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samedi 2 août 2014

Première fois

Source: Club Cyclique
Vous savez ce que c'est les premières fois. Ça peut laisser des souvenirs agréables ou pas. Tout dépend. Heureusement, j'ai vécu dernièrement une première fois plutôt agréable. He oui! Ma première sortie de groupe en vélo. 

Tout ça débute par une écoeurantite. Une écoeurantite aiguë du parcours de vélo que j'emprunte assez (trop) souvent pour les entraînements où je veux maximiser mon temps (i.e. ne pas me déplacer en voiture vers un point X pour débuter mon entraînement). 

Je me suis dit qu'il fallait que j'aille ailleurs, voir d'autres choses, d'autres paysages. Puis, les fils se sont touchés dans mon cerveau: le Défi Vélo-Mag est dans deux mois ma belle, et tu n'as toujours pas roulé en peloton.  Avec mon voyage et mon break de vélo, j'étais davantage concentrée sur la prochaine épreuve au calendrier (Timberman) que sur le Défi. 

Je me suis donc invitée à une sortie du club de vélo de mon coin en cherchant à rejoindre la responsable à la dernière minute. Elle me dit que je dois être prête pour 18 h et me donne le point de rendez-vous. Il est 17 h 10, ma fille n'est pas revenue de sa sortie de bateau avec sa copine et ça prend environ 10 minutes pour me rendre au point de rendez-vous. J'ai mangé sur le pouce, préparer mes trucs en catastrophe. Sirène est arrivée, je suis partie sur les chapeaux de roue et je suis arrivée quelques minutes avant le départ. La responsable, très sympathique, me connaissait un peu par personne interposée. Elle savait que je faisais du triathlon. Alors, elle me fait signe quand le groupe qu'elle pensait correspondre à mon niveau prend son départ. Je me suis alors croisée les doigts en espérant pouvoir les suivre.

J'avais lu quelques consignes sur les bonnes pratiques mais évidemment, y a rien comme la pratique pour vous faire comprendre les notions théoriques. J'avais décidé de me tenir en arrière pour commencer, question de jauger le comportement de cette troupe de cyclistes.

Première affaire: les signaux. Je savais qu'il y avait des signaux à utiliser lorsqu'on roulait en groupe. J'en connaissais quelques uns mais évidemment, je n'avais jamais eu besoin de les utiliser. J'ai singé ce que les cyclistes devant moi gesticulaient. Ensuite, fallait suivre ce groupe. Sur le plat, c'était correct. Dans les côtes, j'étais à la traîne au début mais après être bien réchauffée, je pouvais mieux suivre.

Ensuite, comme vous pouviez vous y attendre, j'ai trouvé c'était plus exigeant que rouler solo. Tsé, comme tout le monde, j'ai tendance à ralentir naturellement le rythme si le souffle devient court sauf si je fais des intervalles... et encore.... En groupe, c'est plus difficile de relâcher. Je le savais... théoriquement... mais là, j'en prenais vraiment conscience. Par contre, j'étais très concentrée sur la route; je ne crois pas avoir bin bin profité de la ballade. Souvent, je ne savais même pas où on était. On a emprunté des chemins que je connaissais pas. J'ai aimé découvrir une nouvelle route et me dire : Ok, ça débouche ici ce chemin-là!!!

Les cyclistes de mon groupe ont été très sympas. Je leur ai dit ici et là que c'était ma première fois. L'un des leaders du groupe ne le savait pas et m'a complimenté à la fin car il m'a dit que j'allais très bien. Il m'a donné quelques conseils. J'ai remarqué l'importance d'être constant dans le pédalage car quand la personne en avant de vous arrête de pédaler souvent, c'est agaçant. Je ferai attention à ça lors de ma prochaine sortie.

