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vendredi 1 novembre 2013

Comment va la B ?

Tout d'abord, merci à tous ceux qui ont répondu à mon cri du coeur :) et m'ont offert le plus beau cadeau d'anniversaire de blogue. Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai eu tout un bonus sur ma paie de blogueuse cette semaine! Une lectrice captivée m'a même annoncé que j'étais en première place du classement de la Coupe du Québec de Triathlon Québec dans ma catégorie. Merci Lectrice Captivée pour ce petit baume inattendu sur mes déboires.

Merci à tous et surtout lâchez-pas... c'est souvent de casser la glace qui est l'étape la plus difficile. Ça m'encourage et m'inspire vraiment à continuer d'écrire de savoir qu'il y a des sportives inconnues et d'autres mieux connues :) qui me lisent. Seul bémol: je ne crois pas avoir reçu de commentaires masculins. Dommage, car je trouve que mon blogue est assez fort pour lui, mais conçu pour elle. Erratum: je reçois plusieurs commentaires issus du sexe fort (hum hum) sur Dailymile où je «logue» mes entraînements.  


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Pas chic en bas de nylon et jupe mais
si vous saviez comme ça m'a fait du bien! 
Ceci étant dit, on m'a demandé comment allait ma super B. Sachez donc que je panse actuellement mes blessures, au sens propre et figuré mais particulièrement au sens propre. Je me suis pas mal maganée. Une semaine après le DNF, je n'étais même pas en mesure d'aller marcher dans mon quartier. Tsé, MARCHER. Le moral en a pris un coup. 

Lundi dernier, sans m'y attendre, j'ai finalement pu marcher 1-2 k sur l'heure du midi pour aller faire des courses près de mon bureau. Bon, ça s'améliore.

Ensuite, j'ai rencontré le chiro et il a constaté que c'était non seulement la bandelette mais aussi le quad qui étaient touchés. Encore deux semaines d'arrêt de course avant d'envisager une reprise.

J'ai tendance à vouloir me taper sur la tête: pourquoi es-tu allée faire ce demi ? Pourquoi t'es-tu acharnée de la sorte avant de rendre les armes ? Dans ces moments, je me dis que si j'apprends à mieux gérer cet entêtement (un peu malsain actuellement, je le concède), il me permettra peut-être, un jour, si Dieu le veut, de compléter une distance ironman... Des fois, il faut voir les qualités de nos défauts...

Question de perspective...
Vous arrive-t-il de changer la perspective que vous avez de certains de vos défauts pour les voir plutôt comme des forces, des qualités ? 

jeudi 4 juillet 2013

Nervosité pré-course

Le décalage entre ma nervosité d'avant-course de Tremblant et mon exaltation pendant la course m'a fait beaucoup réfléchir. Je me sentais tellement mal avant la course, j'avais vraiment le trac.

Mais je constate que ce trac ne me paralyse pas, au contraire. Il me pousse à l'action. Je planifie, je prépare les trucs, j'envisage mille et un scénarios. Et quand le moment du départ est lancé, je tombe dans un état de concentration et de focus que je vis très rarement dans ma vie de tous les jours, sauf peut-être en entraînement. Et encore, je ne suis jamais aussi plongée dans le moment présent qu'en compétition. 

Je n'agis pas comme ça qu'en compétition. Il m'est souvent arrivé au travail d'avoir des présentations ou des réunions importantes (pour moi) qui me stressaient bien avant la journée de l’événement. Je vous confie un secret: quand je suis dans une des ces périodes (i.e. préparation en vue d'un événement stressant) et que je fais l'épicerie, je regarde les dates de péremption et je me dis: «Quand ce lait va être passé-date, l’événement en question va être fini, ça va être derrière moi.» Elle est folle! Mais, comme pour le sport, ce stress fait que je me prépare avec soin, que je peaufine chaque détail. Et lorsque le moment du dit événement arrive, je me concentre, je fais du mieux que je peux et généralement, j'ai du succès, les choses se passent bien. 

Si je prends les choses plus à la légère ou que je tente de trop tempérer mon stress, je ne fais pas patate mais... je performe moins bien. Je pense ici à ma récente course à Joliette. Oui, j'étais un peu fébrile mais moins qu'à l'habitude. Et certains détails ont été négligés. Par exemple, mes semelles d'espadrilles que je n'avais pas replacé correctement dans mes chaussures. Niaiseux, me direz-vous, mais on parle d'au moins 30 secondes à gosser pour mettre mes runnings. Combien de 100 m pour s'améliorer de 30 secondes sur un 750 m de nage? Des heures et des heures d'entraînement. 

Tout ça pour dire que je vois souvent tout ce stress de façon négative, comme si je voulais changer ma façon de préparer un événement stressant. Mais je constate que généralement, plus je suis stressée et que je réussis à relativement bien gérer ces émotions, mieux je performe.

J'ai lu un bref article récemment sur le sujet que j'ai beaucoup aimé. Je retiens particulièrement trois trucs de base dont je ferai usage lors de mes prochaines courses: 
  • Bien respirer
  • Sourire
  • Me rappeler que si j'ai le courage de me présenter sur la ligne de départ, c'est que je suis déjà gagnante

Et vous, quels sont vos trucs pour composer avec la nervosité d'avant-course ? 

samedi 15 décembre 2012

Ma chaise berçante de course

Après le brouhaha qui a suivi la diffusion du reportage à l'émission Tout le monde dehors, la vie a repris son cours tranquillement. J'ai reçu plusieurs beaux messages d'encouragement et de félicitations que je vais garder précieusement pour les jours moins glorieux. Plusieurs personnes de mon entourage ont aussi appris à mieux me connaître et portent, je pense, un regard différent sur mon quotidien.

Dans un autre ordre d'idées, voilà maintenant presque de 2 mois que j'ai repris la course à pied. J'ai complété mon programme de reprise, programme que je trouvais un peu ambitieux par rapport à celui que j'avais fait l'an dernier. La semaine dernière, j'ai tout de même réussi à courir 31 k, ce qui est probablement dans mes records personnels de distance hebdomadaire.

WorryingMais ce n'est plus pareil avec la course. Je me méfie d'elle. Je n'ai pas confiance. Surtout qu'on amorce bientôt les choses sérieuses, soit d'allonger graduellement une sortie par semaine pour atteindre 26 k ! Pour les coureurs expérimentés, cette distance peut paraître dérisoire. Dans mon cas, ce n'est pas le défi physique de courir plus de 2 heures qui me fait peur. En fait, c'est la réaction de mon corps et surtout la réaction des points faibles de mon corps face à ce défi physique. En termes clairs: j'ai terriblement peur de me blesser à nouveau!

Ce  n'est pas facile de mettre de côté ces pensées toxiques. Ces pensées qui ne me mènent nulle part. J'en suis bien consciente, c'est déjà un pas dans la bonne direction.

 D'un autre côté, être davantage sur mes gardes porte fruit, je pense. A titre d'exemple, je devais courir dimanche dernier un 60 min en continu à un rythme très facile. Bien, je ne l'ai pas fait. Je trouvais que j'avais déjà assez couru dans ma semaine comparativement aux semaines précédentes. J''ai donc fait 5 x (9 min course, 1 min marche). Dans mon cas, c'est une petite victoire d'avoir dérogé de mon plan de semaine car j'ai justement tendance à vouloir le réaliser à la lettre, coûte que coûte.

Et le coûte que coûte, je l'ai déjà payé très cher.

Comme quoi, y a de l'espoir...