dimanche 29 décembre 2013

Joyeux Noël ?

Cette année, il n'y a pas eu de Noël pour moi. En fait, mon Noël a été passé au lit. J'entendais la famille s'amuser, les enfants jouer avec leurs cadeaux mais je ne pouvais pas me joindre à eux. Une attaque de gastro m'a terrassée de dimanche à vendredi. Je m'étais rarement sentie aussi misérable. 

Evidemment, aucun entraînement pour moi cette semaine. J'avais de la misère à traîner ma carcasse et mon menu était digne d'une p'tite mémé. Josianne aurait trouvé très facile d'analyser mon alimentation cette semaine. Elle se composait de gastrolyte, de tisanes, soupe lipton, d'une banane par jour et d'une compote ici et là. Et comme c'était fête, je me permettais les ti-biscuits secs. Vraiment chiant... oups! 

Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. Le sourire est revenu. C'était le bonheur ce matin: manger une toast avec du beurre de peanut et boire un café. Oui! Mon premier café depuis 5 jours!  Je me suis même lancée dans le rangement d'un meuble de la maison qui héritait depuis trop longtemps de paperasses inutiles, de cochonneries diverses et de jouets avec lesquels Petit Loup ne s'amuse plus vraiment. Et en plus, l'envie de bloguer est de retour. Docteur Coach du mental l'a donc officiellement décrété: j'étais guérie. 

Pour tester la forme aujourd'hui, je suis allée faire une petite marche en raquette avec Petit Loup, Coach du mental et notre fidèle Biscuit. Outre le fait que je me sentais en forme, sans maux de ventre, j'ai été soufflée de voir à quel point mon garçon avait fait du progrès en raquette. Ok, je sais, la raquette n'est pas une discipline olympique mais l'an dernier, Petit Loup manquait un peu de coordination, il s’emmêlait les pinceaux, tombait et ne voulait qu'embarquer dans la traîne pour se faire tirer par le chien. Il aime encore se faire tirer (je défie un enfant de ne pas aimer se faire traîner par un Labrador) mais il a pas mal marché et ce, avec plus d'assurance et moins de chute. Il était attentif aux pistes d'animaux dans la neige. C'était super cute. Bref, j'étais fière de lui et je me disais qu'on venait de se trouver une activité familiale pas mal le fun. 

De retour à la maison, j'ai pu cuisiner un souper. Rien d'extravagant (je ne fais jamais rien d'extravagant de toute façon) mais j'ai tellement apprécié couper du céleri, de l'oignon, et préparer quelque chose que j'avais le goût de manger. J'ai repensé au message que Mme Coach m'avait laissé avec mon plan d'entraînement de deux semaines:Passe de belles vacances et essaie de décrocher. Décrocher de quoi? Elle ne l'a pas précisé. Je crois tout de même que l'objectif est atteint...disons que 5 jours seul avec soi-même et la toilette, ça donne le temps de penser et ça fait décrocher.

Même si ce n'est jamais l'fun d'être malade, qu'on pense qu'on va passer le reste de nos jours de cette façon, j'aime le feeling d'être de retour sur mes pattes parce que (ok, ici, je sais que je vais super cliché), j'aime que la vie me rappelle de temps à autre la chance que j'ai d'être en santé. Comme un avertissement de ne rien prendre pour acquis. Curieusement, personne dans la famille n'a été malade sauf moi. Il faut croire que c'est la magie de Noël!

Maintenant que le test de forme est réussi (j'ai mangé trois repas et j'ai bougé un peu), retour à la routine d'entraînement demain avec de la piscine et de la course. Me ferai pas mourir mais il faut reprendre à quelque part un moment donné :).

Je vous souhaite de joyeuses fêtes en compagnie de vos proches! 


samedi 30 novembre 2013

Qu'est-ce que tu manges pour être cute de même part 2 ?

Au cours semaines qui ont suivi mon DNF, je me suis dit qu'au lieu de ressasser mes bibittes, mon énergie devait être utilisée de façon positive. Ainsi, pourquoi pas ne pas apporter une attention plus soutenue à mon alimentation ?

En 2012, je vous partageais ma première rencontre avec Josiane Tanguay, une nutritionniste dynamique. Je l'ai récemment rencontré pour faire un suivi et recevoir de nouveaux conseils. Elle m'a pesé et elle a déterminé mon pourcentage de gras. Bon, nous avons convenu de le diminuer de 2% sur une période de 3-4 mois, si je me souviens bien. 

La première étape fût donc de m'astreindre à faire un journal alimentaire pendant 3 jours. On ne s'en sort pas quand on va voir une nutritionniste  J'ai donc noté tout ce que j'ai mangé, bu, les quantités, les marques. Écrire les recettes que je fais ou que j'invente avec des restes. Cela demande un peu de temps mais le résultat en vaut la peine. Bien des gens pensent qu'ils mangent bien, mais ça demeure subjectif. D'où l'intérêt de mesurer vraiment ce qui entre dans notre machine humaine. Dans mon cas, je pensais aussi que je mangeais bien... mais surprise! j'étais devenue une bibitte à produits céréaliers qui devait augmenter son apport en protéines et en produits laitiers. Bin oui. 

