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samedi 26 avril 2014

Prête, pas prête ? J'y vais ?

Lorsque nous avons planifié la saison 2014, Mme Coach a proposé que je participe à un demi-marathon tôt en saison (mai). Je lui ai fait alors part de mes réserves: que je me suis souvent blessée au printemps, que l'important est d'être en forme pour les triathlons, que c'est ma priorité, blablabla. Et j'ai laissé aller, me disant que je déciderais plus tard selon la tournure des événements.

Voilà. Le plus tard est arrivé. Il faut que je me décide, il faut que j'me branche. Mme Coach a même proposé des courses plus tard en mai pour me permettre d'être mieux préparée, plus confiante. Mais il reste que je suis très incertaine face à ma participation. J'ai connu une belle période de course sans blessures au cours des derniers mois. Le volume de course a augmenté de façon assez progressive. Tsé, ça va assez bien. Je suis peut-être un peu moins prête que je l'étais à l'automne dernier (et encore!) mais je suis en forme, je n'ai pas mal nulle part. Un jour, je me dis que je vais le faire, le lendemain , je reviens sur ma décision. Je pèse le pour et le contre. Je sais que pour plusieurs, faire un demi, y a rien là, c'est une partie de plaisir, c'est une pinotte. Mais malheureusement, ce n'est pas mon cas.

L'évolution de mon kilométrage de course à pied
hebdomadaire de novembre 2013 à avril 2014

C'est certain que j'ai encore sur le coeur mon DNF de l'automne et je crains beaucoup de revivre les mêmes déceptions. La convalescence a été longue. Il y a une p'tite cicatrice qui est bien présente (au sens figuré et peut-être aussi au sens propre). Je m'imagine à nouveau dans cette situation. Ce ne sont pas des pensées très positives. Je croyais qu'écrire ce billet me permettrait d'y voir plus clair mais non, je ne suis pas plus avancée que lorsque je l'ai débuté.

Je vais donc terminer ça en queue de poisson. J'ai une longue sortie de course à pied demain, je vais avoir le temps d'y penser. A suivre dans un prochain épisode! :)

dimanche 5 janvier 2014

Natation 101

J'ai revu hier par hasard une connaissance sportive. Elle est blessée depuis novembre dernier (je compatis) et elle nage pour garder la forme (excellente idée). Le triathlon l'appellera peut-être... qui sait ? Elle voulait savoir à quoi ressemble un entraînement en piscine pour un triathlon, si je faisais partie du club de triathlon et pour quelle distance je m'entraînais. Je me suis dit qu'une réponse par le biais de mon blogue me permettrait de développer davantage. Aussi, je me dis que si quelqu'un se pose ces questions, d'autres peuvent aussi se les poser. Alors, à l'eau! 

Entraînement de natation pour le triathlon
Par où commencer ? Un entraînement de natation pour le triathlon n'est pas si différent d'un entraînement de natation «standard». En fait, il faut travailler plusieurs composantes pour améliorer sa nage que l'on soit nageur ou triathlète: la vitesse, l'endurance, la puissance, la technique. Evidemment, un triathlète voudra travailler davantage le style crawl que les autres styles de nage mais pour ma part, j'aime intégrer d'autres styles de nage (surtout le papillon, même si c'est dur!) car je trouve que ça taxe moins les épaules.

Voici un exemple de séance de «triathlète» que Madame Coach m'a fait faire cette semaine. Le style est crawl sauf exception:

Warm-up
200 m crawl
200 m kick individual medley (50 m papillon-50 m dos-50 m brasse-50 m crawl)
200 m (50m godille* avant-50 m crawl)
4 x 50 m progressif par 50 m (de la zone 2 à la zone 5 en prenant 20 secondes de repos entre les 50 m)

Main set
4 x 50 m zone 5 avec les palmes (25 m kick hydro (sans la planche) -25 m swim) repos de 30 secondes entre les 50 m
200 pull* très facile pour récupérer
2 x (5 x 100 m zone 4 avec un repos de 25 secondes)
La première série est avec palmes, l'autre est avec les palettes*. Entre les deux séries, faire 100 m dos pour récupérer.
200 pull zone 1 + 500 pull zone 2

