dimanche 29 juillet 2012

Camping time

Camping time cette semaine avec la famille. Nous avons passé de beaux moments ensemble, tous les quatre. Le deal était simple: Chum n'apportait pas son sac de golf et moi, en contre-partie, je laissais le vélo à la maison. Excellent deal. 

Contrairement à ce que certains peuvent penser, le camping, ce n'est pas si fatiguant. Ok, on dort un peu mal sur les matelas de sol, mais on dort. Parce qu'on avait pas grand-chose à faire le soir. Donc, aussitôt que la noirceur tombait, hop au dodo. Et le matin, on dormait jusqu'à 7-8 heures, ce que l'on fait rarement, sinon jamais à la maison. Et pour en remettre, je me suis tapée des petites siestes vers 16 h, pendant que mon Petit Loup s'amusait comme un fou dans la tente à virer nos bagages à l'envers. 

Un beau matin frais, Chum a décrété que la famille se louait un pédalo et que je devais aller nager. Bien sûr, j'avais mon wet-suit. Mais ça me tentait pas bin bin. Il a insisté pour que je me change. Et c'est ainsi que j'ai nagé, escorté par un pédalo durant une quarantaine de minutes. Petit Loup faisait le capitaine, Coach du mental le moteur, et Sirène, bin... la sirène! L'eau était super bonne, le paysage magnifique. Quel beau moment! 

Et cette même journée, durant l'après-midi, toute la famille s'est lancée à l'assaut d'un mont dans un beau sentier boisé mais assez difficile, surtout pour Petit Loup. Sirène s'en donnait à coeur joie en piquant des sprints dans les montées. Elle est belle à voir aller quand elle court. Je la suivais, je n'avais pas de douleur à la course en montant alors, moi aussi je m'amusais à faire monter mes fréquences cardiaques. Nous n'avons pas vu le mont en question, Sirène ayant déclaré un moment donné en avoir assez. Et Petit Loup se faisait porter par Coach du mental depuis une secousse, donc on a amorcé la descente. 

J'ai aussi beaucoup ruminé sur mes blessures, la frustration qui m'assaille parfois quand j'y pense trop. Je dis ruminer mais c'est davantage réfléchir (bien que des fois, je rumine vraiment). Je me suis fait des plans pour cet automne. Essayer de mieux comprendre ce que je fais de «pas correct». 

En passant ces quelques jours de camping en famille, j'ai vraiment réalisé que j'avais de la chance. J'ai eu du plaisir avec Coach du mental à boire du vin sur le bord du feu et à écouter les enfants s'amuser ensemble (lire se chamailler) dans la tente. 

Bonnes vacances à vous tous! 

vendredi 27 juillet 2012

Blogueur invité: Le Tremblant 70.3 de Valérie

Coach a une petite écurie de triathlètes, de coureurs et de cyclistes qu’il entraîne avec beaucoup de soin. Je crois qu’il n’entraîne que deux «pouliches triathlètes», soit Valérie et moi. J’ai suivi à distance la préparation de Valérie pour le 70.3 Tremblant et aussi l’Ironman Tremblant via l’application où Coach nous offre de saisir nos séances. Au-delà des brèves descriptions des hauts et des bas de l'entraînement quotidien que je pouvais lire sur ce site, j’avais le goût d’en savoir plus puisque moi aussi je veux faire un 70.3 un jour !  Et pourquoi ne pas profiter de mon blogue pour que vous puissiez vous aussi, chers lecteurs, bénéficier de son expérience ?

Je remercie Valérie de s’être gentiment prêtée au jeu. Elle a tellement aimé ça qu’elle m’a offert de faire une suite après l'Ironman de Tremblant! 

A toi la parole, Valérie! 