Josiane m'a présenté donc des portions-cibles par type d'aliments (ex. produits céréaliers, fruits, produits laitiers, etc.) calculées en fonction de différents facteurs (le secret de la nutrionniste!). Dans mon cas, le changement majeur consistait à augmenter les protéines et produits laitiers ainsi qu'à diminuer les produits céréaliers.

C'est là que le fun commence. Il faut changer des petites choses: laissez faire le muffin maison comme collation d'après-midi et remplacer par une bonne portion et demi de fromage léger. Couper mes biscuits Thin addictives (que je mange religieusement à tous les midis) si le plat principal se compose d'une bonne portion de pâtes. Manger plus de fruits, boire plus de lait, de lait de soya, alouette! Compter un peu pour arriver dans les portions cibles. 

J'aime ces petits défis du quotidien. Dans les premiers jours, mon corps demandait son biscuit, il avait faim pour un bon muffin, des céréales...mais il s'est rendu compte que la faim passait aussi avec un fruit et du fromage, ou avec quelques noix et des fruits secs. 

Rencontrer une nutritionniste permet aussi de découvrir de nouveaux produits que je n'aurais pas osé essayer. Voici quelques unes de ses suggestions de Josianne pour augmenter ma consommation de produits laitiers et protéines:

Lait's Go Sport



La bouteille de 325 ml contient 26 grammes de protéines et 22 grammes de glucides. Donc, pas trop sucré. J'ai essayé celui à la vanille et comme ma fille l'a dit: ça goûte l'eau à la vanille. Mais celui au chocolat a passé le test. Comme il peut se garder à température pièce dans le sac de sport, c'est un bon choix pour les collations après entraînement mais accompagné d'une autre portion de glucides.




Fromage Le Calumet (14%)
J'avais l'habitude d'acheter du mozzarella léger comme fromage pour mes collations. C'est bon mais disons que j'avais besoin de variété. En fait, Josianne m'avait suggéré le 7% (un autre produit léger de la Fromagerie Bergeron) mais Le Calumet m'a beaucoup plu! Mais je l'aime pareil le 7% Josianne! 




Barres Vector Protéines

Josianne me les a recommandé car elles contiennent 11 g de protéines mais seulement 17 g de glucides. Elles sont moins sucrées au goût que les barres Vector régulières et j'aime beaucoup la garniture de noix et d'arachides.


Mais elle est exigeante cette Josianne. Le fameux relevé alimentaire est réalisé 2-3 jours par semaine durant au moins 4 semaines. Mon premier bilan indique une belle amélioration: je suis pas mal rentrée dans les portions ciblées. J'en suis maintenant à la semaine 5. Je ne crois pas avoir observé de changements majeurs mais je ne m'y attendais pas non plus sur un si court laps de temps. Rappelons que l'objectif n'est pas vraiment de perdre du poids mais plutôt de modifier un peu ma composition corporelle. Dossier à suivre. 
Et vous, avez-vous fait des découvertes alimentaires récemment ? 

samedi 23 novembre 2013

Gros changements

N'ayez crainte, je n'ai pas déserté mon blogue. Après avoir vous voir lancé un cri du coeur il y a quelques semaines, comment pourrais-je vous faire ça ? Mettons que je suis juste un peu moins inspirée ces temps-ci. En fait, il y a du nouveau dans ma vie sportive mais je ne sais pas trop comment l'aborder. 

Autant se jeter à l'eau. C'est frette, ça saisit, mais après quelques secondes, on se réchauffe! 


Alors, voilà: j'ai changé d'entraîneur. Je ne m'étendrai pas sur les raisons qui m'ont mené à cette décision. J'ai beaucoup, beaucoup réfléchi avant de faire ce changement. Trois ans d'habitude, plus de 150 planifications hebdomadaires, des centaines de courriels échangés... mettons que ça n'a pas été facile. Et puis, le hasard, les circonstances de la vie ont précipité mon choix et j'ai maintenant une Madame Coach. Eh oui, c'est une femme! Je trouve ça génial... et tellement différent!  

Oui, très différent. Je suis devant l'inconnu.  Juste pour vous donner un exemple... Au cours des trois dernières années avec Coach, j'avais toujours un programme de musculation. C'était souvent difficile de me motiver pour le faire, j'avais souvent tendance à skipper une séance ici et là alors qu'il n'y en avait que deux à faire cette semaine. En recevant mon premier programme de Madame Coach... surprise! De la muscu avec le TRX trois fois par semaine... mais entrecoupée de vélo ou de course à pied. OUPS! Bin finalement, j'aime ça. Pour l'instant, les entraînements sont moins longs et moins difficiles que ce que j'avais l'habitude faire... mais je sais que c'est temporaire. Ça me permet néanmoins de me rappeler les sensations d'un corps reposé... la sensation de ne pas être brûlée après les entraînements. C'est l'fun. 