Cool-down
300 m très facile, style au choix

Total: 3300 m  
Quelques références:  pull   godille  palettes  kick 

Aussi, lorsque le beau temps se pointe le nez, il faut sortir nager en eau libre lorsque c'est possible. Cela permet d'apprivoiser cet environnement: la noirceur, la solitude, les vagues, la température de l'eau. Mais comme vous pourrez le lire ici dans cet excellent article, la préparation se fait principalement en piscine. Finalement, il est possible de recréer en groupe les conditions de départ d'un triathlon et le chaos qui s'en suit. C'est le genre d'entraînement qu'on peut faire avec un club de triathlon.

L'importance de la technique
Lorsque j'ai commencé le triathlon, je faisais mes séances de natation seule. J'ai requis les services de M. Coach à quelques reprises pour des séances de corrections techniques qui furent extrêmement bénéfiques. Votre ami de corridor (ou gérant d'estrade de corridor) peut bien vous conseiller mais tant qu'à moi, je préfère une ressource compétente en la matière. Cela permet de mettre l'emphase sur les points à corriger qui sont prioritaires et qui feront vraiment une différence. En fait, il y a tellement d'éléments techniques à maîtriser qu'on peut facilement se perdre. Mieux vaut travailler quelques points à la fois qu'essayer de corriger plusieurs éléments en même temps et se décourager. Maintenant que je nage avec les Maîtres-nageurs, je bénéficie d'un oeil qui me corrige plus régulièrement et je dois avouer que je l'apprécie beaucoup. J'ai déjà entendu des gens dirent: je vais nager avec les Maîtres lorsque je saurai bien nager. Erreur: pour constater des améliorations en natation, il faut nager mais surtout apprendre à bien nager. De plus, les coachs peuvent adapter les entraînements selon l'expérience des nageurs et dans certains cas, faire davantage de correction à ceux qui en ont plus besoin. Pourquoi attendre ? Donc, je ne saurais trop recommander aux nouveaux nageurs qui ont envie de s'investir de se joindre à un club, de prendre un cours ou de requérir les services d'un entraîneur de natation privé.

Club de triathlon ou maître-nageur ? 
Les fidèles lecteurs savent que je nage avec les Maîtres-nageurs de mon coin depuis 2 ans. J'aurais aimé nagé avec le club de triathlon. Mais les entraînements se déroulent le matin et mon horaire familial fait en sorte que c'est plus facile pour moi de nager le soir que le matin. J'aime bien m'entraîner comme une nageuse et savoir que je suis (presque) capable de faire tout ce qu'ils font. Je dois avouer à avoir de la difficulté avec les virages dos et je ne fais pas d'effort pour m'améliorer. J'hais avoir de l'eau dans le nez. Les coachs adaptent lorsque possible les entraînements pour travailler sur de plus longues distances (par exemple des set de 400 m). Et à partir du printemps, j'essaie de faire un entraînement axé sur la distance par semaine. L'an dernier, il est arrivé que je réalise ces entraînements avec le supervision du coach des Maîtres-nageurs mais généralement, je les fais seule.

Distance
Finalement, je ne dirais pas que je m'entraîne actuellement pour une distance spécifique. Mais comme l'été prochain, j'envisage faire deux demi-ironman et des triathlon olympiques, disons que je m'entraîne pour des distances de 1500 m à 1900 m.

Ressources
Il existe quantité de ressource sur le net en lien avec la natation. Mes préférées sont les suivantes:

Go Swim pour la qualité des capsules vidéo et les explications. Il y a aussi des exemples de séances d'entraînement.
Swimsmooth  qui présente beaucoup d'informations et de trucs sur la technique. Simple et efficace.

Au plaisir de vous croiser sur le bord de la piscine, amis lecteurs! 

samedi 23 novembre 2013

Gros changements

N'ayez crainte, je n'ai pas déserté mon blogue. Après avoir vous voir lancé un cri du coeur il y a quelques semaines, comment pourrais-je vous faire ça ? Mettons que je suis juste un peu moins inspirée ces temps-ci. En fait, il y a du nouveau dans ma vie sportive mais je ne sais pas trop comment l'aborder. 