He oui! Bien sûr qu'il y aura une prochaine fois. En fait, j'y suis retournée cette semaine, le groupe était encore plus coriace. Je crois que ce genre de sorties occasionnelles me sera bénéfique. En tout cas, ça fait du bien de sortir de sa zone de confort et d'essayer quelque chose de nouveau. Reste qu'il faut toujours être prudent et vigilant. Il y a eu un accident grave justement mardi dernier à Trois-Rivières lors de la sortie d'un autre groupe. Ça fait réfléchir.

Et vous, avez-vous vécu une première fois récemment ? Note: Seules les premières fois sportives sont acceptées ici! :P

jeudi 8 mai 2014

Première sortie!

J'ai sorti mon vélo de triathlon pour la première fois à l'extérieur cet après-midi. Il faisait beau, j'ai presque pu rouler en manches courtes... mais les manches d'appoint étaient très appréciées. J'avais choisi un parcours pas trop côteux pour cette première sortie en position aéro. Tsé, les épaules, les bras et le cou ne sont plus très habitués à cette position. Ils me l'ont rappelé à la fin de la ride.

Je suis donc partie vers 13 h. Je suis pas mal plus rapide pour me préparer cette année. Je sais ce dont j'ai besoin et ce que je dois faire avant de partir. Je dois avouer que c'est moins compliqué partir directement de la maison que du bureau. Il arrive que je quitte en pm du bureau et je dois en apporter tout mon stock avec moi. Je me change dans les toilettes, je prépare mes bidons, tout l'attirail. Et il ne faut rien oublier: la pompe à vélo, le cellulaire, etc. Bref, j'aime mieux partir de la maison mais j'ai accès à moins de parcours intéressants.

Voici ma routine pré-ride:
- Remplir mes bidons (le nombre varie selon la durée)
- Appliquer crème solaire (j'ai oublié aujourd'hui!)
- Apporter de la bouffe (biscuits figues, compote de pommes en tube, autres).
- Cellulaire chargé
- Montre d'entraînement chargée
- Entraînement sur un p'tit papier
- Sac de selle
- Monnaie
- Carte de débit
- Carte CAA (ils dépannent)
- S'habiller (lunettes, casque, vêtements en fonction de la température)
- Gonfler les pneus et vérifier le vélo
- Dire à mon chum dans quel coin je vais
- Apporter le parcours (au besoin)


Je me suis rendue au barrage La Gabelle que l'on peut voir ci-dessus. Il y a une bonne côte du côté est de la rivière St-Maurice à remonter. Du côté ouest aussi, mais plus longue. Je me suis demandée sérieusement si je m'étais entraînée cet hiver en la montant. Mais après, c'était fini et je suis retournée à la maison à travers les champs agricoles. J'ai hâte de voir ces coins changer au fil des semaines. Ça sentait les aiguilles de pins qui chauffaient au soleil, j'adore! Mais j'aime moins l'odeur d’épandage que j'ai humé pendant quelques kilos. Une chance que je suis pas enceinte!

Bien contente de mes premiers 75 k avec mon contre-la-montre. Je l'aime autant que l'an dernier. J'ai couru un p'tit 3 k en arrivant à la maison. Ma fille m'attendait impatiemment pour que je la lift à la piscine, je suis allée chercher Petit Loup au retour et j'ai fait le souper. Je vous écris et je sens que je vais bien dormir.

La saison de vélo est lancée! Yeah! 

mardi 4 mars 2014

Touski hivernal

Déjà mars! Dans quelques semaines, on pensera à sortir les vélos, enlever une couche de vêtements et profiter des journées qui s'allongent tranquillement. C'est encourageant de voir encore le soleil quand on quitte le bureau. Côté entraînement,  les kilos s'accumulent, le corps tient bon et le moral aussi. Je vous livre ici un billet touski: des p'tits riens, un peu n'importe quoi, des restants qui en soit ne constituent pas un billet consistant mais qui mis bout à bout nous donnent une omelette vide-frigo, version blogue.

