kilométrage par semaine, continuer de faire des entraînements de qualité, améliorer ma technique et le plus important: avoir du fun. Je crois qu'avec une formule de ce genre, je pourrai être davantage constante.

Les résultats ?  Bin, on verra. 

dimanche 4 novembre 2012

C'est compliqué courir

Courir, c'est simple. Par contre, trouver le temps de le faire est parfois tellement difficile. Cette semaine, le monde se liguait contre moi.

Dimanche soir
Je me couche avec l'intention de me lever tôt pour faire mon 20 x (1 min. course-1 min. marche). Je passe une mauvaise nuit. A trois heures du matin, bien réveillée dans mon lit, je sais que je ne serai pas très en forme pour aller courir à 5 h 15. Je laisse donc de côté le réveil-matin en me disant que je pourrai tout simplement faire ce petit 40 min sur l'heure du dîner.

Lundi matin, 10 h 45
Conférence téléphonique qui doit se terminer à 11 h 45 et qui finalement s'étire jusqu'à 12h 40. Je m'en vais dîner piteusement en me disant que j'irai faire ma course après le souper. 

Lundi, 17 h
Sans entrer dans les détails, je feele vraiment mal (physiquement). Assez mal pour ne pas avoir le goût d'aller courir. C'est rare. Finalement, j'ai débuté un traitement d'antibiotiques le mercredi suivant. Je me couche à 18 h et je me dis que si ça va mieux, j'irai mardi matin.  

Mardi 6 h
J'ai peur un peu de Sandy. Il vente pas mal dans mon coin et je n'ai pas envie de recevoir un arbre sur la tête. Que voulez-vous, je suis un peu moumoune. Je me dis que j'irai faire ma course mardi soir. Impossible de me libérer sur l'heure du dîner, je suis en formation avec mes collègues.

Mardi 17 h
Chum a une activité avec ses collègues du bureau. Il me dit qu'il devrait arriver vers 20 h. Ça me va.

Mardi 19 h 30
Chum appelle pour dire qu'ils ont vraiment du fun et qu'il pourrait arriver pour 21 h. Je lui dit de laisser faire, que c'est tard un peu pour sortir courir, de profiter de sa soirée et que je vais m'organiser.

Mardi 20 h 15
Je vais coucher Fiston et j'embarque sur le tapis vers 20 h 30. Il est trop tard pour caller une gardienne. C'est plate 40 min. sur le tapis mais c'est mieux que rien. Finalement, Grand-papa arrive vers 21 h pour coucher à la maison (il avait un rendez-vous dans mon coin le lendemain). J'enfile mes pantalons, je mets une veste et je me sauve dehors. Merci Grand-papa! 

Et vous, est-ce que ça vous arrive des semaines comme ça ? 

samedi 27 octobre 2012

En bas de l'échelle

C'est cette semaine que j'ai repris la course à pied. 

Lundi soir, je suis sortie à la noirceur, accompagnée de mon chien et je suis allée me taper un gros entraînement: 5 minutes de marche suivies de 3 x (1 minute de course facile-1 min de marche). J'ai terminé ce training éreintant par 5 minutes de marche. Ok, ok, je fais de l'ironie mais j'ai apprécié toutes ces minutes. J'ai apprécié courir mollo, faire plaisir à mon chien, la tranquillité du quartier, et j'ai même apprécié MARCHER. Oui-oui, vous avez bien lu. 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, cette séance de reprise est issue du programme fractionné I de la Clinique du coureur. La bonne nouvelle, c'est que tout s'est bien passé. Je m'attendais à ce résultat car j'avais fait un petit essai au début octobre dans le cadre d'un projet spécial dont je vous entretiendrai dans les prochaines semaines. Et l'essai avait été fort concluant. 

L'autre bonne nouvelle, c'est que j'ai rencontré mon physio aussi cette semaine et il m'a fait passé à la vitesse supérieure, soit le programme fractionné II que je ferai en quatre semaines au lieu de 3 comme le prévoit le programme. Ensuite, je ferai la semaine 2 du programme III. J'étais agréablement surprise par ce programme qui me permettra, si tout va bien, de faire  4 x (14C-1M) donc 60 minutes de course d'ici les cinq prochaines semaines. 

