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samedi 2 août 2014

Première fois

Source: Club Cyclique
Vous savez ce que c'est les premières fois. Ça peut laisser des souvenirs agréables ou pas. Tout dépend. Heureusement, j'ai vécu dernièrement une première fois plutôt agréable. He oui! Ma première sortie de groupe en vélo. 

Tout ça débute par une écoeurantite. Une écoeurantite aiguë du parcours de vélo que j'emprunte assez (trop) souvent pour les entraînements où je veux maximiser mon temps (i.e. ne pas me déplacer en voiture vers un point X pour débuter mon entraînement). 

Je me suis dit qu'il fallait que j'aille ailleurs, voir d'autres choses, d'autres paysages. Puis, les fils se sont touchés dans mon cerveau: le Défi Vélo-Mag est dans deux mois ma belle, et tu n'as toujours pas roulé en peloton.  Avec mon voyage et mon break de vélo, j'étais davantage concentrée sur la prochaine épreuve au calendrier (Timberman) que sur le Défi. 

Je me suis donc invitée à une sortie du club de vélo de mon coin en cherchant à rejoindre la responsable à la dernière minute. Elle me dit que je dois être prête pour 18 h et me donne le point de rendez-vous. Il est 17 h 10, ma fille n'est pas revenue de sa sortie de bateau avec sa copine et ça prend environ 10 minutes pour me rendre au point de rendez-vous. J'ai mangé sur le pouce, préparer mes trucs en catastrophe. Sirène est arrivée, je suis partie sur les chapeaux de roue et je suis arrivée quelques minutes avant le départ. La responsable, très sympathique, me connaissait un peu par personne interposée. Elle savait que je faisais du triathlon. Alors, elle me fait signe quand le groupe qu'elle pensait correspondre à mon niveau prend son départ. Je me suis alors croisée les doigts en espérant pouvoir les suivre.

J'avais lu quelques consignes sur les bonnes pratiques mais évidemment, y a rien comme la pratique pour vous faire comprendre les notions théoriques. J'avais décidé de me tenir en arrière pour commencer, question de jauger le comportement de cette troupe de cyclistes.

Première affaire: les signaux. Je savais qu'il y avait des signaux à utiliser lorsqu'on roulait en groupe. J'en connaissais quelques uns mais évidemment, je n'avais jamais eu besoin de les utiliser. J'ai singé ce que les cyclistes devant moi gesticulaient. Ensuite, fallait suivre ce groupe. Sur le plat, c'était correct. Dans les côtes, j'étais à la traîne au début mais après être bien réchauffée, je pouvais mieux suivre.

Ensuite, comme vous pouviez vous y attendre, j'ai trouvé c'était plus exigeant que rouler solo. Tsé, comme tout le monde, j'ai tendance à ralentir naturellement le rythme si le souffle devient court sauf si je fais des intervalles... et encore.... En groupe, c'est plus difficile de relâcher. Je le savais... théoriquement... mais là, j'en prenais vraiment conscience. Par contre, j'étais très concentrée sur la route; je ne crois pas avoir bin bin profité de la ballade. Souvent, je ne savais même pas où on était. On a emprunté des chemins que je connaissais pas. J'ai aimé découvrir une nouvelle route et me dire : Ok, ça débouche ici ce chemin-là!!!

Les cyclistes de mon groupe ont été très sympas. Je leur ai dit ici et là que c'était ma première fois. L'un des leaders du groupe ne le savait pas et m'a complimenté à la fin car il m'a dit que j'allais très bien. Il m'a donné quelques conseils. J'ai remarqué l'importance d'être constant dans le pédalage car quand la personne en avant de vous arrête de pédaler souvent, c'est agaçant. Je ferai attention à ça lors de ma prochaine sortie.

He oui! Bien sûr qu'il y aura une prochaine fois. En fait, j'y suis retournée cette semaine, le groupe était encore plus coriace. Je crois que ce genre de sorties occasionnelles me sera bénéfique. En tout cas, ça fait du bien de sortir de sa zone de confort et d'essayer quelque chose de nouveau. Reste qu'il faut toujours être prudent et vigilant. Il y a eu un accident grave justement mardi dernier à Trois-Rivières lors de la sortie d'un autre groupe. Ça fait réfléchir.

