mardi 30 octobre 2012

Barres des Maîtres-nageurs

 Je ne suis pas super bonne photographe
 mais voici le résultat !
Cette recette m'a été partagée par une nageuse du Club des maîtres. Elle en avait emporté pour l'une de nos entraîneures, A., afin qu'elle puisse récupérer de sa pratique qui avait lieu juste avant le nôtre. Peut-être que cette nageuse s'attendait à avoir plus de repos sur les 24 x 50m qu'on a fait ce soir-là en échange de ses délicieuses barres ? Malheureusement, on a tous soufferts.


J'ai fait l'essai de la recette ce week-end et j'ai beaucoup aimé. La particularité de ces barres est qu'elles se tiennent et sont moelleuses. Elles ne s'émiettent pas comme la plupart des recettes de barres granola que j'ai essayées. Par contre, elles ne sont pas très sucrées, ce qui peut déplaire à certains. En ajoutant un quart de tasse de cassonnade, ce problème pourrait se règler assez facilement. Les recettes de ce genre me plaisent car on peut varier les fruits et les noix selon ce qu'on a sous la main. Je vais même probablement me risquer à substituer les dattes par les figues séchées. J'adore les figues! 


Barres de Caro

  1. Cuire 1 tasse de dattes et 1 tasse de jus orange environ 4 min puis réduire le tout en purée avec le bizzz-bizzz le mélangeur à main. Laisser tiédir un peu.
  2. Dans un ti-bol, mélanger 1/3 tasse d'huile de canola, 4 blancs d'oeufs et les dattes en purée.
  3. Dans un plus grand bol, mélanger 2 tasses de gruau, 1/2 tasses de germe de blé, 2/3 tasses de noix au choix , 1/2 tasses de canneberges séchées, 1/2 tasses d'abricots séchés coupés en morceaux et 1/3 de tasse de noix de coco râpé non sucrée.
  4. Mélanger les ingrédients liquides et les ingrédients solides, étendre le mélange dans un plat beurré de 8 x 12 po. Cuire à 350F pendant 15-20 minutes.  
  5. Laissez tiédir, couper en carrés, barres, triangles, comme ça vous tente! Les barres des Maîtres-nageurs se congèlent très bien. Personnellement, je les emballe individuellement avec de la pellicule plastique et je les garde au congélateur.

Bon appétit! 

samedi 27 octobre 2012

En bas de l'échelle

C'est cette semaine que j'ai repris la course à pied. 

Lundi soir, je suis sortie à la noirceur, accompagnée de mon chien et je suis allée me taper un gros entraînement: 5 minutes de marche suivies de 3 x (1 minute de course facile-1 min de marche). J'ai terminé ce training éreintant par 5 minutes de marche. Ok, ok, je fais de l'ironie mais j'ai apprécié toutes ces minutes. J'ai apprécié courir mollo, faire plaisir à mon chien, la tranquillité du quartier, et j'ai même apprécié MARCHER. Oui-oui, vous avez bien lu. 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, cette séance de reprise est issue du programme fractionné I de la Clinique du coureur. La bonne nouvelle, c'est que tout s'est bien passé. Je m'attendais à ce résultat car j'avais fait un petit essai au début octobre dans le cadre d'un projet spécial dont je vous entretiendrai dans les prochaines semaines. Et l'essai avait été fort concluant. 

L'autre bonne nouvelle, c'est que j'ai rencontré mon physio aussi cette semaine et il m'a fait passé à la vitesse supérieure, soit le programme fractionné II que je ferai en quatre semaines au lieu de 3 comme le prévoit le programme. Ensuite, je ferai la semaine 2 du programme III. J'étais agréablement surprise par ce programme qui me permettra, si tout va bien, de faire  4 x (14C-1M) donc 60 minutes de course d'ici les cinq prochaines semaines. 

J'ai aussi des exercices de renforcement à faire. Bin oui. Et je vais les faire car ça fait partie de mon plan. Ze plan.  

Je recommence donc en bas de l'échelle. Encore cette année. Il ne faut pas que j'y pense, il ne faut pas que j'y pense, il ne faut pas que j'y pense. 

Malgré tout, j'aime ça pareil. Beaucoup mieux. Je ne me sens pas pressée. Beaucoup, beaucoup mieux. Mon besoin d'intensité dans l'entraînement (presqu'addictif, avouons-le) est satisfait actuellement par la natation. En plus, un défi m'attend dans deux semaines: 800 m à la Coupe du Québec des Maîtres-nageurs qui aura lieu au Centre Claude-Robillard. Mine de rien, je vais me taper près de 10 h d'entraînement cette semaine. Ça me plaît d'avoir repris cette structure, cette routine, cette discipline. 