J'ai aussi des exercices de renforcement à faire. Bin oui. Et je vais les faire car ça fait partie de mon plan. Ze plan.  

Je recommence donc en bas de l'échelle. Encore cette année. Il ne faut pas que j'y pense, il ne faut pas que j'y pense, il ne faut pas que j'y pense. 

Malgré tout, j'aime ça pareil. Beaucoup mieux. Je ne me sens pas pressée. Beaucoup, beaucoup mieux. Mon besoin d'intensité dans l'entraînement (presqu'addictif, avouons-le) est satisfait actuellement par la natation. En plus, un défi m'attend dans deux semaines: 800 m à la Coupe du Québec des Maîtres-nageurs qui aura lieu au Centre Claude-Robillard. Mine de rien, je vais me taper près de 10 h d'entraînement cette semaine. Ça me plaît d'avoir repris cette structure, cette routine, cette discipline. 

"Qui veut gravir une montagne commence par le bas"
Proverbe chinois


samedi 22 septembre 2012

Objectif 2013

Mes amis-lecteurs-collègues souriront en lisant le titre de ce billet. Mettons qu'ils comprendront la référence à un dossier assez hot dans mon milieu de travail. 

Je ne vous l'avais pas encore partagé officiellement mais mon objectif 2013 à moi, c'est Tremblant 70.3: 2 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 k de course pour les ceuses qui ne connaissent pas la signification de ce chiffre magique. Et pour les ceuses qui sont bons en maths, le 70.3 réfère à la somme de ces distances en miles.

Je me suis inscrite à Tremblant juste avant ma peine d'amour. Y faut-tu que j'ai la foi pour avoir fait ça après deux saisons en dents de scie pour cause de blessures? Une chance que je n'étais pas dans ma peine d'amour car je ne sais pas si je me serais inscrite...

Quand s'amorcera la préparation pour ce nouvel objectif ? Je n'en sais rien: prochaines semaines ou prochains mois, c'est à voir. Mais ce que je sais, c'est que j'ai l'impression de me lancer d'un avion sans savoir si le parachute va ouvrir. S'il ouvre (lire: si je me rends à cette course sans blessures), je vais tripper, c'est certain.

Si le parachute n'ouvre pas... je crois que je veux pouvoir me dire que j'ai fait de mon mieux pour qu'il ouvre. Et faire de mon mieux pour me rendre en juin 2013 sans blessures me demandera de la discipline et de la patience, même quand tout semble bien aller. C'est probablement durant ces périodes que je devrai être le plus sur mes gardes.

Force est d'admettre que mon objectif 2013 un pari risqué pour moi. Mais vous savez, qui ne risque rien n'a rien et j'adore les défis!

Et vous, quels sont vos objectifs sportifs pour 2013 ?

jeudi 16 août 2012

Peine d'amour

I'm still trying to repair the broken heart you left me...Je suis en peine d'amour. Je viens de le réaliser. Ne vous inquiétez surtout pas, Coach du mental se porte bien et je dois dire qu'il est d'une grande aide dans cette épreuve, si on peut l'appeler ainsi.

Je n'ai pas d'amant non plus qui m'a brisé le coeur (les amis de Coach du mental poussent ici un soupir de soulagement).

C'est la course qui m'a brisé le coeur.

Voilà plus de deux mois que je tente de la séduire à coup de traitement d'active release, d'étirements, de roulades sur le foam-roller.  Je l'ai même quitté pendant plusieurs jours pour qu'elle s'ennuie vraiment de moi et qu'elle me dise de revenir. Je la trompais avec ma piscine en faisant de l'aquajogging. Je revenais timidement lui demander à coup de 1 ou 2 km si elle voulait reprendre à nouveau une place dans ma vie. Elle le faisait toujours mais elle se tannait vite. Le lendemain de nos ébats, je boitais et j'avais mal. Mais je l'aimais tellement que je continuais à me faire mal. La chiro m'a dit seulement la semaine dernière le nom de celle qui m'éloignait de mon amour: Élongation du Quadriceps. J'ai insisté pour savoir comme elle s'appelait. J'avais besoin de mettre un nom dessus.