Lorsque j'ai reçu mon premier programme, le doute m'a assailli. Est-ce que je vais réussir à atteindre de bons résultats quand même ? Quel sera l'impact de ce changement d'entraîneur et d'approche sur mes performances ? Je prenais conscience à quel point je sortais de ma zone de confort. On lit souvent qu'on doit faire confiance à son entraîneur... mais je n'avais jamais mesuré vraiment le sens de cette affirmation. Maintenant, si. En grande fi-fille, j'ai fini par me raisonner: j'ai choisi de changer alors je dois lui faire confiance.  NDLR: Coach du mental fait dire qu'il m'a aussi aidé à me raisonner...il a lu ce billet avant sa publication et tenait à y jouer un rôle...ahahah!

J'ai eu cette semaine une rencontre d'évaluation avec Madame Coach. Elle a évalué ma force physique, ma technique de course, ma flexibilité. J'ai clairement un manque d'amplitude au niveau des hanches et un peu moins de flexibilité du côté droit. C'était frappant quand elle me demandait de faire des squats. Elle va me faire travailler ça. J'ai en revanche «beaucoup de qualités athlétiques et une excellente perception de mon corps». C'est l'fun de se le faire confirmer par quelqu'un de compétent en la matière. Je vois déjà des effets de ces séances de musculation plus régulières. Je sens plus de puissance dans ma traction en natation, je sollicite davantage mon dos.

C'est donc une nouvelle aventure qui s'amorce. Je suis vraiment curieuse de voir vers quoi elle me mènera. A suivre...

vendredi 1 novembre 2013

Comment va la B ?

Tout d'abord, merci à tous ceux qui ont répondu à mon cri du coeur :) et m'ont offert le plus beau cadeau d'anniversaire de blogue. Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai eu tout un bonus sur ma paie de blogueuse cette semaine! Une lectrice captivée m'a même annoncé que j'étais en première place du classement de la Coupe du Québec de Triathlon Québec dans ma catégorie. Merci Lectrice Captivée pour ce petit baume inattendu sur mes déboires.

Merci à tous et surtout lâchez-pas... c'est souvent de casser la glace qui est l'étape la plus difficile. Ça m'encourage et m'inspire vraiment à continuer d'écrire de savoir qu'il y a des sportives inconnues et d'autres mieux connues :) qui me lisent. Seul bémol: je ne crois pas avoir reçu de commentaires masculins. Dommage, car je trouve que mon blogue est assez fort pour lui, mais conçu pour elle. Erratum: je reçois plusieurs commentaires issus du sexe fort (hum hum) sur Dailymile où je «logue» mes entraînements.  


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Pas chic en bas de nylon et jupe mais
si vous saviez comme ça m'a fait du bien! 
Ceci étant dit, on m'a demandé comment allait ma super B. Sachez donc que je panse actuellement mes blessures, au sens propre et figuré mais particulièrement au sens propre. Je me suis pas mal maganée. Une semaine après le DNF, je n'étais même pas en mesure d'aller marcher dans mon quartier. Tsé, MARCHER. Le moral en a pris un coup. 

Lundi dernier, sans m'y attendre, j'ai finalement pu marcher 1-2 k sur l'heure du midi pour aller faire des courses près de mon bureau. Bon, ça s'améliore.

Ensuite, j'ai rencontré le chiro et il a constaté que c'était non seulement la bandelette mais aussi le quad qui étaient touchés. Encore deux semaines d'arrêt de course avant d'envisager une reprise.

J'ai tendance à vouloir me taper sur la tête: pourquoi es-tu allée faire ce demi ? Pourquoi t'es-tu acharnée de la sorte avant de rendre les armes ? Dans ces moments, je me dis que si j'apprends à mieux gérer cet entêtement (un peu malsain actuellement, je le concède), il me permettra peut-être, un jour, si Dieu le veut, de compléter une distance ironman... Des fois, il faut voir les qualités de nos défauts...

Question de perspective...
Vous arrive-t-il de changer la perspective que vous avez de certains de vos défauts pour les voir plutôt comme des forces, des qualités ? 

samedi 26 octobre 2013

Bon anniversaire...en retard!

Pépa Cochon! 
Voilà deux ans que je vous partage les tranches de vie d'une maman triathlète. Pour me gâter, j'ai rafraîchi la présentation visuelle. Je suis contente du résultat, considérant mes moyens et mes connaissances en la matière. 

Mais j'aimerais te demander un cadeau, Lecteur. 

As-tu deux minutes ? Oui ? Bin, assis-toi, Lecteur. Bon, c'est vrai, tu es généralement assis quand tu me lis. Bin d'abord, assis-toi bin carré sur ta chaise et lis moi attentivement.

Ça va faire deux ans que je ventile les hauts et les bas de ma vie de maman sportive. D'un billet à l'autre, tu as certainement pu te faire une idée de ma personnalité et passer probablement plein de commentaires dans ta tête sur mon comportement, mes attitudes, mes actions face aux 
événements qui ont ponctué la dernière années. 

