dimanche 23 décembre 2012

Cher Père-Noël...



Cher Père-Noël,


Tu sais que je n'ai pas toujours été sage cette année mais tu sais que j'ai travaillé fort pour atteindre mes objectifs. C'est pourquoi je ne comprends pas pourquoi tu m'as envoyé mon cadeau de Noël plus tôt cette année. Qui plus est, je ne sais pas pourquoi tu m'as envoyé ça: 



En plus, tu n'as même pas eu le courage de venir le déposer sous mon sapin, tu as demandé à une podiatre de m'offrir ton cadeau. Franchement Père-Noël, c'est pas fort. Et tu m'as aussi offert de la cortisone, mais j'ai refusé. J'ai préféré les anti-inflammatoires. Je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire mais je vais les prendre quand même. Et cette podiatre que tu m'as fait rencontrer a même eu le culot de m'annoncer que j'avais des oignons. Des oignons, moi ? Quand même, je croyais que c'était juste pour les mémés les oignons.

Anyway, Père-Noël, je ne me prends pas la tête avec ton cadeau. Je vais en profiter pour faire de la raquette et un peu plus de vélo durant le temps des fêtes. Je peux accepter deux semaines de break de course à ce moment-ci. Il faut que je deale avec ce petit cadeau innatendu. 

Je t'aime quand même Père-Noël.

Isa xxx

PS Je vous souhaite à tous de belles fêtes entourés de vos proches, chers lecteurs. A l'an prochain! 

samedi 15 décembre 2012

Ma chaise berçante de course

Après le brouhaha qui a suivi la diffusion du reportage à l'émission Tout le monde dehors, la vie a repris son cours tranquillement. J'ai reçu plusieurs beaux messages d'encouragement et de félicitations que je vais garder précieusement pour les jours moins glorieux. Plusieurs personnes de mon entourage ont aussi appris à mieux me connaître et portent, je pense, un regard différent sur mon quotidien.

Dans un autre ordre d'idées, voilà maintenant presque de 2 mois que j'ai repris la course à pied. J'ai complété mon programme de reprise, programme que je trouvais un peu ambitieux par rapport à celui que j'avais fait l'an dernier. La semaine dernière, j'ai tout de même réussi à courir 31 k, ce qui est probablement dans mes records personnels de distance hebdomadaire.

WorryingMais ce n'est plus pareil avec la course. Je me méfie d'elle. Je n'ai pas confiance. Surtout qu'on amorce bientôt les choses sérieuses, soit d'allonger graduellement une sortie par semaine pour atteindre 26 k ! Pour les coureurs expérimentés, cette distance peut paraître dérisoire. Dans mon cas, ce n'est pas le défi physique de courir plus de 2 heures qui me fait peur. En fait, c'est la réaction de mon corps et surtout la réaction des points faibles de mon corps face à ce défi physique. En termes clairs: j'ai terriblement peur de me blesser à nouveau!

Ce  n'est pas facile de mettre de côté ces pensées toxiques. Ces pensées qui ne me mènent nulle part. J'en suis bien consciente, c'est déjà un pas dans la bonne direction.

 D'un autre côté, être davantage sur mes gardes porte fruit, je pense. A titre d'exemple, je devais courir dimanche dernier un 60 min en continu à un rythme très facile. Bien, je ne l'ai pas fait. Je trouvais que j'avais déjà assez couru dans ma semaine comparativement aux semaines précédentes. J''ai donc fait 5 x (9 min course, 1 min marche). Dans mon cas, c'est une petite victoire d'avoir dérogé de mon plan de semaine car j'ai justement tendance à vouloir le réaliser à la lettre, coûte que coûte.

Et le coûte que coûte, je l'ai déjà payé très cher.

Comme quoi, y a de l'espoir...