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Depuis quand fais-tu du triathlon ?
J’ai commencé en 2008 avec le club de triathlon de Trois-Rivières Trimégos. Je me disais que je voulais juste faire les entrainements avec le groupe pour voir ce que c’était! Et depuis..et oui..ça va faire 4 ans..il y a peu de jours où je ne prononce au moins une fois les mots triathlon, natation, vélo ou course dans une journée! C’est devenu mon leitmotiv, ma passion, ma famille, mon réseau social, mon carburant, mon havre de paix…! LOL!

Pourquoi t'être lancée dans ce sport?
Parce que j’étais déjà intéressée par le vélo et j’avais déjà nagé quand j’étais plus jeune. J’étais à la base une fille assez active!  J’ai vu un reportage à la télé sur le Ironman un moment donné, et j’ai eu des frissons. J’ai été piquée par la fièvre ironman! Je ne pensais pas que c’était possible de faire ça mais je me suis dit que je pourrais y aller à mon niveau et que ça me permettrait de me tenir en forme et de connaître des nouvelles personnes.

Parle-nous de ta préparation pour Tremblant.
J’ai contacté Coach l’an dernier, au mois de juin, quand j’ai entendu parler de l’IM Mont Tremblant. Je me suis dit qu’il me restait environ 2 mois pour faire une mini-saison de triathlon avec un coach en vue de savoir si je pouvais m’inscrire à l’Ironman pour le mois d’août suivant. J’ai donc appelé Coach et nous avons convenu qu’il pourrait me faire un entrainement d'environ 2 mois pour faire un demi-ironman à l’automne (Muskoka 70.3), question de tester les premiers mois.

Puis, après le premier coup de fil, j’étais convaincue. Je savais que je voulais vraiment faire un IM dans ma vie et que le timing était bon pour moi pour le faire. On a donc commencé les entraînements à partir du mois d’octobre-novembre 2011, pour se rendre, entre autres, au demi-ironman du Mont tremblant du mois de juin 2012.

À toutes les semaines ou presque, Coach et moi avons beaucoup discuté de la philosophie d’entrainement, des heures que je pourrais y mettre, de ma forme, de mes blessures et du défi de concilier le travail, les études et l’entrainement et on s’est ajusté, semaine après semaine. On a aussi fixé quelques évènements en cours de route qui me serviraient de test mi-saison, question de voir où j’en étais dans ma progression.

Jusqu’ici, j’ai eu des semaines d’euphorie, de fatigue, de down et de repos complet parce que j’étais à terre. À un seul moment, j’ai perdu le goût parce que j’étais au fond du rouleau. On a donc pris quelques semaines de repos et je suis revenue la flamme dans les yeux, avec la nette motivation à me rendre à mon objectif! 

Coach a été d’un très très grand support depuis le 1er contact téléphonique où je lui ai laissé un message sur sa boîte vocale lui disant « Salut Coach, c’est Valérie Caron, je me cherche un coach en triathlon parce que j’aimerais ça faire le ironman l’an prochain, est-ce que tu peux me rappeler s’il vous plaît  ? »


Comment s'est déroulé la course ?
La course a très bien été. Je sentais que j’étais prête. Les jours d’avant, je m’étais bien reposée et j’avais le gout de « racer ». J’ai été euphorique tout au long de l’événement. J’étais contente de faire partie de cette course...sauf pour les quelques derniers km de course où je commençais à être fatiguée. Malgré tout, je n’ai pas regretté d’être là, au contraire ! C’est vraiment une belle expérience...et ça passe super vite!


Qu'est-ce que tu as le plus aimé, le moins ?
Le plus aimé, je dirais la natation et la sortie de natation...où on avait la foule autour de nous. J’ai distingué la voix de mon ami qui m’encourageait à travers la foule et c’était vraiment trippant! Aussi, les premiers km de vélo où j’ai essayé mon vélo pour la 2e fois à vie...je me disais que j’étais vraiment contente d’avoir fait ce choix. Et le début de la course...où j’ai senti que j’avais encore des jambes pour faire mon 21 km de course, où je me sentais encore bien, même après le vélo, ce qui est rare d’habitude car j’ai les jambes beaucoup plus lourdes au départ de la course à pied!