Evidemment, quand on blogue, il faut s'attendre à être jugé. L'Homme est ainsi fait: 
Après le bonheur de commander aux hommes, le plus grand honneur n'est-il pas de les juger?

D'un autre côté, j'ai reçu à l'occasion des petites perles de commentaires de parfaits inconnus qui m'ont dit que je les motivais. Bien qu'au départ ce n'était pas l'objectif, je devais m'y attendre car moi aussi je lis les blogues des autres pour y trouver une source de motivation et m'inspirer.

Lecteur, cette longue introduction n'a qu'un but: je veux te dire de ne pas te gêner pour faire des commentaires. Des fois, je te pose des questions en espérant que tu répondras mais ça ne marche pas bin bin. Pourtant, je vois les statistiques de consultation du blogue et je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à lire. Je m'y prends peut-être mal pour te faire interagir mais j'aime quand tu le fais. Et pas nécessairement pour les encouragements. J'aime par exemple quand tu me partages comment tu gères telle ou telle situation, quand tu me poses des questions ou que tu m'écris que mon billet t'a été utile ou qu'il t'a plu. C'est un peu comme une paie pour moi. Je blogue bénévolement mais je suis quand même un peu à l'argent...

Merci à mes commenteux plus assidus comme Annie, Sylvie et Lise-la-limette et aussi les commenteux plus occasionnels, disons.

Et je vais continuer à écrire, que tu commentes ou pas car c'est terriblement thérapeutique pour moi, hihi! Et moins cher qu'un psy! 

vendredi 25 octobre 2013

Home-trainer

Certains l'appellent «home-trainer», d'autres «rouleau», d'autres «base d'entraînement» (ceux-là travaillent pour l'Office de la langue française, je pense). Compte tenu des conditions climatiques que nous avons au Québec, l'acquisition d'un home-trainer constitue un must à qui veut s'entraîner en vélo à l'année longue. Evidemment, faut pas juste l'acheter...faut l'utiliser. Certains se plaignent de devoir retourner sur cet engin de torture, l'hiver arrivé. Oui, je concède c'est peut-être monotone comparativement à une belle sortie de vélo à l'extérieur. Mais moi, je ne pourrais triathlonner sans mon trainer. L'hiver, j'y investis environ 4 séances par semaine, ce nombre diminuant à mesure que la température se fait plus clémente. Mais même durant l'été, il arrive qu'il y ait des séances de vélo sur le trainer. 

Les avantages

- Le trainer s'intègre facilement dans les horaires chargés: on peut se lever à 5 heures du matin pour faire 60-90 minutes de vélo et ce, à l'année longue. Pas besoin d'attendre qu'il fasse clair. Même chose pour les rides en soirée. On peut embarquer sur notre bike à 20 heures. En juin-juillet, le soleil se couche tard mais à partir de la mi-août, le nombre d'heures de clarté pour rouler diminue. Personnellement, je ne suis pas fan de rouler à la brunante ou carrément dans le noir, mon vélo n'est pas équipé pour être très réfléchissant....

- Excellent ratio temps total: temps roulé: Je m'explique. Si on a XX minutes devant soi pour rouler, le trainer permet de maximiser cette heure. Une heure de vélo à l'extérieur nécessite une certaine préparation du matériel (préparer le vélo, habillement, etc.). Ensuite, pour se rendre à un endroit potable pour rouler (lire sans lumière, sans trop de stops et/ou d'intersections), ça peut prendre 5-10 minutes, souvent plus (tout dépend où on habite). Quand on embarque sur le trainer, y a pas de lumière, pas de côtes (descente), pas de stops. On roule nonne-stop. De façon générale, la règle du pouce est qu'une heure de trainer vaut 1.5 heures d'entraînement à l'extérieur.

- On peut exécuter plus facilement des entraînements avec des intervalles à haute intensité: pas toujours facile de faire des intervalles à l'extérieur. Il faut choisir un parcours qui s'y prête, qui est sécuritaire, etc. Avec le trainer, pas de soucis.

- Permet de faire un pied de nez à la météo: s'il pleut (le déluge) ou s'il y a apparence d'orage, par exemple et qu'une séance ne peut être déplacée au lendemain ou à un autre moment dans la journée, le trainer permet de la faire. C'est pas toujours l'idéal mais ça m'apparaît comme un compromis fort acceptable.

- Permet de faire un suivi de la progression durant la saison: j'aime bien dire qu'en faisant du trainer, on est en atmosphère contrôlé.  Ceci permet de suivre la progression en vélo durant la saison «toute chose étant égale par ailleurs», dans la mesure où on possède un trainer qui offre l'option d'affichage de la puissance (watts).


Les inconvénients

- Monotonie: pas besoin de vous faire un dessin. Certains limitent la durée des séances à 60-90 minutes pour contrebalancer cet aspect

- Toujours dans la même position: on peut varier un peu mais c'est moins facile qu'à l'extérieur. Dans mon cas, ça m'occasionne une certaine sensibilité au popotin après une heure.

