Le vélo.
Je n’avais jamais fait de vélo de route il y a de cela 18 mois. Le monde du cyclisme ne m’avait jamais vraiment intéressé. Ok, je mens un ti-peu: le cycliste est un beau type de sportif à regarder. Mais bon, c’est le seul intérêt que j’avais.
Je n’avais jamais fait de vélo de route il y a de cela 18 mois. Le monde du cyclisme ne m’avait jamais vraiment intéressé. Ok, je mens un ti-peu: le cycliste est un beau type de sportif à regarder. Mais bon, c’est le seul intérêt que j’avais.
Je me suis rapidement rendue
compte que :
1) le vélo n’était pas mon point fort;
2) j’avais beau nager comme un poisson et courir comme
une poule pas d'tête, je ne rattraperais jamais les précieuses minutes
d’avance que les filles fortes en vélo réussissent à gagner sur leur bike.
Donc,
il ne me restait plus qu’à devenir une meilleure cycliste. Notez que je suis chanceuse. Je n'ai pas peur d'aller vite (pour la vitesse que je peux aller!) et je n'ai pas eu de problèmes à m'adapter à des pédales à clip. J'imagine que mon attrait pour la vitesse me vient de mes années de ski alpin, où j'adorais dévaler les pentes.
Mais j’ai toujours eu une relation
amour-haine avec le cyclisme. En fait, d'un côté ça m'attirait mais de l'autre, j’en avais surtout contre les apparences du
cyclisme : le côté matérialiste, clinquant, les vêtements qui doivent
fitter avec le vélo, les cyclistes gonflables qui ont une bécane qui vaut des
milliers de dollars mais qui n’ont pas le moteur pour la pousser ou qui la sorte une fois aux deux semaines pour flasher et surtout,
surtout: les vendeurs de becyk prétentieux. Ce côté négatif fait que je n’ai jamais voulu embarquer dans cette clique. Ça me fait tellement penser au monde du ski
alpin que j’ai côtoyé dans mon adolescence. Je sais bien par contre que c’est
un aspect de ce sport, qu’on peut le pratiquer de façon noble sans tomber du côté sombre de la force.
Mais maintenant, je veux devenir
une cycliste. J’ai travaillé très fort cet hiver et je vais travailler autant
qu’il le faudra car je les veux ces précieuses minutes. Ce sera peut-être plus
difficile pour moi que pour d’autres, ça me demandera peut-être plus de
patience, mais je les aurai.
Pour m’améliorer et m'amuser, Coach m’a suggéré des trucs nouveaux à faire
cet été en lien avec le vélo. Deux projets qui m’emballent: une course contre-la-montre avec
le club des Dynamiks de Contre-Cœur et une cyclo-sportive juste pour ces dames :
l’Échappée Belle. J’ai envie d’y participer, me mesurer à des vrais cyclistes,
un peu comme on le fait dans les courses à pied.
La belle équipe de mon vendeur de becyk préféré m’aide aussi ans mes premiers coups de pédale. E. mais
aussi K. et P. que j’ai vu plus souvent ces derniers temps. Quand P. m’a laissé
un message chez moi la semaine avant le triathlon de Joliette pour me dire que mon vélo était sua-coche pour la course, j’ai souri. Je me disais
qu’il comprenait que c’était important pour moi. Je ne suis pas gênée de leur
poser des questions, même niaiseuses.
Ils ne se moqueront pas, je le sais. Et ça, bin c’est un bon contexte
pour moi pour apprendre.
Donc, je vais en manger de
l’asphalte et du Tacx. J’ai une tête de cochon.
1 commentaire:
Ahhh j'ai adoré lire tes deux dernières entrées. Un vrai plaisir :) À te voir travailler autant en vélo, tu vas devenir très bonne et les gagner ces précieuses minutes :)
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