Et vous, avez-vous vécu une première fois récemment ? Note: Seules les premières fois sportives sont acceptées ici! :P

jeudi 8 mai 2014

Première sortie!

J'ai sorti mon vélo de triathlon pour la première fois à l'extérieur cet après-midi. Il faisait beau, j'ai presque pu rouler en manches courtes... mais les manches d'appoint étaient très appréciées. J'avais choisi un parcours pas trop côteux pour cette première sortie en position aéro. Tsé, les épaules, les bras et le cou ne sont plus très habitués à cette position. Ils me l'ont rappelé à la fin de la ride.

Je suis donc partie vers 13 h. Je suis pas mal plus rapide pour me préparer cette année. Je sais ce dont j'ai besoin et ce que je dois faire avant de partir. Je dois avouer que c'est moins compliqué partir directement de la maison que du bureau. Il arrive que je quitte en pm du bureau et je dois en apporter tout mon stock avec moi. Je me change dans les toilettes, je prépare mes bidons, tout l'attirail. Et il ne faut rien oublier: la pompe à vélo, le cellulaire, etc. Bref, j'aime mieux partir de la maison mais j'ai accès à moins de parcours intéressants.

Voici ma routine pré-ride:
- Remplir mes bidons (le nombre varie selon la durée)
- Appliquer crème solaire (j'ai oublié aujourd'hui!)
- Apporter de la bouffe (biscuits figues, compote de pommes en tube, autres).
- Cellulaire chargé
- Montre d'entraînement chargée
- Entraînement sur un p'tit papier
- Sac de selle
- Monnaie
- Carte de débit
- Carte CAA (ils dépannent)
- S'habiller (lunettes, casque, vêtements en fonction de la température)
- Gonfler les pneus et vérifier le vélo
- Dire à mon chum dans quel coin je vais
- Apporter le parcours (au besoin)


Je me suis rendue au barrage La Gabelle que l'on peut voir ci-dessus. Il y a une bonne côte du côté est de la rivière St-Maurice à remonter. Du côté ouest aussi, mais plus longue. Je me suis demandée sérieusement si je m'étais entraînée cet hiver en la montant. Mais après, c'était fini et je suis retournée à la maison à travers les champs agricoles. J'ai hâte de voir ces coins changer au fil des semaines. Ça sentait les aiguilles de pins qui chauffaient au soleil, j'adore! Mais j'aime moins l'odeur d’épandage que j'ai humé pendant quelques kilos. Une chance que je suis pas enceinte!

Bien contente de mes premiers 75 k avec mon contre-la-montre. Je l'aime autant que l'an dernier. J'ai couru un p'tit 3 k en arrivant à la maison. Ma fille m'attendait impatiemment pour que je la lift à la piscine, je suis allée chercher Petit Loup au retour et j'ai fait le souper. Je vous écris et je sens que je vais bien dormir.

La saison de vélo est lancée! Yeah! 

dimanche 29 décembre 2013

Joyeux Noël ?

Cette année, il n'y a pas eu de Noël pour moi. En fait, mon Noël a été passé au lit. J'entendais la famille s'amuser, les enfants jouer avec leurs cadeaux mais je ne pouvais pas me joindre à eux. Une attaque de gastro m'a terrassée de dimanche à vendredi. Je m'étais rarement sentie aussi misérable. 

Evidemment, aucun entraînement pour moi cette semaine. J'avais de la misère à traîner ma carcasse et mon menu était digne d'une p'tite mémé. Josianne aurait trouvé très facile d'analyser mon alimentation cette semaine. Elle se composait de gastrolyte, de tisanes, soupe lipton, d'une banane par jour et d'une compote ici et là. Et comme c'était fête, je me permettais les ti-biscuits secs. Vraiment chiant... oups! 

Aujourd'hui, ça va beaucoup mieux. Le sourire est revenu. C'était le bonheur ce matin: manger une toast avec du beurre de peanut et boire un café. Oui! Mon premier café depuis 5 jours!  Je me suis même lancée dans le rangement d'un meuble de la maison qui héritait depuis trop longtemps de paperasses inutiles, de cochonneries diverses et de jouets avec lesquels Petit Loup ne s'amuse plus vraiment. Et en plus, l'envie de bloguer est de retour. Docteur Coach du mental l'a donc officiellement décrété: j'étais guérie. 

