vendredi 5 octobre 2012

Affaires de bonnes femmes

Ce post concerne les affaires dites de bonnes femmes. Alors, les gars, vous pouvez vous risquer mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas averti!
Ne pas niaiser une femme en SPM

J'ai souvent cherché des informations relativement à l'entraînement et aux règles. Oui, oui, vous avez bien lu: les règles. Un sujet dont on entend peu parler. Il s'avère que personnellement, j'ai noté au cours des deux dernières années que mon cycle menstruel affectait mes entraînements. 

Après mes règles, j'ai eu l'occasion de remarquer que je suis très en forme. Les entraînements se font facilement, il y en a jamais assez. Je récupère bien et je suis vraiment une femme bionique. Les jours avant les règles par contre, c'est une autre histoire. Je dors moins bien, je me réveille la nuit et j'ai de la difficulté à me rendormir. Donc, je traîne de la fatigue et ça me demande davantage d'énergie de passer à travers mes semaines, même chose pour les entraînements. Aussi, j'ai des rages de sucre, rages que je comble généralement avec un paquet de réglisses rouges. Très important, ça prend de la Twizzlers rouge. Ah! Chum fait dire que j'ai une humeur de truck (diesel). Et j'ajoute que j'ai la larme facile.  

J'ai donc cherché à trouver des explications logiques à mon expérience personnelle. Je dois avouer que ce n'est pas si évident de trouver de l'information pertinente sur la question. Quand on cherche, on aboutit souvent sur des articles portant sur l'anémohrée ou l'anémie. Mais j'ai persévéré et j'ai trouvé deux articles intéressants de source assez fiables, je pense. 

Ce que je retiens particulièrement de ces deux articles:

  • Le cylce menstruel a une réelle incidence sur les performances, en entraînement ou en course;
  • La phase prémenstruelle est une période où certaines femmes peuvent être plus à risque de développer des blessures, il est donc sage de réduire l'intensité durant ces périodes. De plus, la récupération est moins efficace durant ces deux semaines, raison de plus pour prévoir des blocs d'entraînement plus intensifs durant les deux premières semaines du cycle;
  • Que les besoins en sucre sont plus élevés durant la phase lutéale (14-28ième jours). 
  • La diminution du taux de sucre dans le sang durant la phase lutéale peut diminuer le seuil anaérobie. PS. Le seuil anaérobie se définit à 85-90 % de la vitesse maximale aérobie (VMA)
  • Les femmes athlètes devraient prendre note de leur cycle en relation avec l'entraînement et les courses pour identifier des patrons entre la performance et les phases de leur cycle menstruel.

La prochaine année sera peut-être l'occasion d'intégrer ces informations dans l'entraînement. Par exemple, je vais essayer de faire planifier mes tests durant la bonne «période». J'y avais souvent pensé mais je ne possédais pas assez d'information pour aborder le sujet puisque je me basais uniquement sur mon expérience. A la lecture de ces deux articles, je me rends compte que je ne fabulais pas avec mes observations. Que voulez-vous, c'est l'intuition féminine! 

Pour en savoir plus...

4 commentaires:

Mimi a dit…

Merci pour l'info Isa. C'est vraiment intéressant. Je trouve que de courir aide à passer mes humeurs...ça et manger du chocolat mais c'est une autre histoire ! :)

Isa a dit…

Ça me fait plaisir Mimi.

Anonyme a dit…

Très intéressant. Merci. Annie

Anonyme a dit…

tout à fait vrai. Dans mon cas, je note toujours quand et comment je me sens. Et si par malheur il y a une compé en plein dedans je sais d'avance que je vais encore plus rusher à la course.
Ton billet est vraiment très intéressant. Je vais encore faire plus attention .
Sylvie