Le moins aimé : Le soleil et les derniers km de course...mais je ne dirais pas que je n’ai pas aimé...parce que ça a fait partie de la course dans son ensemble et ça m’a permis de prendre un peu plus d'expérience  sur le dosage que je devais faire en course. Autant je me sentais bien au début, autant j’aurais dû rester conservatrice pour ne pas « crasher ». Je garde tout ça en tête pour éviter de refaire les mêmes erreurs pour Ironman Mont-tremblant, le 19 août!

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent se lancer en triathlon ?
De se lancer parce que c’est tellement un beau sport! C’est dur parfois, mais c’est tellement un sport incroyable! Ça nous permet de garder une bonne forme, de voyager un peu et surtout, de rencontrer des personnes aussi passionnés que nous. Les gens que j’ai connus en triathlon sont souvent de très grands passionnés qui se donnent à 100% dans ce qu’ils font et qui carburent aux émotions fortes! Ça fait du bien des émotions fortes!


Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux qui veulent faire cette course?
De se dépêcher de s’inscrire parce que les inscriptions vont se remplir très très vite!! LOL!






Merci Valérie et bonne préparation pour l'IM Tremblant!

mercredi 18 juillet 2012

Triathlon de Québec: la suite

J'ai découvert dans le sac à surprises qui nous été remis lors du triathlon de Québec qu'il y avait un photographe sur place lors de l'évènement. Voici donc encore quelques moments croqués sur le vif par Phototempo. 


Très décidée à rejoindre ma rivale en vélo


J'ai l'air de brailler mais c'est ma face de bike, faut croire !


En quittant la transition, en train de me replacer la ceinture...
Je suis encore sur mon buzzz, j'ai adoré cette course!

dimanche 15 juillet 2012

Triathlon de Québec



Oh que je suis fière de cette course. Probablement parce qu’au-delà des performances physiques, j’ai fait taire mon hamster et j’ai persévéré.

Comme je l’ai écrit dans mon précédent post, je suis un peu sur les blocs ces temps-ci. Évidemment, ça mine mon moral même si j'essaie d'être zennnnn. Je m’étais donnée comme consigne de m’amuser durant le triathlon de Québec et de prendre les choses comme elle venait. C’est certain qu’au fond de moi, je voulais monter sur le podium. Mais je savais qu’il y avait plusieurs choses que je ne contrôlais pas : ma blessure, le fait que je sorte pour la troisième fois avec mon nouveau vélo et ma réaction face à la chaleur et à l’humidité. Pour une freak-control comme moi, c’est un bel apprentissage.

Pré-course

Je savais qu’il ferait chaud. Et effectivement, il faisait 29 degrés avec une température ressentie de 39. C’est un peu collant, ça!

J’ai mangé salé et je me suis bien hydratée la veille. Pas question de revivre l’épisode de Trois-Rivières où j’avais la bouche sèche et le mal de coeur en entrant dans l’eau. J’avais 2,5 litres de boisson d’hydratation avec moi pour avant la course et pendant. J’ai changé ma boisson d’hydratation depuis quelques semaines et je trouve que j’ai fait un excellent move. Je me suis aussi mis aux gels, alors que je n'en avais jamais utilisé. Ça aussi, ça m'a aidé. Et aussi, au lieu de prendre des aliments solides avant la course quand je me mets à avoir faim, j'ai bu un Boost. Ce fût aussi un succès! Je me suis aussi tenue bien peinarde à l’ombre en attendant mon départ à 10 h 25 et j’ai bu, j’ai bu, j’ai bu. Je regardais les gens se tenant au soleil et je ne comprenais pas trop leur stratégie.