Pour tester la forme aujourd'hui, je suis allée faire une petite marche en raquette avec Petit Loup, Coach du mental et notre fidèle Biscuit. Outre le fait que je me sentais en forme, sans maux de ventre, j'ai été soufflée de voir à quel point mon garçon avait fait du progrès en raquette. Ok, je sais, la raquette n'est pas une discipline olympique mais l'an dernier, Petit Loup manquait un peu de coordination, il s’emmêlait les pinceaux, tombait et ne voulait qu'embarquer dans la traîne pour se faire tirer par le chien. Il aime encore se faire tirer (je défie un enfant de ne pas aimer se faire traîner par un Labrador) mais il a pas mal marché et ce, avec plus d'assurance et moins de chute. Il était attentif aux pistes d'animaux dans la neige. C'était super cute. Bref, j'étais fière de lui et je me disais qu'on venait de se trouver une activité familiale pas mal le fun. 

De retour à la maison, j'ai pu cuisiner un souper. Rien d'extravagant (je ne fais jamais rien d'extravagant de toute façon) mais j'ai tellement apprécié couper du céleri, de l'oignon, et préparer quelque chose que j'avais le goût de manger. J'ai repensé au message que Mme Coach m'avait laissé avec mon plan d'entraînement de deux semaines:Passe de belles vacances et essaie de décrocher. Décrocher de quoi? Elle ne l'a pas précisé. Je crois tout de même que l'objectif est atteint...disons que 5 jours seul avec soi-même et la toilette, ça donne le temps de penser et ça fait décrocher.

Même si ce n'est jamais l'fun d'être malade, qu'on pense qu'on va passer le reste de nos jours de cette façon, j'aime le feeling d'être de retour sur mes pattes parce que (ok, ici, je sais que je vais super cliché), j'aime que la vie me rappelle de temps à autre la chance que j'ai d'être en santé. Comme un avertissement de ne rien prendre pour acquis. Curieusement, personne dans la famille n'a été malade sauf moi. Il faut croire que c'est la magie de Noël!

Maintenant que le test de forme est réussi (j'ai mangé trois repas et j'ai bougé un peu), retour à la routine d'entraînement demain avec de la piscine et de la course. Me ferai pas mourir mais il faut reprendre à quelque part un moment donné :).

Je vous souhaite de joyeuses fêtes en compagnie de vos proches! 


samedi 26 octobre 2013

Bon anniversaire...en retard!

Pépa Cochon! 
Voilà deux ans que je vous partage les tranches de vie d'une maman triathlète. Pour me gâter, j'ai rafraîchi la présentation visuelle. Je suis contente du résultat, considérant mes moyens et mes connaissances en la matière. 

Mais j'aimerais te demander un cadeau, Lecteur. 

As-tu deux minutes ? Oui ? Bin, assis-toi, Lecteur. Bon, c'est vrai, tu es généralement assis quand tu me lis. Bin d'abord, assis-toi bin carré sur ta chaise et lis moi attentivement.

Ça va faire deux ans que je ventile les hauts et les bas de ma vie de maman sportive. D'un billet à l'autre, tu as certainement pu te faire une idée de ma personnalité et passer probablement plein de commentaires dans ta tête sur mon comportement, mes attitudes, mes actions face aux 
événements qui ont ponctué la dernière années. 

Evidemment, quand on blogue, il faut s'attendre à être jugé. L'Homme est ainsi fait: 
Après le bonheur de commander aux hommes, le plus grand honneur n'est-il pas de les juger?

D'un autre côté, j'ai reçu à l'occasion des petites perles de commentaires de parfaits inconnus qui m'ont dit que je les motivais. Bien qu'au départ ce n'était pas l'objectif, je devais m'y attendre car moi aussi je lis les blogues des autres pour y trouver une source de motivation et m'inspirer.

Lecteur, cette longue introduction n'a qu'un but: je veux te dire de ne pas te gêner pour faire des commentaires. Des fois, je te pose des questions en espérant que tu répondras mais ça ne marche pas bin bin. Pourtant, je vois les statistiques de consultation du blogue et je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à lire. Je m'y prends peut-être mal pour te faire interagir mais j'aime quand tu le fais. Et pas nécessairement pour les encouragements. J'aime par exemple quand tu me partages comment tu gères telle ou telle situation, quand tu me poses des questions ou que tu m'écris que mon billet t'a été utile ou qu'il t'a plu. C'est un peu comme une paie pour moi. Je blogue bénévolement mais je suis quand même un peu à l'argent...