Autant se jeter à l'eau. C'est frette, ça saisit, mais après quelques secondes, on se réchauffe! 


Alors, voilà: j'ai changé d'entraîneur. Je ne m'étendrai pas sur les raisons qui m'ont mené à cette décision. J'ai beaucoup, beaucoup réfléchi avant de faire ce changement. Trois ans d'habitude, plus de 150 planifications hebdomadaires, des centaines de courriels échangés... mettons que ça n'a pas été facile. Et puis, le hasard, les circonstances de la vie ont précipité mon choix et j'ai maintenant une Madame Coach. Eh oui, c'est une femme! Je trouve ça génial... et tellement différent!  

Oui, très différent. Je suis devant l'inconnu.  Juste pour vous donner un exemple... Au cours des trois dernières années avec Coach, j'avais toujours un programme de musculation. C'était souvent difficile de me motiver pour le faire, j'avais souvent tendance à skipper une séance ici et là alors qu'il n'y en avait que deux à faire cette semaine. En recevant mon premier programme de Madame Coach... surprise! De la muscu avec le TRX trois fois par semaine... mais entrecoupée de vélo ou de course à pied. OUPS! Bin finalement, j'aime ça. Pour l'instant, les entraînements sont moins longs et moins difficiles que ce que j'avais l'habitude faire... mais je sais que c'est temporaire. Ça me permet néanmoins de me rappeler les sensations d'un corps reposé... la sensation de ne pas être brûlée après les entraînements. C'est l'fun. 

Lorsque j'ai reçu mon premier programme, le doute m'a assailli. Est-ce que je vais réussir à atteindre de bons résultats quand même ? Quel sera l'impact de ce changement d'entraîneur et d'approche sur mes performances ? Je prenais conscience à quel point je sortais de ma zone de confort. On lit souvent qu'on doit faire confiance à son entraîneur... mais je n'avais jamais mesuré vraiment le sens de cette affirmation. Maintenant, si. En grande fi-fille, j'ai fini par me raisonner: j'ai choisi de changer alors je dois lui faire confiance.  NDLR: Coach du mental fait dire qu'il m'a aussi aidé à me raisonner...il a lu ce billet avant sa publication et tenait à y jouer un rôle...ahahah!

J'ai eu cette semaine une rencontre d'évaluation avec Madame Coach. Elle a évalué ma force physique, ma technique de course, ma flexibilité. J'ai clairement un manque d'amplitude au niveau des hanches et un peu moins de flexibilité du côté droit. C'était frappant quand elle me demandait de faire des squats. Elle va me faire travailler ça. J'ai en revanche «beaucoup de qualités athlétiques et une excellente perception de mon corps». C'est l'fun de se le faire confirmer par quelqu'un de compétent en la matière. Je vois déjà des effets de ces séances de musculation plus régulières. Je sens plus de puissance dans ma traction en natation, je sollicite davantage mon dos.

C'est donc une nouvelle aventure qui s'amorce. Je suis vraiment curieuse de voir vers quoi elle me mènera. A suivre...

lundi 5 août 2013

Vacances de triathlète

Cette semaine, le magicien Houdini (lire ma tendre moitié) a paqueté l'auto et nous sommes partis en Gaspésie. Cette fois, j'avais tout mon attirail pour m'entraîner, bien que je sache dès le départ que je ne serais pas en mesure de faire une semaine d'entraînement "normale": c'est les vacances avec les enfants et c'est la priorité! 


La course est définitivement l'activité la plus pratique lors de vacances en famille. Traîner des espads, ça prend pas trop de place. On peut s'esquiver une heure, faire son entraînement et au retour, c'est ni vu, ni connu. En prime, on découvre de nouveaux coins, de nouveaux paysages, des nouveaux sentiers. Ça permet de sortir de la routine et ça fait du bien.
Petit Loup et Coach du mental à Forillon
Pour ce qui est de la natation, c'est aussi fort agréable mais ça demande un peu plus de planification: un plan d'eau adéquat et de la surveillance. Personnellement, j'aime bien avoir quelqu'un à proximité quand je nage en eau libre. J'étais très optimiste face au temps que je pourrais consacrer à la natation mais j'ai été un peu déçue. 