- Ne permet pas de pratiquer les habilités de «conduite» du vélo: étant dans une position fixe, évidemment qu'on ne peut pratiquer les virages, rouler droit, rouler dans le vent, etc.

- On ne peut pas faire de côtes: certains les simulent en montant la roue avant avec des différents objets mais c'est un palliatif. 


Les moyens pour survivre

Des divertissements: Je ne vous apprendrai rien en disant que la télé et la musique (forte, de préférence) sont deux amis incontournables du trainer. J'ai toutefois une règle: pas d'émission ou de films drôles quand je fais des intervalles, j'ai besoin de ma concentration et pouffer de rire quand t'as déjà de la misère à respirer, c'est pas évident....

Une ou des fans: Et je ne parle pas de Coach du mental qui descend dans le sous-sol pour me crier go go go! Non, je parle de ventilateur, si possible avec un S. C'est essentiel de se rafraîchir avec du vent. Si vous pouvez vous permettre d'ouvrir une fenêtre ou de baisser la température de la pièce, profitez-en!


Une séance, un plan: Se dire: je vais rouler une heure dans l'garage n'est pas des plus motivant, je trouve. Un plan, une séance vidéo, ça apporte de la varieté: varier la cadence, la puissance, la fréquence cardiaque. Et la varieté est une façon de contre-balancer l'ennui et la monotonie. Certains intègrent des exercices de musculation (ex. 15 min vélo-exercices de gainage avec ballon suisse-15 min de vélo, etc.) En prime, avec un plan, la séance est plus efficace en terme de gain sur la forme physique: mieux vaut intégrer des pointes d'effort, des intervalles que d'être 45-60 minutes tout le temps sur la même gear.

Des p'tits plus: Prévoir des serviettes selon son taux de sudation, les manettes de la tv ou du lecteur DVD ainsi que de l'eau ou de la boisson énergétique à portée de main et en quantité. Idéalement, un bon positionnement pour éviter les inconforts et douleurs. Un cuissard qu'on aime et dans lequel on est confortable. Tsé, j'ai des cuissards que je suis pas capable d'endurer sur le vélo intérieur alors que je les aime lorsque je fais du vélo à l'extérieur. C'est mon côté princesse au petit pois.

Pour d'autres trucs de survie:

Et vous, quels sont vos trucs de survie sur le home-trainer ? Qu'est-ce qui vous motive à rouler pendant l'hiver ?  

mardi 15 octobre 2013

Demi-marathon des Couleurs (DNF)

Je ne suis pas particulièrement fière de l'histoire que je vais vous raconter. Je suis retombée un peu dans un pattern que je connais trop. Je vais tout de même l'écrire pour apprendre de mes erreurs. Et parce que l'écriture a un côté thérapeutique pour moi.


Depuis mon dernier triathlon à Valleyfield à la fin août, j'avais expliqué ici que je préparais un demi-marathon. Ce fût une belle période d'entraînement. Je courais sans douleur. Et aussi, je courais longtemps, chose que je n'avais jamais connu. La météo superbe des dernières semaines ajoutait au plaisir. La carrosserie tenait bon. Semaine après semaine, je me surprenais à augmenter la longue sortie et le kilométrage cumulatif hebdomadaire. La préparation de ce demi demeurera un bon souvenir. Même si de temps à autre, je trouvais que je poussais un peu ma luck...

La semaine dernière, une lumière jaune s'est allumée durant un entraînement facile. Un petit pincement sur le côté du genou droit. J'ai continué, le pincement est disparu. Le dimanche précédent le demi, une lumière rouge s'est mise à flasher durant ma dernière longue sortie. C'était plus qu'un pincement. J'ai pensé arrêter et retourner sagement à la maison mais je portais mes lunettes d'endorphines (mes lunettes de droguée) alors la lumière n'était pas si crue, si aveuglante. Avec un peu de marche, de course facile, j'ai pu faire l'entraînement. Sauf qu'à la fin, je savais que quelque chose ne tournait pas rond.

S'en est suivie une montagne russe de questionnements durant la semaine sur ma participation au demi-marathon et deux traitements chez mon chiro. Mardi, je devais tester la papate avec un petit 5 k de course facile. J'ai couru 2k et j'ai arrêté, sentant l'inconfort arriver. Après cet essai très peu concluant, c'était clair pour moi qu'il n'y avait pas de demi. Puis, deux jours plus tard, Chiro avait suggéré un autre test. J'ai alors réussi à faire 7 k sous le beau soleil d'automne, sans vraiment d'inconfort. Un autre traitement le lendemain. Chiro ne me garantit pas que je ne vais pas sentir ma bandelette.