Merci à mes commenteux plus assidus comme Annie, Sylvie et Lise-la-limette et aussi les commenteux plus occasionnels, disons.

Et je vais continuer à écrire, que tu commentes ou pas car c'est terriblement thérapeutique pour moi, hihi! Et moins cher qu'un psy! 

dimanche 8 septembre 2013

On est tous des winners...

Ce week-end, il y a beaucoup de monde qui racait. Mais pas moi. J'aurais bien aimé parce que j'ai le grrrr dans le tapis ces temps-ci. J'ai vu plein de messages passés: particulièrement des félicitations chaleureuses à des athlètes qui avaient fait des podium. Mais rien sur ceux qui participaient, qui y étaient, les 100, 200, 300 autres athlètes. Comme s'ils n'y avaient pas droit, eux, à ces bravos publics.

Donc, à tous les athlètes ont racé cet été, je lance un méga-bravo! Le bravo s'adresse aussi aux athlètes qui ont podiumé (mais pas parce qu'ils ont podiumé). 

Bravo de vous lever tous les matins, de faire votre journée et de vous entraîner le soir venu ou avant d'aller au boulot;
Bravo de le faire quand ça vous tente pas;
Bravo d'avoir su gérer vos bobos d'entraînement;
Bravo d'avoir combattu vos démons de course, quels qu'ils soient: pour certains, c'est la natation, pour d'autres c'est une blessure qu'on a peur d'aggraver ou de voir resurgir;
Bravo de donner un modèle d'adulte actif à vos enfants et à votre entourage;
Bravo d'avoir respecté votre plan de course, d'avoir amélioré vos temps;
Bravo d'avoir perdu du poids et de vous sentir plus en forme que vous ne l'avez jamais été;
Bravo de continuer, de perséverer à vouloir vous améliorer même si c'est dur, même si vous n'avez pas toujours les résultats que vous escomptez, même si vous suez votre vie;
Bravo de vous présenter sur une ligne de départ, de vous challenger;
Bravo de donner le meilleur de vous-même.

Je sais que c'est cu-cul mais j'ai envie de vous dire qu'on est tous des champions.


samedi 25 mai 2013

Ce que femme veut...

Le nouveau maillot
En arrivant à la maison à 17 h, je me prépare pour être prête à quitter pour aller nager à l'arrivée de la gardienne prévue pour 17 h 30. Vers 17 30, j'attends. Vers 17 h 35, je l'appelle chez elle. Ça ne répond pas. Je me rends chez elle puisque ce n'est pas loin de chez moi. Sa mère (qui avait pris l'engagement pour sa fille la veille) me dit qu'elle avait oublié que la petite avait une activité avec une amie. Génial!
Je retourne chez moi. Pas tant fâchée de m'être fait poser un lapin (car ce sont des choses qui arrivent) que frustrée de ne pas pouvoir aller nager. Je me mets sur le téléphone, d'un coup que je trouverais une gardienne. Finalement, après plusieurs appels, l'une d'elles me dit qu'elle peut venir. Embarque Petit Loup dans la voiture pour aller la chercher chez elle. Reviens à la maison. Explique les consignes. Enfin, je pars.
Arrivée à la piscine, je me rends compte que j'ai oublié ma carte pour entrer. Pas grave, la préposée me demande mon nom et inscrit cet oubli à mon dossier. Interminable. Une fois dans le vestiaire, j'ouvre mon sac. Inscrire ici quelques bon sacres, j'ai oublié mon maillot ! 
Pas question que je manque ma piscine, je pars en courant à la petite boutique d'articles de sports qui est dans le bâtiment et je dis à la vendeuse en entrant qu'elle n'aura jamais vu une fille acheter un maillot vite de même. Je fais deux-trois essais et je tombe sur le bon numéro.
Je repars en courant dans le vestiaire me changer et j'arrive sur le bord de la piscine vers 18 h 30. Il me reste 1 h pour nager car je dois quitter à 19 h 30 pour aller chercher Sirène après son entraînement. Je modifie la séance que j'avais à faire. 
Une fois plongée dans l'eau, je dois dire que j'ai vraiment apprécié toute les minutes de cet entraînement: j'étais très contente d'y être et de le faire. Je réalise que ma vie est souvent un peu folle mais je l'aime comme ça et je ne la changerais pas. 
Et tout le monde m'a dit que mon nouveau maillot était super beau. 