Nouvelle monture de route
La Saint-Valentin a apporté de l'amour, des chocolats mais surtout un cadeau auquel je ne m'attendais pas: un nouveau vélo de route. Je le magasinais, j'avais trouvé quelque chose d'intéressant et j'avais fait valider avec le Frame finder que ce vélo était bien adapté à ma morphologie. Je ne savais toutefois pas trop quand on passerait à l'acte, à l'achat. Je dis «on» car on s'entend que l'achat d'un vélo est une décision familiale. La veille de la Saint-Valentin, Coach du mental me demande de me rendre le lendemain à la boutique de vélo car mon nouveau bébé m'y attendait. Je suis tombée en amour avec lui, j'espère que Coach du mental ne sera pas trop jaloux!

Raquette
J'ai fait l'achat de nouvelles raquettes l'an dernier. Je n'en ai malheureusement pas profité à mon goût, m'étant blessée au pied en décembre 2012. Mais cet hiver, je me suis reprise. J'ai fait environ une sortie par semaine, au début à la marche mais ensuite en alternant la course et la marche. J'ai adoré ces longues sorties qui duraient entre 60 à 90 minutes dans le calme d'un boisé à deux pas de chez moi. Je me rendais le long du Saint-Maurice, c'est magnifique l'hiver. Il y a eu aussi des sorties familiales très agréables. La raquette m'a permis de mettre un peu de variété dans l'entraînement hivernal. 

Suivi nutrition
Biscuits moelleux aux bananes et à l’érableJe vous avais entretenu en novembre dernier d'un petit défi que je m'étais donné, à savoir de modifier légèrement ma composition corporelle. J'ai fait un suivi avec Josiane en janvier dernier et j'avais réussi à diminuer de 1-2 % et même à perdre un p'tit peu de poids, bien que ce ne soit pas l'objectif principal. Je ne vois pas vraiment de différence au point de vue physique, par contre. Reste maintenant à maintenir les bonnes habitudes! Ce qui demande tout de même un peu de discipline: j'adore les pâtes, biscuits, muffins, céréales, galettes, name it ... En  parlant de biscuits, j'ai découvert ce site qui fait la promotion des produits de l'érable . C'est intéressant, il y a des recettes «sportives» avec des conseils. Franchement bien fait. J'essaie ce soir la recette de biscuits moelleux aux bananes et à l'érable, je vous en redonne des nouvelles. Bin oui, Josiane, des biscuits...:)

Dossier Sirène
Un dossier majeur mijote concernant ma grande sirène. Ce dossier occupe et préoccupe la maman. Pour l'instant, il reste quelques ficelles à attacher mais dès que ce sera confirmé, je vous reviendrai avec une annonce officielle.

Calendrier de course
Mme Coach et  moi avons eu une discussion récemment au sujet du calendrier de course 2014. Alors, voici un avant-goût plus détaillé des épreuves auxquelles je devrais participer cet été :

4 mai  Demi-marathon de Lévis (oui, un demi en début de saison, il faut conjurer le mauvais sort...!!)
18 mai Duathlon de Sorel-Tracy (pas certaine, à suivre...)
8 juin Triathlon Mont-Tremblant (olympique) (pour me mettre dans le beat de Tremblant)
24 juin Tremblant 70.3 (ensuite, je m'envole pour le Luxembourg)
19-20 juillet Triathlon olympique Magog (Une semaine après mon retour de voyage)
18 août Timberman 70.3 (J'aurai quelques semaines de préparation devant moi)
6 septembre Triathlon Esprit (Olympique, pas convaincue de participer à celui-là...)
20 septembre Défi vélo mag (105 k) (L'épreuve pour battre mon nouvel amour... je parle de mon nouveau vélo, évidemment!!)

Pour l'instant, c'est pas mal ce qui est au menu. Je trouve ça quand même plus chargé que ce que j'avais l'habitude de faire mais d'un autre côté, ça me plaît et si le body me le permet, ça me tente d'essayer de nouveaux parcours et de nouvelles distances. Pas de changement, pas d'agrément!