Le lendemain de notre arrivée, nous sommes allés à la plage près du camping pour une petit baignade dans l'eau très froide de la Baie de Gaspé. En ce début de soirée, la mer était très calme. Je voyais les algues danser au gré des vagues dans l'eau claire. Mais je n'étais pas seule à trouver que c'était une belle soirée pour nager. Deux petits phoques curieux me faisaient de l'oeil. 

Le départ
Oups... il y a un phoque! 
Il était de plus en plus curieux!

De plus près...

La baignade s'est terminée après 20 minutes car je trouvais que les p'tites bêtes s'approchaient pas mal trop à mon goût! 

Notre périple nous a par la suite amené dans la Baie-des-Chaleurs. Je croyais bien pouvoir nager car je le fais chaque année. Je vous laisse regarder cet extrait qui vous permettra de constater que d'autres bêtes un peu gélatineuses cette fois ont gâché mon plaisir...


J'essayais de naviguer en regardant devant moi mais non, il y en avait trop. Des méduses, des grosses, des petites, toutes rouges et visqueuses se balançaient dans l'eau, en attendant de s'échouer sur la grève. La baignade s'est terminée quand j'ai mis la main dans l'une d'elles et que je me suis un peu brûlée. Je me suis alors dit qu'en recevoir une en plein visage ne serait pas très agréable.

En train de retirer les fils de la méduse sur ma main
Heureusement, le vélo a été génial. J'ai pu roulé deux jours et j'ai emprunté le même parcours, soit la pointe de Miguasha. La route est belle, tranquille, avec des côtes et des côtes. Parfait, j'aime ça les côtes!  Comme je n'avais pas d'appareil photo avec moi, je n'ai pu prendre de photos. J'ai voulu y retourner pour prendre quelques images de la route, des paysages, mais il pleuvait. Dommage car c'est vraiment magnifique. Voici quand même Miguasha sous la pluie.
On voit un p'tit bout d'asphalte

Des 14-9%, c'est pas commun! 

Des 12%, il y en a plusieurs sur le parcours

Sur le fait d'une côte, on peut voir Dalhousie, au Nouveau-Brunswick
mais sur cette photo, le temps est trop gris...:(

Le quai 

Vue du quai

Le parc national de Miguasha

Les falaises rouges. Encore là, on voit pas très bien.
Dommage, car c'est assez impressionnant! 

De retour maintenant à la maison pour une autre semaine de vacances... et d'entraînement!

Bonnes vacances à tous!

dimanche 28 juillet 2013

Triathlon 101: J'ai envie de faire du triathlon mais...

Quelqu'un de mon entourage m'a écrit pour me dire qu'elle aimerait pratiquer ce sport mais qu'elle avait des questions. Je lui ai suggéré de me faire part de ses questionnements et que je pourrais y répondre par l'intermédiaire de mon blogue. Je fais la mise en garde que je fais chaque fois: je ne suis pas une experte, je me réfère à mon expérience, à ce que j'ai appris aux cours des dernières années. J'ai encore beaucoup à apprendre.

Volume d'entraînement par semaine
Pour le monde ordinaire (lire les groupes d'âge), le volume d'entraînement varie selon plusieurs facteurs: expérience, disponibilité, objectifs (participation ou performance), distance préparée (Ironman ou sprint ?). Dans mon cas, je faisais environ 8 heures par semaine à ma première année, 9-10 heures à ma deuxième et maintenant, 11-12 h avec des semaines à 13 heures. J'aurais eu beaucoup de difficultés à m'imposer une charge de 12 heures par semaine dès ma première année car je n'avais pas l'habitude m'entraîner un si grand nombre d'heures. Mais on peut aussi participer à des triathlons en faisant moins d'heures d'entraînement, il n'y a pas de règlement à ce sujet !

Semaine typique d'entraînement
En temps normal, je prépare mes semaines et j'essaie de placer:
  • 2 à 3 séances de natation
  • 3 séances de course (dont une de bricks)
  • 4 séances de vélo (dont une de bricks)
  • 1 séance de musculation
Pour les nouveaux lecteurs, les bricks sont des enchaînements de natation-vélo ou de vélo-course. Evidemment, certains peuvent investir davantage de temps en natation, en vélo ou en course. Tout cela dépend des forces/faiblesses de chacun et encore là, des objectifs poursuivis.