samedi 15 décembre 2012

Ma chaise berçante de course

Après le brouhaha qui a suivi la diffusion du reportage à l'émission Tout le monde dehors, la vie a repris son cours tranquillement. J'ai reçu plusieurs beaux messages d'encouragement et de félicitations que je vais garder précieusement pour les jours moins glorieux. Plusieurs personnes de mon entourage ont aussi appris à mieux me connaître et portent, je pense, un regard différent sur mon quotidien.

Dans un autre ordre d'idées, voilà maintenant presque de 2 mois que j'ai repris la course à pied. J'ai complété mon programme de reprise, programme que je trouvais un peu ambitieux par rapport à celui que j'avais fait l'an dernier. La semaine dernière, j'ai tout de même réussi à courir 31 k, ce qui est probablement dans mes records personnels de distance hebdomadaire.

WorryingMais ce n'est plus pareil avec la course. Je me méfie d'elle. Je n'ai pas confiance. Surtout qu'on amorce bientôt les choses sérieuses, soit d'allonger graduellement une sortie par semaine pour atteindre 26 k ! Pour les coureurs expérimentés, cette distance peut paraître dérisoire. Dans mon cas, ce n'est pas le défi physique de courir plus de 2 heures qui me fait peur. En fait, c'est la réaction de mon corps et surtout la réaction des points faibles de mon corps face à ce défi physique. En termes clairs: j'ai terriblement peur de me blesser à nouveau!

Ce  n'est pas facile de mettre de côté ces pensées toxiques. Ces pensées qui ne me mènent nulle part. J'en suis bien consciente, c'est déjà un pas dans la bonne direction.

 D'un autre côté, être davantage sur mes gardes porte fruit, je pense. A titre d'exemple, je devais courir dimanche dernier un 60 min en continu à un rythme très facile. Bien, je ne l'ai pas fait. Je trouvais que j'avais déjà assez couru dans ma semaine comparativement aux semaines précédentes. J''ai donc fait 5 x (9 min course, 1 min marche). Dans mon cas, c'est une petite victoire d'avoir dérogé de mon plan de semaine car j'ai justement tendance à vouloir le réaliser à la lettre, coûte que coûte.

Et le coûte que coûte, je l'ai déjà payé très cher.

Comme quoi, y a de l'espoir...







dimanche 4 novembre 2012

C'est compliqué courir

Courir, c'est simple. Par contre, trouver le temps de le faire est parfois tellement difficile. Cette semaine, le monde se liguait contre moi.

Dimanche soir
Je me couche avec l'intention de me lever tôt pour faire mon 20 x (1 min. course-1 min. marche). Je passe une mauvaise nuit. A trois heures du matin, bien réveillée dans mon lit, je sais que je ne serai pas très en forme pour aller courir à 5 h 15. Je laisse donc de côté le réveil-matin en me disant que je pourrai tout simplement faire ce petit 40 min sur l'heure du dîner.

Lundi matin, 10 h 45
Conférence téléphonique qui doit se terminer à 11 h 45 et qui finalement s'étire jusqu'à 12h 40. Je m'en vais dîner piteusement en me disant que j'irai faire ma course après le souper. 

Lundi, 17 h
Sans entrer dans les détails, je feele vraiment mal (physiquement). Assez mal pour ne pas avoir le goût d'aller courir. C'est rare. Finalement, j'ai débuté un traitement d'antibiotiques le mercredi suivant. Je me couche à 18 h et je me dis que si ça va mieux, j'irai mardi matin.  

Mardi 6 h
J'ai peur un peu de Sandy. Il vente pas mal dans mon coin et je n'ai pas envie de recevoir un arbre sur la tête. Que voulez-vous, je suis un peu moumoune. Je me dis que j'irai faire ma course mardi soir. Impossible de me libérer sur l'heure du dîner, je suis en formation avec mes collègues.

Mardi 17 h
Chum a une activité avec ses collègues du bureau. Il me dit qu'il devrait arriver vers 20 h. Ça me va.

