vendredi 7 septembre 2012

Ajuster les voiles


Mon dossier d’investigation de l'origine de mes blessures-douleurs à la course n'avance pas à la vitesse souhaitée.

C'est ça qui est ça, comme dirait l'autre.

Mais je dois être honnête, ça n'avance pas à mon goût mais ça avance.  Et mon physio fait tout en son possible pour faire progresser le dossier.  À preuve: J'ai passé des radiographies récemment. J'étais impatiente de recevoir les résultats puisque l'un des objectifs de la radiographie était d'éliminer la possibilité d'arthrose de la hanche. Ces mots me faisaient peur. Mais il semble qu'il n'y ait pas de signe d'arthrose. Soulagement.

Prochaine étape: rendez-vous avec un médecin sportif la semaine prochaine. 

Durant les derniers jours, j'ai aussi eu l'occasion de revisiter tout à fait par hasard avec une parfaite inconnue mes motivations et ma façon d'aborder la conciliation sport-famille. Ça m'a fait du bien de me rappeler la raison pour laquelle je me suis embarquée dans mon aventure triathlonnienne.

Je me rappelle que la première fois que j'avais parlé à Coach, ma réelle ambition était de finir un triathlon. Ce n'était pas de gagner des médailles, là. C'était juste de FI.NI.REEEE. Il m'avait dit qu'on allait faire plus que finir un triathlon. Je ne savais pas où tout ça allait mener.

La raison pour laquelle j'avais contacté un entraîneur, c'est que j'avais eu la piqûre de la compétition lors ma toute première course à pied: la Virée du Maire à Trois-Rivières en juin 2010. Pour maximiser mon temps et ne pas faire (trop) d'erreurs, l'idée de l'entraîneur s'était imposée d'elle-même. Avoir des objectifs concrets (comme des courses) et un plan efficace pour m'y rendre me permettraient de poursuivre l'entraînement avec assiduité. Et pourquoi s'entraîner ? Mais pour être en santé, me sentir bien dans ma peau, équilibrer ma vie et surtout réaliser un rêve

J'ai déjà écrit que triathlonner était un rêve que je caressais depuis longtemps. Avant de m'embarquer dans ce périple, mes prolifiques réflexions (vous savez, j'ai un hamster mental hyperactif à la place du cerveau) m'avaient amené à me dire que certains rêves ou projets de vie ne se réaliseraient probablement pas ou se réaliseraient différemment, because mon fils est un peu différent. Il y avait tout de même des rêves qui demeuraient à ma portée dont celui de devenir triathlonienne. Ce fût LE déclic. Vous connaissez la suite...

Ça fait du bien de se rappeler ces p'tites choses. Ça me permet d'attendre le dénouement des investigations beaucoup plus sereinement.

Ze bébelle
Dans un mode plus terre-à-terre, j'ai repris la piscine. A un rythme très très relax, mais tout de même, j'ai repris. Les séances avec les maîtres-nageurs débutent la semaine prochaine. J'ai hâte de relever ce nouveau défi. Je yogate aussi pas mal dans mon sous-sol et je me suis achetée une nouvelle bébelle, un TRX pour être plus précise.  Je vous en reparlerai dans un prochain billet.

Alors, comme vous voyez, j'ajuste mes voiles et je continue mon voyage.

Bons entraînements à tous! 

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