A la lumière de cet essai plutôt positif, j'ai alors reconsidéré ma décision. Il y avait un risque, soit. Mais je croyais sincèrement que ce risque était raisonnable. Je suis donc allée chercher mon dossard le samedi et me suis préparée pour la course du lendemain. Ce qu'il y a de bien avec ces montagnes russes sur la participation à une course, c'est que lorsque la vie nous donne une p'tite chance d'y participer, on la remercie et on en profite vraiment.

Au moment du départ, j'étais très confiante. Je n'avais pas de doute, je ne me questionnais pas à savoir si je devais être là ou non. Je savais qu'il y avait un risque mais mon pif me disait qu'il n'était pas assez élevé pour que je ne m'essaie pas. Mon objectif en était un de temps. Malgré le début de blessure, je ne voulais pas finir ce demi, je voulais faire le temps prévu. Et dans mon for intérieur, je savais que je devais prendre l'accotement en cas de douleur trop intense.

J'étais survoltée au départ, j'ai vraiment eu un beau rush d'adrénaline. La superbe température, le beau parcours, mes jambes qui roulaient super bien, qui accéléraient sur demande, la papate qui suivait, j'avais de bonnes sensations. Je crois que cette distance est pour moi, j'adore courir à ce rythme assez soutenu mais moins qu'un 5 k ou 10 k. Je tentais de trouver une partie d'accotement au niveau pour ne pas surcharger ma bandelette. Pas évident. La bonheur a pris un peu l'bord au km 4 où les premiers signes sont de douleur apparus. Gérables, ils étaient gérables.

Alors j'ai continué, encore une fois confiante que je pouvais passer à travers, que le jeu en valait la chandelle. Au km 9 environ, on quittait l'asphalte pour entrer dans un secteur boisé en poussière de roches. Le sentier se faufilait à travers la forêt. Magnifique avec les couleurs d'automne. Mais avec une bandelette irritée, c'est le genre de terrain qui fait mal, parce qu'irrégulier. Ensuite, pour reprendre l'asphalte du quartier résidentiel, les coureurs franchissaient une distance d'environ 20-30 m sur une surface gazonnée, assez instable. Ayoye, la B n'a pas aimé pantoute. Ce fût le début de la fin.

J'avais mal mais l'espoir était encore là!

Une fois franchie cette section, la douleur était vive. On compare souvent la douleur du syndrôme de la bandelette illio-tibiale à un couteau inséré dans le côté du genou. Le couteau m'empêchait de plier le genou, je n'étais plus capable de tolérer la douleur alors j'ai marché un peu, 10-20 m, je ne sais plus. J'avais franchi 10 k. Il me restait une boucle à faire. Mon temps était super bon, vraiment meilleur que celui prévu. Je me suis bottée le derrière. Allez, essaie. Continue un peu.

Je suis repartie à courir. J'ai revu des coureurs que j'avais déjà dépassé. Au km 13 environ, pas très loin de la maison d'un collègue, ça faisait vraiment mal. J'ai arrêté. J'ai marché un peu. J'ai essayé de reprendre. Peine perdue. La jambe ne suivait plus. Elle ne pliait plus. La course était impossible.

J'ai sangloté. J'ai regardé les coureurs défiler devant moi. Il y en avait beaucoup. Un de ceux-ci a ralenti, m'a demandé si ça allait. C'était un beau geste mais oui, ça allait. J'avais le coeur en mille miettes mais il n'y avait rien de si grave. J'ai marché vers la maison de mon collègue en essuyant quelques larmes. Il était à l'extérieur avec sa femme. Je lui ai demandé de venir me mener au point de départ. Il a compris que ça n'allait vraiment pas. Ce n'était qu'à environ 3-4 km, mais je n'avais pas du tout envie de les parcourir à pied en sens inverse.

Une fois déposée près du site principal, j'ai retiré mon dossard. Je suis allée ramasser mes choses que j'avais cachées derrière un stand. Je pleurais de rage. C'est la première fois que je ne complète pas une épreuve. Et le comble, c'est que ma bandelette était tendue et irritée. Ce qui n'était qu'un début de blessure s'était transformé en blessure en bonne et due forme. J'entendais la musique, les cris des gens, je voyais les coureurs du 10 k qui avaient terminé leur course, sourire aux lèvres. En boitant légèrement, j'ai tout de suite quitté le site. Avec un couteau dans le genou et un autre qui me vrillait dans la plaie du DNF, je suis retournée à ma voiture, à ma maison.

J'avais de la famille qui m'attendait alors je n'ai pas eu trop le temps d'être triste. J'ai vu ma fille, elle m'a demandé comment la course s'était déroulée. Mal...je n'ai pas fini. 

Elle m'a rappelé que c'était comme son championnat. En février 2012, ma fille s'était fracturée le poignet et n'avait pu se qualifier en solo pour le championnat québécois de nage synchro. Pas besoin de vous dire que cette année, elle avait le couteau din dents. Elle voulait se qualifier et un podium était même envisageable. Elle s'était donc qualifiée. Mais le matin même de la compétition, elle toussait beaucoup. En fait, elle toussait depuis quelques jours et ne feelait pas. Rien de grave, un virus...Mais avec la nervosité, la toux, le sirop, elle a vomi devant tout le monde sur le bord de la piscine (gênant pour elle, vous dites ?) et n'a pas pu faire son solo. Elle a trouvé ça dur. Elle a pleuré. Mais elle s'est retroussée les manches et a réalisé une belle performance avec sa duette et  son équipe dans les heures qui ont suivi.