Mardi 19 h 30
Chum appelle pour dire qu'ils ont vraiment du fun et qu'il pourrait arriver pour 21 h. Je lui dit de laisser faire, que c'est tard un peu pour sortir courir, de profiter de sa soirée et que je vais m'organiser.

Mardi 20 h 15
Je vais coucher Fiston et j'embarque sur le tapis vers 20 h 30. Il est trop tard pour caller une gardienne. C'est plate 40 min. sur le tapis mais c'est mieux que rien. Finalement, Grand-papa arrive vers 21 h pour coucher à la maison (il avait un rendez-vous dans mon coin le lendemain). J'enfile mes pantalons, je mets une veste et je me sauve dehors. Merci Grand-papa! 

Et vous, est-ce que ça vous arrive des semaines comme ça ? 

vendredi 7 septembre 2012

Ajuster les voiles


Mon dossier d’investigation de l'origine de mes blessures-douleurs à la course n'avance pas à la vitesse souhaitée.

C'est ça qui est ça, comme dirait l'autre.

Mais je dois être honnête, ça n'avance pas à mon goût mais ça avance.  Et mon physio fait tout en son possible pour faire progresser le dossier.  À preuve: J'ai passé des radiographies récemment. J'étais impatiente de recevoir les résultats puisque l'un des objectifs de la radiographie était d'éliminer la possibilité d'arthrose de la hanche. Ces mots me faisaient peur. Mais il semble qu'il n'y ait pas de signe d'arthrose. Soulagement.

Prochaine étape: rendez-vous avec un médecin sportif la semaine prochaine. 

Durant les derniers jours, j'ai aussi eu l'occasion de revisiter tout à fait par hasard avec une parfaite inconnue mes motivations et ma façon d'aborder la conciliation sport-famille. Ça m'a fait du bien de me rappeler la raison pour laquelle je me suis embarquée dans mon aventure triathlonnienne.

Je me rappelle que la première fois que j'avais parlé à Coach, ma réelle ambition était de finir un triathlon. Ce n'était pas de gagner des médailles, là. C'était juste de FI.NI.REEEE. Il m'avait dit qu'on allait faire plus que finir un triathlon. Je ne savais pas où tout ça allait mener.

La raison pour laquelle j'avais contacté un entraîneur, c'est que j'avais eu la piqûre de la compétition lors ma toute première course à pied: la Virée du Maire à Trois-Rivières en juin 2010. Pour maximiser mon temps et ne pas faire (trop) d'erreurs, l'idée de l'entraîneur s'était imposée d'elle-même. Avoir des objectifs concrets (comme des courses) et un plan efficace pour m'y rendre me permettraient de poursuivre l'entraînement avec assiduité. Et pourquoi s'entraîner ? Mais pour être en santé, me sentir bien dans ma peau, équilibrer ma vie et surtout réaliser un rêve

J'ai déjà écrit que triathlonner était un rêve que je caressais depuis longtemps. Avant de m'embarquer dans ce périple, mes prolifiques réflexions (vous savez, j'ai un hamster mental hyperactif à la place du cerveau) m'avaient amené à me dire que certains rêves ou projets de vie ne se réaliseraient probablement pas ou se réaliseraient différemment, because mon fils est un peu différent. Il y avait tout de même des rêves qui demeuraient à ma portée dont celui de devenir triathlonienne. Ce fût LE déclic. Vous connaissez la suite...

Ça fait du bien de se rappeler ces p'tites choses. Ça me permet d'attendre le dénouement des investigations beaucoup plus sereinement.

Ze bébelle
Dans un mode plus terre-à-terre, j'ai repris la piscine. A un rythme très très relax, mais tout de même, j'ai repris. Les séances avec les maîtres-nageurs débutent la semaine prochaine. J'ai hâte de relever ce nouveau défi. Je yogate aussi pas mal dans mon sous-sol et je me suis achetée une nouvelle bébelle, un TRX pour être plus précise.  Je vous en reparlerai dans un prochain billet.

Alors, comme vous voyez, j'ajuste mes voiles et je continue mon voyage.

Bons entraînements à tous! 

lundi 3 septembre 2012

Attention, ceci n'est pas un post de triathlon

Comme les lecteurs des premiers billets de ce blogue le savent, mon fils de 9 ans a une déficience intellectuelle moyenne. Ça ne change pas le monde. Mais ma famille et moi, oui, ça nous a profondément changé. Il arrive que des billets abordent le sujet, à l'occasion. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont les difficultés de mon fils qui m'ont amené tranquillement vers le triathlon.