Et devinez-quoi ? Après avoir autant bu, j’ai évidemment eu besoin d’aller aux toilettes. Mais vous savez ce que c’est les toilettes de triathlon ? Des toilettes chimiques…dégueu… mais j’ai plus d’un tour dans mon sac. Je savais qu’il y avait des toilettes publiques à env. 100 m du site alors je m’y suis rendue quelques fois durant la matinée. J’ai rencontré d’autres personnes futées comme moi J et je leur ai dit : Vous avez le droit d’utiliser les toilettes à la condition de ne pas le dire à personne! On s’est bien marré! J’ai jasé avec quelques femmes. C’est chouette l’esprit de camaraderie qu’il y a dans ces courses. On sait qu’on souffre pour se préparer à ces compé, que c’est un défi de tout concilier pour y arriver et surtout, on sait qu’on va souffrir ensemble durant la compé. Ça travaille la solidarité féminine sportive, mine de rien. 

J'ai aussi eu la chance de jaser avec une dame qui accompagnait son conjoint qui participait au duathlon. Elle m'a expliqué qu'elle avait eu un accident de travail et m'a donné un aperçu des opérations qu'elle avait eu. Ça replace les priorités, entendre des choses comme ça. On est en santé, on est-tu chanceux! 

Natation

Moi, au centre, dans ma remontée.
Sans wet-suit puisque l’eau était à 25 degrés ! Le départ se faisait sur la plage, je n’avais jamais fait ça. Je me suis mise sur la première ligne, confiante que je pouvais tirer mon épingle du jeu. Au départ, après avoir fait quelques coups de bras, j’ai pris ma respiration et dans le brouhaha, j’ai avalé une bonne gorgée d’eau par le mauvais trou. J’étais étouffée, pas capable de respirer. Je faisais du surplace en attendant de reprendre mon souffle et de laisser le liquide sortir. J’ai vraiment cru abandonner quand j’ai vu toutes les filles parties devant moi, les premières à la première bouée (env. 200 m). Les kayakistes se dirigeaient vers moi en me demandant si ça allait.  J’évalue la durée de l’incident à peut-être 45-90 s, environ. Puis je me suis décidée, j’avais accepté de faire cette course, advienne que pourra. Coach du mental était sur la plage avec Petit Loup et Sirène, je ne pouvais pas leur faire ça. Et j’ai mis le turbo. L’eau était claire, mes lunettes n’étaient pas embuées, je me dirigeais bien (enfin!) et je savais qui je dépassais (je reconnais bien les suits). J’ai finalement rattrapé le peloton moyen. J’étais vraiment fière de moi après la course mais sur le coup, je n’y ai pas vraiment pensé, me disant seulement que je l’avais échappée belle. En terminant la natation, j’étais 30ième sur 66 femmes! 

Vélo

J’ai reçu cette semaine mon nouveau bike. Je n’avais eu que 2 rides d’une heure pour me familiariser avec ma nouvelle bête, comme j’aime à l’appeler. J’avais le goût de l’essayer en situation de course. J’hésitais par contre à mettre mes souliers directement sur le vélo parce que je ne l’avais pas vraiment pratiqué avec ce vélo. Finalement, je m’en suis bien tirée. J’ai poussé avec une intensité sprint mais moins qu’à Trois-Rivières où j’ai peut-être un peu trop donné sur le vélo, ce qui m’a rattrapé à la course. J’avais lu cette semaine qu’un triathlon, ce n’est pas faire le meilleur bike split, ce n’est pas faire une course de vélo. C’est faire le meilleur temps au total. D’où l’intérêt de se garder un peu de jus. Le parcours de vélo a été modifié à la dernière minute à cause d’une grève. Dommage, je crois que j’aurais tiré davantage profit de mon vélo avec 2 boucles de 10 k au lieu des 5 x 4 k boucles. Le parcours n’était pas large, c’était difficile de dépasser, souvent les filles roulaient deux de large. Et il y avait deux turnaround serrés à faire. Mais bon, je me suis amusée! 