Club ou entraîneur ?
C'est une bonne question et je ne suis pas la meilleure pour y répondre puisque je n'ai jamais fait partie d'un club. J'aurais probablement opter pour un club si j'avais eu une disponibilité qui me permet de me rendre aux entraînements. S'entraîner en groupe est motivant et on peut y rencontrer des gens qui partagent notre passion. L'autre avantage est probablement le fait qu'avoir un entraîneur que tu vois te permet d'obtenir un feed-back régulier, par exemple sur ta technique. 

D'un autre côté, j'aime beaucoup la formule avec un entraîneur personnel: la planification de l'entraînement est adaptée à tes besoins, à tes objectifs. Bien que j'aime m'entraîner en groupe (du moins en natation), j'apprécie aussi beaucoup être dans ma bulle et m'entraîner seule (quoique ce soit possible de s'entraîner seul dans un club... on est pas toujours obligé de faire des entraînements de groupe). De toute façon, lors des courses, j'ai pour mon dire qu'on est seul avec soi-même. Aussi bien s'habituer à se motiver seul. 

Comment on se trouve des partenaires d'entraînement ?
C'est un volet que je n'ai pas beaucoup développé puisque mes disponibilités sont assez restreintes et je ne veux pas avoir une «contrainte» supplémentaire. Ceci étant dit, si tu décides de faire partie d'un club, tu vas certainement y rencontrer des partenaires d'entraînement. Récemment, Coach m'a suggéré le nom de deux femmes qu'ils entraînent avec qui je pourrais avoir du plaisir à pousser en vélo. Il ne nous reste plus qu'à trouver des plages horaires qui nous conviennent!

Déroulement d'une compétition
Idéalement, tu étudies le parcours avant la compétition. Ces documents sont disponibles sur le site internet de la compétition et tu consultes l'horaire. Tu arrives tôt, genre 60-90 minutes (et plus, ça dépend de toi) avant le début de la course. Tu te rends sur le site et tu vas à la table des inscriptions. Normalement, il te donne ton numéro de course et un sac avec des cossins, et probablement ton casque de bain que tu devras porter lors de la natation. Ensuite, tu te rends à la table des puces chercher ta puce que tu enfiles autour de ta cheville pour ne pas la perdre et tu te fais marquer. Les bénévoles inscrivent ton numéro sur tes bras et tes jambes. Tu vas installer tes choses dans la zone de transition. Il arrive que les places soient attitrées d'avance, d'autres fois non. Si tu rentres ton vélo dans la zone de transition, tu ne peux le ressortir qu'après la course, alors c'est à toi de voir si tu veux aller rouler dans le coin comme réchauffement. Si tu as des questions, il y a plein d'athlètes très gentils qui vont y répondre dans la zone de transition. Il y aussi les officiels de Triathlon Québec avec les dossards bleus qui peuvent répondre aux questions sur le parcours. Une fois la transition installée, c'est l'attente. C'est le moment aussi pour te repérer dans la zone de transition: je rentrerai ici, je quitterai là, je rentrerai ici avec mon vélo, je sortirai là pour la course, etc. S'il fait chaud, tu te tiens à l'ombre et s'il fait froid, tu te gardes au chaud :) Logique, hein? Finalement, quelques minutes avant le départ, il y a une petite réunion à laquelle les athlètes assistent avec le rappel des règlements et sur le parcours. Et après, c'est le départ. Tu fais de ton mieux et tu t'amuses!


Se pratiquer aux transitions entre les sports
Pour ça, il faut simuler une transition en entraînement. Tu t'installes une petite zone avec tout ce dont tu auras besoin et tu te pratiques. Lorsqu'on fait des bricks, c'est l'occasion idéale de pratiquer ses transitions.


Exemple de transition vélo-course:
J'arrive en courant avec mon vélo, je le parke, je retire mon casque, je mets mes espads, je ramasse ma casquette et ma ceinture avec mon dossard, je me mets à courir, je mets ma casquette et j'attache ma ceinture. 

Je te suggère aussi de te pratiquer à enlever ton wet-suit mouillé le plus rapidement que tu le peux :) A force de le faire, on développe des trucs.

Comment s'est passé ta toute première compétition ? 
Assez bien, j'étais bien entraînée. J'avais choisi Trois-Rivières comme première épreuve parce que la natation se déroule dans une grande piscine extérieure. La natation s'est bien passée, idem pour le vélo. A la course, j'ai fait 6 tours au lieu des 5 prévus donc...6 k au lieu de 5. J'étais très fière de moi au fil d'arrivée!

Est-ce vrai que la natation est dangereuse (coups, ça pousse, etc.) ? 
Dangereuse ? Prendre l'avion est dangereux, rouler en auto est dangereux. Je t'accorde que lors départs de masse (et je n'ai connu que des petits départs avec des femmes), ça brasse. Il faut être à l'aise dans l'eau et faire sa place. On peut se faire accrocher, se faire bousculer un peu, recevoir un coup sur le tête. Petite anecdote à ce sujet: lors d'un triathlon, je me souviens d'une femme qui avait crié aux autres femmes avant le départ: Ok, les filles, on va toutes travailler demain matin !  Evidemment, si tu es craintive, tu te places à l'arrière. Plus tu es en avant, plus ça brasse. Une fois dans l'eau, rien n'empêche de faire quelques brasses pour prendre son souffle et te trouver une trajectoire moins achalandée! 

La course est mon sport le plus faible et plusieurs disent qu'il faut être coureur pour être triathlète ? 
Ah bon? Moi je pensais que pour être triathlète, il fallait nager, faire du vélo, courir et faire des transitions rapides...Sérieusement, j'ai déjà entendu cette affirmation et je trouve ça dommage que ça empêche des non-coureurs à devenir triathlète. C'est peut-être vrai au niveau élite mais il y a des athlètes de tout âge et des gens de tous les gabarits qui font de triathlon. Aussi, si la course n'est pas ton fort, tu auras un bon potentiel d'amélioration. Tu vas peut-être te surprendre et découvrir que la course est finalement une de tes forces!

Bon triathlon! 

samedi 25 mai 2013

Ce que femme veut...

Le nouveau maillot
En arrivant à la maison à 17 h, je me prépare pour être prête à quitter pour aller nager à l'arrivée de la gardienne prévue pour 17 h 30. Vers 17 30, j'attends. Vers 17 h 35, je l'appelle chez elle. Ça ne répond pas. Je me rends chez elle puisque ce n'est pas loin de chez moi. Sa mère (qui avait pris l'engagement pour sa fille la veille) me dit qu'elle avait oublié que la petite avait une activité avec une amie. Génial!
Je retourne chez moi. Pas tant fâchée de m'être fait poser un lapin (car ce sont des choses qui arrivent) que frustrée de ne pas pouvoir aller nager. Je me mets sur le téléphone, d'un coup que je trouverais une gardienne. Finalement, après plusieurs appels, l'une d'elles me dit qu'elle peut venir. Embarque Petit Loup dans la voiture pour aller la chercher chez elle. Reviens à la maison. Explique les consignes. Enfin, je pars.
Arrivée à la piscine, je me rends compte que j'ai oublié ma carte pour entrer. Pas grave, la préposée me demande mon nom et inscrit cet oubli à mon dossier. Interminable. Une fois dans le vestiaire, j'ouvre mon sac. Inscrire ici quelques bon sacres, j'ai oublié mon maillot ! 
Pas question que je manque ma piscine, je pars en courant à la petite boutique d'articles de sports qui est dans le bâtiment et je dis à la vendeuse en entrant qu'elle n'aura jamais vu une fille acheter un maillot vite de même. Je fais deux-trois essais et je tombe sur le bon numéro.
Je repars en courant dans le vestiaire me changer et j'arrive sur le bord de la piscine vers 18 h 30. Il me reste 1 h pour nager car je dois quitter à 19 h 30 pour aller chercher Sirène après son entraînement. Je modifie la séance que j'avais à faire. 
Une fois plongée dans l'eau, je dois dire que j'ai vraiment apprécié toute les minutes de cet entraînement: j'étais très contente d'y être et de le faire. Je réalise que ma vie est souvent un peu folle mais je l'aime comme ça et je ne la changerais pas. 
Et tout le monde m'a dit que mon nouveau maillot était super beau. 

samedi 2 mars 2013

Changement de cap

Je vous avais partagé il y a quelques semaines que j'étais en réflexion à savoir si je poursuivais ma préparation pour Tremblant 70.3 ou pas. Cette décision est prise. 