Au plaisir chers lecteurs et bonne relâche!

Note: Finalement, les biscuits sont délicieux. Ils passent le test de la sirène, c'est tout dire. 

vendredi 25 octobre 2013

Home-trainer

Certains l'appellent «home-trainer», d'autres «rouleau», d'autres «base d'entraînement» (ceux-là travaillent pour l'Office de la langue française, je pense). Compte tenu des conditions climatiques que nous avons au Québec, l'acquisition d'un home-trainer constitue un must à qui veut s'entraîner en vélo à l'année longue. Evidemment, faut pas juste l'acheter...faut l'utiliser. Certains se plaignent de devoir retourner sur cet engin de torture, l'hiver arrivé. Oui, je concède c'est peut-être monotone comparativement à une belle sortie de vélo à l'extérieur. Mais moi, je ne pourrais triathlonner sans mon trainer. L'hiver, j'y investis environ 4 séances par semaine, ce nombre diminuant à mesure que la température se fait plus clémente. Mais même durant l'été, il arrive qu'il y ait des séances de vélo sur le trainer. 

Les avantages

- Le trainer s'intègre facilement dans les horaires chargés: on peut se lever à 5 heures du matin pour faire 60-90 minutes de vélo et ce, à l'année longue. Pas besoin d'attendre qu'il fasse clair. Même chose pour les rides en soirée. On peut embarquer sur notre bike à 20 heures. En juin-juillet, le soleil se couche tard mais à partir de la mi-août, le nombre d'heures de clarté pour rouler diminue. Personnellement, je ne suis pas fan de rouler à la brunante ou carrément dans le noir, mon vélo n'est pas équipé pour être très réfléchissant....

- Excellent ratio temps total: temps roulé: Je m'explique. Si on a XX minutes devant soi pour rouler, le trainer permet de maximiser cette heure. Une heure de vélo à l'extérieur nécessite une certaine préparation du matériel (préparer le vélo, habillement, etc.). Ensuite, pour se rendre à un endroit potable pour rouler (lire sans lumière, sans trop de stops et/ou d'intersections), ça peut prendre 5-10 minutes, souvent plus (tout dépend où on habite). Quand on embarque sur le trainer, y a pas de lumière, pas de côtes (descente), pas de stops. On roule nonne-stop. De façon générale, la règle du pouce est qu'une heure de trainer vaut 1.5 heures d'entraînement à l'extérieur.

- On peut exécuter plus facilement des entraînements avec des intervalles à haute intensité: pas toujours facile de faire des intervalles à l'extérieur. Il faut choisir un parcours qui s'y prête, qui est sécuritaire, etc. Avec le trainer, pas de soucis.

- Permet de faire un pied de nez à la météo: s'il pleut (le déluge) ou s'il y a apparence d'orage, par exemple et qu'une séance ne peut être déplacée au lendemain ou à un autre moment dans la journée, le trainer permet de la faire. C'est pas toujours l'idéal mais ça m'apparaît comme un compromis fort acceptable.

- Permet de faire un suivi de la progression durant la saison: j'aime bien dire qu'en faisant du trainer, on est en atmosphère contrôlé.  Ceci permet de suivre la progression en vélo durant la saison «toute chose étant égale par ailleurs», dans la mesure où on possède un trainer qui offre l'option d'affichage de la puissance (watts).


Les inconvénients

- Monotonie: pas besoin de vous faire un dessin. Certains limitent la durée des séances à 60-90 minutes pour contrebalancer cet aspect

- Toujours dans la même position: on peut varier un peu mais c'est moins facile qu'à l'extérieur. Dans mon cas, ça m'occasionne une certaine sensibilité au popotin après une heure.

- Ne permet pas de pratiquer les habilités de «conduite» du vélo: étant dans une position fixe, évidemment qu'on ne peut pratiquer les virages, rouler droit, rouler dans le vent, etc.

- On ne peut pas faire de côtes: certains les simulent en montant la roue avant avec des différents objets mais c'est un palliatif. 


Les moyens pour survivre

Des divertissements: Je ne vous apprendrai rien en disant que la télé et la musique (forte, de préférence) sont deux amis incontournables du trainer. J'ai toutefois une règle: pas d'émission ou de films drôles quand je fais des intervalles, j'ai besoin de ma concentration et pouffer de rire quand t'as déjà de la misère à respirer, c'est pas évident....

Une ou des fans: Et je ne parle pas de Coach du mental qui descend dans le sous-sol pour me crier go go go! Non, je parle de ventilateur, si possible avec un S. C'est essentiel de se rafraîchir avec du vent. Si vous pouvez vous permettre d'ouvrir une fenêtre ou de baisser la température de la pièce, profitez-en!


Une séance, un plan: Se dire: je vais rouler une heure dans l'garage n'est pas des plus motivant, je trouve. Un plan, une séance vidéo, ça apporte de la varieté: varier la cadence, la puissance, la fréquence cardiaque. Et la varieté est une façon de contre-balancer l'ennui et la monotonie. Certains intègrent des exercices de musculation (ex. 15 min vélo-exercices de gainage avec ballon suisse-15 min de vélo, etc.) En prime, avec un plan, la séance est plus efficace en terme de gain sur la forme physique: mieux vaut intégrer des pointes d'effort, des intervalles que d'être 45-60 minutes tout le temps sur la même gear.

Des p'tits plus: Prévoir des serviettes selon son taux de sudation, les manettes de la tv ou du lecteur DVD ainsi que de l'eau ou de la boisson énergétique à portée de main et en quantité. Idéalement, un bon positionnement pour éviter les inconforts et douleurs. Un cuissard qu'on aime et dans lequel on est confortable. Tsé, j'ai des cuissards que je suis pas capable d'endurer sur le vélo intérieur alors que je les aime lorsque je fais du vélo à l'extérieur. C'est mon côté princesse au petit pois.

Pour d'autres trucs de survie:

Et vous, quels sont vos trucs de survie sur le home-trainer ? Qu'est-ce qui vous motive à rouler pendant l'hiver ?  

lundi 30 septembre 2013

Contre-la-Montre Route des Lacs

Ça faisait longtemps que je voulais faire une course de vélo «contre-la-montre». Mais ça n'adonnait jamais et honnêtement, ça ne me disait rien de faire 1 h 30-2 h de voiture pour faire une course de 15-20 minutes. Mais en fouinant sur Facebook il y a quelques semaines, voilà-ti-pas que je tombe sur une invitation à un CLM à St-Elie-de-Caxton (oui, le St-Elie de Fred Pellerin, si vous vous le demandez). Et en prime, le parcours proposé était un magnifique tronçon de route nouvellement pavée que j'ai fait plusieurs fois lors de mes longues rides cet été. Comme il ne s'agissait pas d'une course fédérée, nul besoin de faire ajuster mon positionnement de vélo aux normes UCI. Bingo! Cette course, c'était parfait pour moi. Je me suis inscrite sans hésitation. 

L'épreuve se composait d'un 10 k individuel dont le départ s'effectuait de St-Elie jusqu'au village de St-Mathieu-du-Parc. Après une petite pause rafraîchissement, les cyclistes retournaient vers St-Elie, mais en duo cette fois. On pouvait donc drafter et essayer le plus possible d'améliorer notre temps individuel, mais en faisant le trajet inverse. Ma partenaire pour l'épreuve d'équipe était Partner, une nouvelle amie dont je vous ai parlé ici. 

Dans les deux semaines précédant cette course, Coach avait mis des entraînements «préparatoires» à ce CLM. En d'autres termes, des entraînements de vélo que je trouvais plutôt difficiles, avec des intervalles à l'intensité de cette épreuve. Un 10 k en vélo, faut faire ça dans l'tapis. Plus intense qu'un 20 k de triathlon sprint, d'autant plus qu'il n'y a aucune raison de s'économiser pour la course à pied. J'étais donc prête et en bonne forme pour cette course.

Il n'y avait aucun enjeu pour ce CLM, sauf peut-être faire de mon mieux et m'amuser. Je me suis néanmoins rendue compte en arrivant sur le site que j'étais un tantinet nerveuse. A preuve, je suis allée 3 fois aux toilettes faire un ti-pepi dans l'espace d'une demi-heure. Un signe qui ne ment pas. Avant d'aller se réchauffer, Partner et moi sommes allées voir les heures de départ. Dans un CLM, les participants partent à tour de rôle (dans ce cas, aux 30 secondes) et on a pas le droit de drafter, évidemment. Je constate que je suis deuxième à partir. L'ordre de départ se faisait à partir de la vitesse que l'on croyait pouvoir faire à l'inscription. Shit, j'avais pas pensé que la valeur inscrite sur la feuille avait cet impact. Tout d'un coup, je me trouvais pas mal ambitieuse avec mon 35-36 km/h.

Après un petit réchauffement dans le secteur, ma partenaire et moi sommes allées se placer avec les autres femmes pour attendre notre départ. C'était pour la majorité des cyclistes. De bonnes cyclistes. Là, je stressais. Je voulais pas me faire dépasser, mon orgueil me disait que peu importe le temps que j'allais faire, l'idée était de ne pas me faire dépasser. Je me suis rendue compte juste avant de partir que j'avais les mains qui tremblaient. Bien. Je me suis dit que c'était des dispositions pour faire une bonne performance.

Au départ, je n'ai pas osé clipper mes deux chaussures et m'accoter sur le ciment pour partir un peu comme les coureurs aux Jeux Olympiques. Bin, j'aurais dû. J'ai glissé, éprouvé un peu de misère à clipper mais une fois partie, j'ai mis le turbo. Je dois avouer ne pas me souvenir de grand chose mise à part d'avoir été très essoufflée, d'avoir eu très mal aux cuisses et de ne m'être jamais retournée. Je connaissais le parcours, alors il n'y avait aucune hésitation dans les courbes et les descentes. On r'garde en avant. Quand j'ai vu le drapeau du fil d'arrivée, j'ai poussé encore et encore. 16 43. Contente. La cycliste de derrière ne m'avait pas rattrapé. Victoire. En prime, une troisième place chez les femmes.

Ensuite, ce fût la pause dans un petit parc de Saint-Mathieu. On nous a offert de la boisson énergétique maison et des barres énergétiques. Partner et moi avons eu l'occasion de jaser un peu, ce qui fût agréable. On est ensuite retournées mouliner et on est allées se placer pour notre départ en équipe. La stratégie proposée par Partner était de se relayer à une minute d'intervalles environ. Il fallait aussi se surveiller lors des montées pour éviter de larguer l'autre moins rapide dans les montées (moi, en général). D'accord.

On est partie sur les chapeaux de roue, en donnant notre 110%. Au fil des kilomètres et au gré des dépassements, on s'encourageait avec le souffle qu'il nous restait. Les cuisses faisaient encore mal. Contrairement à ce que je croyais, le retour était un peu plus difficile. Lorsqu'on a vu le fil d'arrivée, j'étais en avant et je lui ai dit: Go, vas-y! Car je croyais que c'était le temps de la première personne à traverser le fil d'arrivée qui déterminait le temps final... euh... je viens de lire que c'était le temps de la deuxième... Excuses plates Partner... Évidemment, que c'est le temps de la deuxième, qu'est-ce qui m'a passé par la tête? Ça devait être le surplus d'acide lactique...

Ensuite, on a eu droit à un délicieux repas au resto Au rond coin. Quel bel accueil! Quelle belle façon de promouvoir le vélo et sa municipalité! Je dois vous dire que j'ai eu beaucoup de plaisir à rouler en ce beau samedi ensoleillé. L'organisation était géniale, les bénévoles très sympathiques. Vraiment un bel événement.

Merci Partner. Je vais lire les règlements attentivement l'an prochain, promis.

lundi 5 août 2013

Vacances de triathlète

Cette semaine, le magicien Houdini (lire ma tendre moitié) a paqueté l'auto et nous sommes partis en Gaspésie. Cette fois, j'avais tout mon attirail pour m'entraîner, bien que je sache dès le départ que je ne serais pas en mesure de faire une semaine d'entraînement "normale": c'est les vacances avec les enfants et c'est la priorité! 


La course est définitivement l'activité la plus pratique lors de vacances en famille. Traîner des espads, ça prend pas trop de place. On peut s'esquiver une heure, faire son entraînement et au retour, c'est ni vu, ni connu. En prime, on découvre de nouveaux coins, de nouveaux paysages, des nouveaux sentiers. Ça permet de sortir de la routine et ça fait du bien.
Petit Loup et Coach du mental à Forillon
Pour ce qui est de la natation, c'est aussi fort agréable mais ça demande un peu plus de planification: un plan d'eau adéquat et de la surveillance. Personnellement, j'aime bien avoir quelqu'un à proximité quand je nage en eau libre. J'étais très optimiste face au temps que je pourrais consacrer à la natation mais j'ai été un peu déçue. 

Le lendemain de notre arrivée, nous sommes allés à la plage près du camping pour une petit baignade dans l'eau très froide de la Baie de Gaspé. En ce début de soirée, la mer était très calme. Je voyais les algues danser au gré des vagues dans l'eau claire. Mais je n'étais pas seule à trouver que c'était une belle soirée pour nager. Deux petits phoques curieux me faisaient de l'oeil. 

Le départ
Oups... il y a un phoque! 
Il était de plus en plus curieux!

De plus près...

La baignade s'est terminée après 20 minutes car je trouvais que les p'tites bêtes s'approchaient pas mal trop à mon goût! 

Notre périple nous a par la suite amené dans la Baie-des-Chaleurs. Je croyais bien pouvoir nager car je le fais chaque année. Je vous laisse regarder cet extrait qui vous permettra de constater que d'autres bêtes un peu gélatineuses cette fois ont gâché mon plaisir...


J'essayais de naviguer en regardant devant moi mais non, il y en avait trop. Des méduses, des grosses, des petites, toutes rouges et visqueuses se balançaient dans l'eau, en attendant de s'échouer sur la grève. La baignade s'est terminée quand j'ai mis la main dans l'une d'elles et que je me suis un peu brûlée. Je me suis alors dit qu'en recevoir une en plein visage ne serait pas très agréable.

En train de retirer les fils de la méduse sur ma main
Heureusement, le vélo a été génial. J'ai pu roulé deux jours et j'ai emprunté le même parcours, soit la pointe de Miguasha. La route est belle, tranquille, avec des côtes et des côtes. Parfait, j'aime ça les côtes!  Comme je n'avais pas d'appareil photo avec moi, je n'ai pu prendre de photos. J'ai voulu y retourner pour prendre quelques images de la route, des paysages, mais il pleuvait. Dommage car c'est vraiment magnifique. Voici quand même Miguasha sous la pluie.
On voit un p'tit bout d'asphalte

Des 14-9%, c'est pas commun! 

Des 12%, il y en a plusieurs sur le parcours

Sur le fait d'une côte, on peut voir Dalhousie, au Nouveau-Brunswick
mais sur cette photo, le temps est trop gris...:(

Le quai 

Vue du quai

Le parc national de Miguasha

Les falaises rouges. Encore là, on voit pas très bien.
Dommage, car c'est assez impressionnant! 

De retour maintenant à la maison pour une autre semaine de vacances... et d'entraînement!

Bonnes vacances à tous!