Oui, de réfléchir à cet événement m'a fait réaliser que ma p'tite mésaventure n'était pas grand-chose. Ce n'était pas la compétition la plus importante de ma saison même si elle revêtait une signification particulière. En fait, j'ai fait beaucoup d'efforts pour m'améliorer cette année, pour être plus raisonnable. Je voulais une saison sans blessures. La participation à ce demi-marathon me donnait l'impression de pouvoir tourner la page, me donnait l'occasion de me prouver à moi-même qu'en faisant les choses intelligemment, je n'étais pas condamnée aux courtes distances de triathlon. Et juste au moment où cet objectif se concrétisait, je me suis enfargée.

La douleur à la B a été lancinante le lendemain de la course mais aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. Je peux marcher sans boiter, ce qui m'encourage. Plusieurs personnes m'ont écrit et dit des beaux mots d'encouragement et j'ai apprécié ces attentions. Je me rends compte que le pire n'est pas pas le DNF (c'est derrière moi) mais bien la blessure et le questionnement sur le retour. Vais-je traîner cette blessure ou guérira-t-elle rapidement et sans séquelle ?

Pas trouvé de photos de pieds sur
une bavette de poêle! 
On ne peut le savoir, on ne peut le prédire. Chaque chose en son temps, ma chouette. Et là, il est temps de profiter de mon congé annuel bien mérité. De me pogner le beigne. D'écouter la télé le soir. De boire du vin (excellente idée, je vais me verser un verre tout de suite). De faire plaisir à ma fille en décorant sa chambre. De faire le ménage dans mes trucs de triathlon. De prendre un rendez-vous chez la nutritionniste et avec Daniel pour me faire positionner sur mon vélo de route d'intérieur. D'essayer des nouvelles recettes. De yogater (un terme inventé dans ma demeure pour remplacer faire du yoga). D'écrire les milles et uns billets que j'ai en tête.

Je pense que vous avez compris le principe, n'est-ce pas ? 

lundi 30 septembre 2013

Contre-la-Montre Route des Lacs

Ça faisait longtemps que je voulais faire une course de vélo «contre-la-montre». Mais ça n'adonnait jamais et honnêtement, ça ne me disait rien de faire 1 h 30-2 h de voiture pour faire une course de 15-20 minutes. Mais en fouinant sur Facebook il y a quelques semaines, voilà-ti-pas que je tombe sur une invitation à un CLM à St-Elie-de-Caxton (oui, le St-Elie de Fred Pellerin, si vous vous le demandez). Et en prime, le parcours proposé était un magnifique tronçon de route nouvellement pavée que j'ai fait plusieurs fois lors de mes longues rides cet été. Comme il ne s'agissait pas d'une course fédérée, nul besoin de faire ajuster mon positionnement de vélo aux normes UCI. Bingo! Cette course, c'était parfait pour moi. Je me suis inscrite sans hésitation. 

L'épreuve se composait d'un 10 k individuel dont le départ s'effectuait de St-Elie jusqu'au village de St-Mathieu-du-Parc. Après une petite pause rafraîchissement, les cyclistes retournaient vers St-Elie, mais en duo cette fois. On pouvait donc drafter et essayer le plus possible d'améliorer notre temps individuel, mais en faisant le trajet inverse. Ma partenaire pour l'épreuve d'équipe était Partner, une nouvelle amie dont je vous ai parlé ici. 

Dans les deux semaines précédant cette course, Coach avait mis des entraînements «préparatoires» à ce CLM. En d'autres termes, des entraînements de vélo que je trouvais plutôt difficiles, avec des intervalles à l'intensité de cette épreuve. Un 10 k en vélo, faut faire ça dans l'tapis. Plus intense qu'un 20 k de triathlon sprint, d'autant plus qu'il n'y a aucune raison de s'économiser pour la course à pied. J'étais donc prête et en bonne forme pour cette course.

Il n'y avait aucun enjeu pour ce CLM, sauf peut-être faire de mon mieux et m'amuser. Je me suis néanmoins rendue compte en arrivant sur le site que j'étais un tantinet nerveuse. A preuve, je suis allée 3 fois aux toilettes faire un ti-pepi dans l'espace d'une demi-heure. Un signe qui ne ment pas. Avant d'aller se réchauffer, Partner et moi sommes allées voir les heures de départ. Dans un CLM, les participants partent à tour de rôle (dans ce cas, aux 30 secondes) et on a pas le droit de drafter, évidemment. Je constate que je suis deuxième à partir. L'ordre de départ se faisait à partir de la vitesse que l'on croyait pouvoir faire à l'inscription. Shit, j'avais pas pensé que la valeur inscrite sur la feuille avait cet impact. Tout d'un coup, je me trouvais pas mal ambitieuse avec mon 35-36 km/h.