Il faut dire qu'elle n'est pas si méchante avec moi. Elle est là quand ça compte. Elle m'a permis de faire les quatre triathlons sprint que je voulais faire cette saison. Elle collaborait bien.

Puis, au cours des deux dernières semaines, elle a vraiment changé. Elle m'a laissé l'aimer un peu et même croire qu'elle et moi, on pourrait peut-être passé 115 minutes ensemble dans un demi-marathon cet automne. 

Mais lundi dernier, sans que je sache trop ce que j'avais fait pour la contrarier, mon amour de course s'est mise à me bouder. Elle me pinçait la hanche et m'élançait la cuisse. Malgré cet avertissement, je me suis lancé dans un entraînement de 7.5 k hier parce que je l'aiiiiiimmmmme. Je me suis habillée sexy avec mes petits cuissards Zoot et j'ai lacé mes plus belles espadrilles pour aller la rejoindre. J'ai mis de la musique relax pour ne pas trop la brusquer (quand j'écoute du Metallica, j'ai tendance à taper du pied un peu trop fort). Ahhh... je me sentais revivre... bien que je sache dans le fond de moi qu'elle allait me faire mal. Mais je ne voulais pas y croire. Parce que je m'ennuie tellement de nos rendez-vous, juste elle et moi. Surtout le matin...Que voulez-vous, je suis une fille de matin ! Cet été, je l'ai pas mal partagé avec mon vélo. Du vélo, un peu de course... et on recommence. Miss Bricks, c'est moi! Mais c'était la seule façon d'accumuler un peu de millage. 

Tout ça pour dire qu'elle m'a niaisé et fait mal pendant 7.5 k. Je compensais et je trouvais ça très malsain de continuer, mais j'ai continué. Et quand je suis rentrée chez moi, je me suis décidée.

Je la quitte. Pour au moins 10 jours.

Je ne vous dis pas le poids qui a débarqué de mes épaules à ce moment. J'ai pris conscience à quel point cette relation dysfonctionnelle m'use et gruge mon précieux grrrr... autrement dit, ma motivation. Tsé, garder le moral, ne pas trop me plaindre, ne jamais savoir si je vais réussir les entraînements et dans quel état je vais me sentir le lendemain, boiter un jour sur deux à la marche, j'en ai marre! Et je ne veux pas négliger mes deux autres amours parce que j'ai le moral à terre. Je les aime différemment, mais je les aime aussi: le vélo, qui commence à m'aimer pas mal et la natation qui m'est fidèle, me détend et a toujours été là pour moi. 

J'ai besoin des trois pour être heureuse mais pour l'instant, je vais être davantage heureuse sans me stresser avec la course. On verra bien comment Miss Élonguation réagira, elle va surement aller voir ailleurs si j'y suis. 

Et entre vous et moi, j'ai des doutes sur le nom de cette vilaine qui m'éloigne de la course... pas certaine qu'elle s'appelle comme ça... pas certaine pantoute.


mercredi 8 février 2012

Touski

Connaissez-vous les touski? Les tout-ce-qui-reste dans le frigidaire pour souper ? C'est un peu n'importe quoi, pas assez de rien pour faire un souper qui se respecte.

Bin j'ai le goût de faire un billet de touski. Des p'tits restes de nouvelles...

Touski social
J'avais oublié de le mentionner dans mon recap de la semaine du 30 janvier mais mon dossier pour socialiser sportivement est mort au feuilleton. En fait, je souhaitais m'inscrire dans le club de triathlon comme Lise l'avait deviné. Mais le deal avec Chum était d'aller à un entraînement de piscine aux deux semaines. Vous allez me dire que ce n'est pas beaucoup mais cela m'aurait suffi pour rencontrer du monde et me sentir un peu moins seule.