Sirène me demande souvent si j'aimerais que Petit Loup soit normal. Je suis toujours embêtée de répondre à cette question. 

Evidemment que j'aimerais qu'il soit normal. Ma vie de famille est un peu différente de celle que j'imaginais lors de ma grossesse. L'avenir de ma famille et celui de mon couple le sera aussi. Je crois que mon Petit Loup restera dépendant de son papa et de sa maman et qu'on vieillera ensemble. Lorsque mon conjoint et moi décèderons, sa soeur devra veiller à ce qu'il ne manque de rien et qu'on s'occupe bien de lui. Mais bon, chaque chose en son temps.

Je dis souvent à Sirène que même si oui, c'est vrai que des fois je souhaiterais qu'il soit normal, il ne le sera jamais. Ça ne sert à rien de fabuler sur ce que notre vie serait dans ce cas. Mais elle est jeune et ça lui fait du bien de dire de temps à autre que son frère la gosse et qu'elle veut que je le ramène au magasin. 


D'un autre côté, j'aime mon Petit Loup comme il est. Mon fils qui me ressemble tellement: généralement de bonne humeur, aimant blaguer, serviable, Roger-bon-temps. Petit Loup ressemble un peu à Ti-Coune dans l'émission télévisée Le temps d'une paix. Vous comprenez que je fais cette comparaison sans me moquer, pour vous permettre de comprendre ce que c'est.  Se faire comparer à Ti-Coune au Québec, c'est pas nécessairement un compliment. Je trouve néanmoins que le comédien qui jouait ce rôle le faisait avec un grand respect. Ce n'était pas une caricature. Mais contrairement à Ti-Coune qui se faisait aller sur sa chaise berçante de façon un peu compulsive, Petit Loup a un ordinateur avec un écran tactile et il écoute des vidéos de Playmobil et de Légo sur Youtube . Les temps ont bien changé, hein Rose-Anna ?!

Chum et moi sommes de meilleures personnes grâce à Petit Loup. Nous avons fait équipe pour l'obtention de meilleurs services pour notre fils. Nos deux forces complémentaires rassemblées, notre dream team se présentait devant les services sociaux et les milieux scolaires. Il faut se battre pour les services et on s'est battu. Et on a eu des résultats. 

Petit Loup nous a aussi fait rencontrer des anges: Peggy, Danielle, Linda, Annie, Mme Lucie, Jonathan, Sylvie et bientôt Mme Danielle, son nouveau professeur. Des personnes qui l'ont aidé et qui nous ont aidé à progresser avec amour. Des personnes de grande valeur, qui se dévouent pour la cause des enfants différents. Ils ont toute mon admiration parce que je peux vous dire qu'on ne fait pas cette job-là pour l'argent.

Parce que non, ce n'est pas facile et Dieu merci, mon fils a un bon tempérament. Il y a eu des périodes où c'était dur. Vraiment dur. C'est lors d'une de ces périodes plus difficiles que Chum et moi avons rencontré une travailleuse sociale. Qui m'a demandé de faire quelque chose que j'aimais vraiment, juste pour moi. Je me suis donc mise à marcher le matin avant le boulot. Puis à courir. Et 6 ans plus tard, me voilà: je triathlonne. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, semble-t-il. Mais je sais qu'il y a des familles qui vivent des situations de loin plus difficiles que la nôtre.

Maintenant, la vie avec Petit Loup est beaucoup plus douce. Il nous étonne et nous exaspère à la fois. A 9 ans, il est capable de se faire une sanwich au fromage (pas de beurre sur le pain, on s'entend). Il fait des casse-têtes de 100 morceaux. Il descend les chaises sur les bureaux le matin dans sa classe. Il parle maintenant avec un tableau de communication. Il ne dit pas maman et je n'ai pas besoin qu'il me le dise pour savoir qu'il m'aime puisque c'est un grand charmeur qui nous attendrit en nous serrant fort dans ses bras et en nous donnant plein de bisous.

Petit Loup, 7 ans sur les rives du  lac St-Jean

Je ne m'en cache pas et tenez-vous le pour dit:  Je suis tellement fière de mon gars !