"Qui veut gravir une montagne commence par le bas"
Proverbe chinois


mardi 23 octobre 2012

Suite et fin du feuilleton

Bon. C'est ici que mon feuilleton médical se termine. Mon résultat de scintigraphie osseuse est négatif. Aucun problème n'a été décelé. J'ai l'impression d'avoir franchi une à une ces étapes pour rien. Je me raisonne en me disant que je sais maintenant ce que je n'ai pas, à défaut de savoir ce que j'ai eu.  

Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on fait ?

Je poursuis mon régime plus élevé de natation. J'ai ajouté au cours des dernières semaines quelques heures de vélo d'intensité moyenne et de la muscu avec mon nouvel instrument de torture, le TRX. Pour ce qui est de la course à pied, je prépare mon «plan de reprise». Le dit plan sera discuté avec mon physio cette semaine. Disons que les retrouvailles avec mon amour de course seront bien planifiées. Ce plan m'apparaît essentiel pour faire les choses différemment.

Je ne sais pas si vous connaissez cette citation d'Einstein :

Insanity is doing the same thing over and over again but expecting different results

Au cas où vous en douteriez, j'ai le regret de vous annoncer que je ne suis pas folle. Donc, si je veux des résultats différents (lire: faire une année sans blessures), je dois me développer une approche différente. Je vous reparlerai de ce plan il aura reçu l'approbation de mes proches conseillers... Le dit plan sera en effet soumis à plusieurs instances.


Pour terminer, un p'tit vidéo de Lex Albtrecht, une cycliste professionnelle. Parce que je trouve magnifique la rapidité et la détermination démontrées dans cette côte de Québec.



Bons entraînements, chers lecteurs!



vendredi 5 octobre 2012

Affaires de bonnes femmes

Ce post concerne les affaires dites de bonnes femmes. Alors, les gars, vous pouvez vous risquer mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas averti!
Ne pas niaiser une femme en SPM

J'ai souvent cherché des informations relativement à l'entraînement et aux règles. Oui, oui, vous avez bien lu: les règles. Un sujet dont on entend peu parler. Il s'avère que personnellement, j'ai noté au cours des deux dernières années que mon cycle menstruel affectait mes entraînements. 

Après mes règles, j'ai eu l'occasion de remarquer que je suis très en forme. Les entraînements se font facilement, il y en a jamais assez. Je récupère bien et je suis vraiment une femme bionique. Les jours avant les règles par contre, c'est une autre histoire. Je dors moins bien, je me réveille la nuit et j'ai de la difficulté à me rendormir. Donc, je traîne de la fatigue et ça me demande davantage d'énergie de passer à travers mes semaines, même chose pour les entraînements. Aussi, j'ai des rages de sucre, rages que je comble généralement avec un paquet de réglisses rouges. Très important, ça prend de la Twizzlers rouge. Ah! Chum fait dire que j'ai une humeur de truck (diesel). Et j'ajoute que j'ai la larme facile.  

J'ai donc cherché à trouver des explications logiques à mon expérience personnelle. Je dois avouer que ce n'est pas si évident de trouver de l'information pertinente sur la question. Quand on cherche, on aboutit souvent sur des articles portant sur l'anémohrée ou l'anémie. Mais j'ai persévéré et j'ai trouvé deux articles intéressants de source assez fiables, je pense. 

Ce que je retiens particulièrement de ces deux articles:

  • Le cylce menstruel a une réelle incidence sur les performances, en entraînement ou en course;
  • La phase prémenstruelle est une période où certaines femmes peuvent être plus à risque de développer des blessures, il est donc sage de réduire l'intensité durant ces périodes. De plus, la récupération est moins efficace durant ces deux semaines, raison de plus pour prévoir des blocs d'entraînement plus intensifs durant les deux premières semaines du cycle;
  • Que les besoins en sucre sont plus élevés durant la phase lutéale (14-28ième jours). 
  • La diminution du taux de sucre dans le sang durant la phase lutéale peut diminuer le seuil anaérobie. PS. Le seuil anaérobie se définit à 85-90 % de la vitesse maximale aérobie (VMA)
  • Les femmes athlètes devraient prendre note de leur cycle en relation avec l'entraînement et les courses pour identifier des patrons entre la performance et les phases de leur cycle menstruel.

La prochaine année sera peut-être l'occasion d'intégrer ces informations dans l'entraînement. Par exemple, je vais essayer de faire planifier mes tests durant la bonne «période». J'y avais souvent pensé mais je ne possédais pas assez d'information pour aborder le sujet puisque je me basais uniquement sur mon expérience. A la lecture de ces deux articles, je me rends compte que je ne fabulais pas avec mes observations. Que voulez-vous, c'est l'intuition féminine! 

Pour en savoir plus...