Il n'y aura pas de longue distance pour moi... cette année.

On est maintenant à la fin février et je ne suis pas en mesure de prendre mon envol côté course à pied et d'allonger les distances. Depuis que je m'entraîne en triathlon, j'ai constaté que j'ai beaucoup de difficultés à passer le cap du 30 k de course à pied par semaine. En fait, je suis capable de le faire mais je ne suis pas en mesure de le maintenir sur une longue période. Mon corps crashe... tout simplement.

Vous savez, quand j'ai débuté l'entraînement en triathlon, mon corps n'avait pas l'habitude d'un grand volume d'entraînement. Il y a beaucoup de triathlètes adultes qui arrivent dans ce sport via une porte d'entrée sportive comme la course à pied ou le cyclisme et qui ont des heures et des heures d'entraînement dans l'corps. Ce n'était pas mon cas. J'ai dû bâtir une fondation sur pas grand-chose et ce, dans les trois sports. Et je l'ai bâti vite pas mal.

Tout ça pour dire que ma relation avec la course à pied a été plutôt chaotique depuis que je m'entraîne en triathlon. J'ai fait beaucoup de «damage control» comme j'aime à dire, je me suis fait du sang de cochon à savoir si je serais en mesure de faire tel entraînement, de faire telle semaine d'entraînement ou si je serais en mesure de performer en course à pied lors de tel triathlon. Mais...je ne suis pas payée pour ça et je suis sensée faire du triathlon pour le plaisir. 

En nageant avec les Maîtres-nageurs cet hiver, j'ai pris conscience à quel point s'était agréable de s'entraîner en ayant du fun et que mine de rien, les résultats s'en trouvaient améliorés. Je me suis aussi rendue compte que ça fait deux ans que je ne cours pratiquement pas en été, ni en automne, car je suis blessée ou en arrêt. Je manque les plus belles périodes de l'année et je me ramasse à faire du tapis roulant ou à courir dans la slush. Cette année, j'ai envie de reproduire le plaisir que j'ai à nager en course à pied. 

Evidemment, il faut revoir les attentes. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il faudra résister  à l'envie à pousser la machine (lire augmenter le millage) quand la course ira bien. Mon pari est le suivant: me limiter à un certain kilométrage par semaine, continuer de faire des entraînements de qualité, améliorer ma technique et le plus important: avoir du fun. Je crois qu'avec une formule de ce genre, je pourrai être davantage constante.

Les résultats ?  Bin, on verra. 

vendredi 16 novembre 2012

Ouf!

Entraînement de natation ce soir. Je n'en ferai que deux cette semaine. Je trouve ça plate de réduire le temps de natation, mais il le faut bien. Le vélo et la course sont prioritaires pour moi. 

Les entraîneures ont fait des efforts dernièrement pour adapter certains sets afin que je puisse améliorer mes résultats sur des distances un peu plus longues. C'est aussi une question de mental. Dans ma tête, je peux être rapide sur des courtes distances mais de maintenir l'intensité plus longtemps, je trouve ça particulièrement dur. 

Kaitlin Under Water

Ce soir, j'avais un couloir pour moi, mais aussi un set spécial. Il ressemblait à celui que le reste du groupe faisait, mais en plus long. Je devais faire 5 x (4 x 50 m all-out avec 10 secondes de repos entre les 50 m). Et le temps total devait être égal ou inférieur à mon meilleur temps de 200 m. Rassurez-vous, j'avais un bon deux minutes de pause entre les 4 x 50. 

J'ai souffert: des bras, des jambes, du ventre (oui, ma sandwich ne passait pas...). 

Voici quelques uns des messages scandés par A. à mon endroit durant le set: 
- Mets plus de rythme dans tes bras! 
- Tu peux faire mieux que ça!
- Sors ton kick! 
- Come on, t'es capable, je veux un 2 40 !
- Plus vite, va plus vite! 