Ma bête et moi, souriante

Course

Mon p'tit doigt me dit que
Coach du mental se rinçait l'oeil!
La partie que je craignais le plus en raison la chaleur écrasante à 11 h 30 du matin et de ma blessure. Mon faible kilométrage des dernières semaines me rattrape, j’ai de la difficulté à pousser autant. Mais dès les premières foulées, j’étais décidée à faire de mon mieux. La douleur à la cuisse se faisait sentir discrètement et je voyais pas mal de filles à dépasser. Le parcours très boisé en terre battue est vraiment génial, j’aime beaucoup ce triathlon. Parenthèse : J’aimerais bien m’entraîner à cet endroit. La course à pied se déroulait donc à l’ombre durant la moitié de la boucle de 2,5 k. Avant de rentrer en forêt, un jeune arrosait ceux qui le souhaitaient avec un boyau d’arrosage. Ouf! Ça faisait drôlement du bien! Une après l’autre, j’ai dépassé quelques femmes. Je visais dépasser ma rivale mais non, ce ne fût pas possible. Elle a amélioré sa foulée, pas de doute! Donc, j’ai terminé avec un beau p’tit sprint. A l’arrivée, j’ai félicité ma rivale et une autre concurrente que j’ai suivi durant environ 2 k, lui soufflant fort dans les oreilles. Oui, je dois le confesser: je ne suis pas une coureuse silencieuse. Quand je pompe l’huile, je pompe bruyamment! Elle s’est esclaffée en disant qu’elle aurait aimé avoir un Ipod pour ne pas m’entendre. Je ne l’avais jamais envisagé sous cet angle mais mon pompage d’huile constitue une brillante stratégie de déconcentration de l’adversaire, hehe! 

En train de dépasser la femme
à qui je soufflais dans les oreilles depuis 12 min.
La reconnaissez-vous ? C'est Karine Champagne de TVA!

Je ne peux passer sous silence l'aide de mon fan-club: ma famille. Coach du mental m'a suivi à la natation (dans le dernier 200 m, les spectateurs peuvent bien voir les nageurs et les nageurs peuvent bien voir les spectateurs). Il me criait aussi de ne pas lâcher et de pousser à chaque tour de vélo. Il m'a encouragé à la course en me disant que je courais bien. Ça m'a beaucoup aidé. 

1 h 17 min 31 
2ième dans ma catégorie (12 femmes)

Très contente de cette médaille, mais surtout très fière d'avoir donné le meilleur de moi-même. 

Moins de 2 minutes après l'arrivée
Meilleur qu'une médaille: la satisfaction dans l'effort !
On se revoit à Verdun dans un mois. 

dimanche 8 juillet 2012

Zenitude

Loin de moi l'idée de vouloir vous embêter avec mes bobos. Mais ceux-ci me collent au c.. depuis quelques semaines. Voilà près de trois semaines que je n'ai pas couru pour la peine. Étonnamment, je ne me meurs pas. On dirait que ce break me fait du bien, que j'en avais besoin. Je n'ai pas vraiment arrêté depuis l'automne dernier. 

La semaine dernière, j'ai fait beaucoup de vélo en Gaspésie, alors que j'étais en visite chez la famille. Ça m'a fait du bien de changer de contexte. J'ai pris l'entraînement à la légère. J'ai fait ce que j'avais à faire (peut-être même trop...) mais je l'ai fait avec un certain détachement. Je sais pas vraiment comment l'expliquer. 

Maman et son troisième enfant à la plage! 
Mon chien qui essaie de me suivre. Peine perdue, Biscuit! 


Et cette semaine, je ne pouvais même pas faire de course, ni de vélo. Pas grave, ça me fait du bien. Néanmoins, j'ai dû  modifier mes attentes face au prochain triathlon qui a lieu à Québec dans une semaine. Je ferai ce que je peux faire, dans l'état où je serai, avec la forme que j'aurai. Et si je pense que mon état risque de s'aggraver sérieusement si je fais cette course, bin je ne la ferai pas. 

Incroyable cette zenitude venant de moi... ça doit être parce que je me dis que j'ai deux autres course pour me reprendre...et parce qu'un nouveau vélo m'attend dans les prochaines heures. 

C'est certain que ça aide la zenitude...hihihi!