Après un petit réchauffement dans le secteur, ma partenaire et moi sommes allées se placer avec les autres femmes pour attendre notre départ. C'était pour la majorité des cyclistes. De bonnes cyclistes. Là, je stressais. Je voulais pas me faire dépasser, mon orgueil me disait que peu importe le temps que j'allais faire, l'idée était de ne pas me faire dépasser. Je me suis rendue compte juste avant de partir que j'avais les mains qui tremblaient. Bien. Je me suis dit que c'était des dispositions pour faire une bonne performance.

Au départ, je n'ai pas osé clipper mes deux chaussures et m'accoter sur le ciment pour partir un peu comme les coureurs aux Jeux Olympiques. Bin, j'aurais dû. J'ai glissé, éprouvé un peu de misère à clipper mais une fois partie, j'ai mis le turbo. Je dois avouer ne pas me souvenir de grand chose mise à part d'avoir été très essoufflée, d'avoir eu très mal aux cuisses et de ne m'être jamais retournée. Je connaissais le parcours, alors il n'y avait aucune hésitation dans les courbes et les descentes. On r'garde en avant. Quand j'ai vu le drapeau du fil d'arrivée, j'ai poussé encore et encore. 16 43. Contente. La cycliste de derrière ne m'avait pas rattrapé. Victoire. En prime, une troisième place chez les femmes.

Ensuite, ce fût la pause dans un petit parc de Saint-Mathieu. On nous a offert de la boisson énergétique maison et des barres énergétiques. Partner et moi avons eu l'occasion de jaser un peu, ce qui fût agréable. On est ensuite retournées mouliner et on est allées se placer pour notre départ en équipe. La stratégie proposée par Partner était de se relayer à une minute d'intervalles environ. Il fallait aussi se surveiller lors des montées pour éviter de larguer l'autre moins rapide dans les montées (moi, en général). D'accord.

On est partie sur les chapeaux de roue, en donnant notre 110%. Au fil des kilomètres et au gré des dépassements, on s'encourageait avec le souffle qu'il nous restait. Les cuisses faisaient encore mal. Contrairement à ce que je croyais, le retour était un peu plus difficile. Lorsqu'on a vu le fil d'arrivée, j'étais en avant et je lui ai dit: Go, vas-y! Car je croyais que c'était le temps de la première personne à traverser le fil d'arrivée qui déterminait le temps final... euh... je viens de lire que c'était le temps de la deuxième... Excuses plates Partner... Évidemment, que c'est le temps de la deuxième, qu'est-ce qui m'a passé par la tête? Ça devait être le surplus d'acide lactique...

Ensuite, on a eu droit à un délicieux repas au resto Au rond coin. Quel bel accueil! Quelle belle façon de promouvoir le vélo et sa municipalité! Je dois vous dire que j'ai eu beaucoup de plaisir à rouler en ce beau samedi ensoleillé. L'organisation était géniale, les bénévoles très sympathiques. Vraiment un bel événement.

Merci Partner. Je vais lire les règlements attentivement l'an prochain, promis.

dimanche 8 septembre 2013

On est tous des winners...

Ce week-end, il y a beaucoup de monde qui racait. Mais pas moi. J'aurais bien aimé parce que j'ai le grrrr dans le tapis ces temps-ci. J'ai vu plein de messages passés: particulièrement des félicitations chaleureuses à des athlètes qui avaient fait des podium. Mais rien sur ceux qui participaient, qui y étaient, les 100, 200, 300 autres athlètes. Comme s'ils n'y avaient pas droit, eux, à ces bravos publics.

Donc, à tous les athlètes ont racé cet été, je lance un méga-bravo! Le bravo s'adresse aussi aux athlètes qui ont podiumé (mais pas parce qu'ils ont podiumé). 

Bravo de vous lever tous les matins, de faire votre journée et de vous entraîner le soir venu ou avant d'aller au boulot;
Bravo de le faire quand ça vous tente pas;
Bravo d'avoir su gérer vos bobos d'entraînement;
Bravo d'avoir combattu vos démons de course, quels qu'ils soient: pour certains, c'est la natation, pour d'autres c'est une blessure qu'on a peur d'aggraver ou de voir resurgir;
Bravo de donner un modèle d'adulte actif à vos enfants et à votre entourage;
Bravo d'avoir respecté votre plan de course, d'avoir amélioré vos temps;
Bravo d'avoir perdu du poids et de vous sentir plus en forme que vous ne l'avez jamais été;
Bravo de continuer, de perséverer à vouloir vous améliorer même si c'est dur, même si vous n'avez pas toujours les résultats que vous escomptez, même si vous suez votre vie;
Bravo de vous présenter sur une ligne de départ, de vous challenger;
Bravo de donner le meilleur de vous-même.

Je sais que c'est cu-cul mais j'ai envie de vous dire qu'on est tous des champions.