samedi 2 mars 2013

Changement de cap

Je vous avais partagé il y a quelques semaines que j'étais en réflexion à savoir si je poursuivais ma préparation pour Tremblant 70.3 ou pas. Cette décision est prise. 

Il n'y aura pas de longue distance pour moi... cette année.

On est maintenant à la fin février et je ne suis pas en mesure de prendre mon envol côté course à pied et d'allonger les distances. Depuis que je m'entraîne en triathlon, j'ai constaté que j'ai beaucoup de difficultés à passer le cap du 30 k de course à pied par semaine. En fait, je suis capable de le faire mais je ne suis pas en mesure de le maintenir sur une longue période. Mon corps crashe... tout simplement.

Vous savez, quand j'ai débuté l'entraînement en triathlon, mon corps n'avait pas l'habitude d'un grand volume d'entraînement. Il y a beaucoup de triathlètes adultes qui arrivent dans ce sport via une porte d'entrée sportive comme la course à pied ou le cyclisme et qui ont des heures et des heures d'entraînement dans l'corps. Ce n'était pas mon cas. J'ai dû bâtir une fondation sur pas grand-chose et ce, dans les trois sports. Et je l'ai bâti vite pas mal.

Tout ça pour dire que ma relation avec la course à pied a été plutôt chaotique depuis que je m'entraîne en triathlon. J'ai fait beaucoup de «damage control» comme j'aime à dire, je me suis fait du sang de cochon à savoir si je serais en mesure de faire tel entraînement, de faire telle semaine d'entraînement ou si je serais en mesure de performer en course à pied lors de tel triathlon. Mais...je ne suis pas payée pour ça et je suis sensée faire du triathlon pour le plaisir. 

En nageant avec les Maîtres-nageurs cet hiver, j'ai pris conscience à quel point s'était agréable de s'entraîner en ayant du fun et que mine de rien, les résultats s'en trouvaient améliorés. Je me suis aussi rendue compte que ça fait deux ans que je ne cours pratiquement pas en été, ni en automne, car je suis blessée ou en arrêt. Je manque les plus belles périodes de l'année et je me ramasse à faire du tapis roulant ou à courir dans la slush. Cette année, j'ai envie de reproduire le plaisir que j'ai à nager en course à pied. 

Evidemment, il faut revoir les attentes. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il faudra résister  à l'envie à pousser la machine (lire augmenter le millage) quand la course ira bien. Mon pari est le suivant: me limiter à un certain kilométrage par semaine, continuer de faire des entraînements de qualité, améliorer ma technique et le plus important: avoir du fun. Je crois qu'avec une formule de ce genre, je pourrai être davantage constante.

Les résultats ?  Bin, on verra. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Prendre plaisirs, avoir du fun, tu as la clé. Le sport et l'entraînement évacuent la pression du quotidien maman-travail-ménage... Les entraînements me relaxent, les compétitions ajoutent du piquant et la motivation à poursuivre. - Annie