I'm a poor lonesome swimmer...
Sauf qu'il n'y a pas vraiment d'abonnement à la carte pour le club. Donc, il aurait fallu que je paie pour 3 fois semaine mais en y allant 1 fois au deux semaines. Et il aurait également fallu continuer de payer mon abonnement à la piscine pour mes entraînements solo. Je trouvais que ça revenait un peu cher de la séance! Et je progresse tout de même très bien malgré mon maigre 2 x 1 heure. Je n'ai pas besoin de nager plus que ça pour l'instant. Donc, la madame va continuer son petit bonhomme de chemin en solitaire.


Touski équipement
Vous vous souvenez du gadget que je me suis procurée avant les fêtes. Ma montre Swimsense. Bin, ça été un flop. Elle a pris l'eau à la troisième séance. Ne me demandez pas ce que j'ai fait: une montre pour la piscine qui prend l'eau, faut le faire! Et l'autre jour, elle était complètement boguée, je n'ai pu m'en servir. Je ne l'ai pas encore retournée. Je me suis rachetée une bonne vieille Polar RS300. Ça fait très bien la job...et ça fonctionne quand on en a besoin !




Touski bouffe
Vous savez tous que le lait au chocolat est un grand classique des boissons post-entraînement. Et Natrel a mis en marché un lait au chocolat noir. Délicieux... à découvrir, si ce n'est déjà fait. Ça fait changement.







Touski calendrier de course
J'ai choisi les courses que j'allais faire cet été. Il y a 4 sprints et un olympique, pas de course de course à pied au programme (ça fait redondant mon affaire: des courses de course...), ça va aller selon les humeurs de la B. Elle va plutôt bien ces temps-ci mais je suis tellement sur mes gardes. J'aime mieux ne pas me créer trop d'attentes.


3 juin : Triathlon sprint de Joliette
23 juin : Triathlon Trimégo de Trois-Rivières
15 juillet : Triathlon de Québec
12 août : Triathlon de Verdun
8 septembre: Triathlon olympique Esprit





Finalement, on a réussi à faire un billet honnête avec tout ça! C'est toujours bon des restes :)

mercredi 21 décembre 2011

Des élastiques pour Mijo

Mijo m'a posé des questions sur les élastiques que les tritahlètes utilisent pour les chaussures de course. Je ne suis pas une spécialiste puisque je n'ai essayé qu'un modèle mais voici ma petite expérience.




Pourquoi des élastiques ?
Pour aller plus vite lors des transitions vélo-course, stafaire! Je le sais, c'tivident mais il faut bien l'expliquer. Lacer des chaussures, ça prend quoi ? 30 secondes ? Bin 30 secondes sur 5 k, ça fait 6 secondes du kilo et vous savez comme moi que pour s'améliorer de 6 secondes du kilo, il faut en faire des kilos de course. Alors, n'attendez pas de vous faire planter bêtement par une souris, achetez-vous des élastiques dès votre première course (et avant pour les essayer évidemment, en faisant vos bricks).

On se les procure où?
Dans les magasins spécialisés qui ont des trucs de triathlon. On peut aussi les commander sur internet: http://www.eurotrishop.com/Xtenex-Laces.html. Le modèle qui est disponible chez Eurotrishop m'intéresse beaucoup. Je vais le commander un moment donné. En passant, j'ai commandé chez Eurotrishop des bas de compression (il ne restait plus de roses, dommage!) et je peux vous dire que point de vue service à la clientèle, c'est assez génial, merci! Retour aux élastiques: voici les résultats du test des lacets Xtenex sur le site Jogging plus.


Est-ce que ça fonctionne bien ?
Oui, il faut enlever les lacets et on lace les élastiques à la place. Je dirais que ça fonctionne un peu trop dans mon cas. Je trouve que c'est un peu serré. Sans bas, c'est ok mais dès que je porte des bas dans ces chaussures, je me sens un peu à l'étroit. C'est pour cette raison que j'aimerais essayer un autre modèle.

Bonne course!