Misère. Moi qui voulait me faire pousser en m'entraînant avec un groupe, j'ai été servie ce soir. Je ne lui ai finalement pas donné un 2 40, mais un 2 41 au dernier 4 x 50. Jamais je n'aurais poussé autant seule dans mon couloir, comme l'an passé. Et mes nouveaux amis Maîtres m'ont tous encouragé à mon dernier 50 m. Merci, merci, merci! Croyez-moi, ça m'a permis de mettre le turbo...avec le gaz qu'il me restait...!

L'effet de groupe est impressionnant. L'effet de compétition aussi. Quand on réussit à arrêter de penser à la douleur, à quel point c'est difficile, quand on réussit à remplacer toutes ces pensées qui grugent l'énergie, l'effet est magique. 

A. était très contente des performances de tous et ne s'est pas gênée pour féliciter chacun personnellement. Elle a facilement 15 ans de moins que moi mais ce soir, je me sentais comme une petite fille se faisant encourager par une grande. 



vendredi 5 octobre 2012

Affaires de bonnes femmes

Ce post concerne les affaires dites de bonnes femmes. Alors, les gars, vous pouvez vous risquer mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas averti!
Ne pas niaiser une femme en SPM

J'ai souvent cherché des informations relativement à l'entraînement et aux règles. Oui, oui, vous avez bien lu: les règles. Un sujet dont on entend peu parler. Il s'avère que personnellement, j'ai noté au cours des deux dernières années que mon cycle menstruel affectait mes entraînements. 

Après mes règles, j'ai eu l'occasion de remarquer que je suis très en forme. Les entraînements se font facilement, il y en a jamais assez. Je récupère bien et je suis vraiment une femme bionique. Les jours avant les règles par contre, c'est une autre histoire. Je dors moins bien, je me réveille la nuit et j'ai de la difficulté à me rendormir. Donc, je traîne de la fatigue et ça me demande davantage d'énergie de passer à travers mes semaines, même chose pour les entraînements. Aussi, j'ai des rages de sucre, rages que je comble généralement avec un paquet de réglisses rouges. Très important, ça prend de la Twizzlers rouge. Ah! Chum fait dire que j'ai une humeur de truck (diesel). Et j'ajoute que j'ai la larme facile.  

J'ai donc cherché à trouver des explications logiques à mon expérience personnelle. Je dois avouer que ce n'est pas si évident de trouver de l'information pertinente sur la question. Quand on cherche, on aboutit souvent sur des articles portant sur l'anémohrée ou l'anémie. Mais j'ai persévéré et j'ai trouvé deux articles intéressants de source assez fiables, je pense. 

Ce que je retiens particulièrement de ces deux articles:

  • Le cylce menstruel a une réelle incidence sur les performances, en entraînement ou en course;
  • La phase prémenstruelle est une période où certaines femmes peuvent être plus à risque de développer des blessures, il est donc sage de réduire l'intensité durant ces périodes. De plus, la récupération est moins efficace durant ces deux semaines, raison de plus pour prévoir des blocs d'entraînement plus intensifs durant les deux premières semaines du cycle;
  • Que les besoins en sucre sont plus élevés durant la phase lutéale (14-28ième jours). 
  • La diminution du taux de sucre dans le sang durant la phase lutéale peut diminuer le seuil anaérobie. PS. Le seuil anaérobie se définit à 85-90 % de la vitesse maximale aérobie (VMA)
  • Les femmes athlètes devraient prendre note de leur cycle en relation avec l'entraînement et les courses pour identifier des patrons entre la performance et les phases de leur cycle menstruel.

La prochaine année sera peut-être l'occasion d'intégrer ces informations dans l'entraînement. Par exemple, je vais essayer de faire planifier mes tests durant la bonne «période». J'y avais souvent pensé mais je ne possédais pas assez d'information pour aborder le sujet puisque je me basais uniquement sur mon expérience. A la lecture de ces deux articles, je me rends compte que je ne fabulais pas avec mes observations. Que voulez-vous, c'est l'intuition féminine! 

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