jeudi 4 juillet 2013

Nervosité pré-course

Le décalage entre ma nervosité d'avant-course de Tremblant et mon exaltation pendant la course m'a fait beaucoup réfléchir. Je me sentais tellement mal avant la course, j'avais vraiment le trac.

Mais je constate que ce trac ne me paralyse pas, au contraire. Il me pousse à l'action. Je planifie, je prépare les trucs, j'envisage mille et un scénarios. Et quand le moment du départ est lancé, je tombe dans un état de concentration et de focus que je vis très rarement dans ma vie de tous les jours, sauf peut-être en entraînement. Et encore, je ne suis jamais aussi plongée dans le moment présent qu'en compétition. 

Je n'agis pas comme ça qu'en compétition. Il m'est souvent arrivé au travail d'avoir des présentations ou des réunions importantes (pour moi) qui me stressaient bien avant la journée de l’événement. Je vous confie un secret: quand je suis dans une des ces périodes (i.e. préparation en vue d'un événement stressant) et que je fais l'épicerie, je regarde les dates de péremption et je me dis: «Quand ce lait va être passé-date, l’événement en question va être fini, ça va être derrière moi.» Elle est folle! Mais, comme pour le sport, ce stress fait que je me prépare avec soin, que je peaufine chaque détail. Et lorsque le moment du dit événement arrive, je me concentre, je fais du mieux que je peux et généralement, j'ai du succès, les choses se passent bien. 

Si je prends les choses plus à la légère ou que je tente de trop tempérer mon stress, je ne fais pas patate mais... je performe moins bien. Je pense ici à ma récente course à Joliette. Oui, j'étais un peu fébrile mais moins qu'à l'habitude. Et certains détails ont été négligés. Par exemple, mes semelles d'espadrilles que je n'avais pas replacé correctement dans mes chaussures. Niaiseux, me direz-vous, mais on parle d'au moins 30 secondes à gosser pour mettre mes runnings. Combien de 100 m pour s'améliorer de 30 secondes sur un 750 m de nage? Des heures et des heures d'entraînement. 

Tout ça pour dire que je vois souvent tout ce stress de façon négative, comme si je voulais changer ma façon de préparer un événement stressant. Mais je constate que généralement, plus je suis stressée et que je réussis à relativement bien gérer ces émotions, mieux je performe.

J'ai lu un bref article récemment sur le sujet que j'ai beaucoup aimé. Je retiens particulièrement trois trucs de base dont je ferai usage lors de mes prochaines courses: 
  • Bien respirer
  • Sourire
  • Me rappeler que si j'ai le courage de me présenter sur la ligne de départ, c'est que je suis déjà gagnante

Et vous, quels sont vos trucs pour composer avec la nervosité d'avant-course ? 

Aucun commentaire: