L'arrivée au New-Hampshire s'est
fait très tard le vendredi soir précédent la course du dimanche, vers 1 h du matin. C'est au petit matin que j'ai pu constater que
c'était drôlement beau dans les alentours. De gigantesques pins, les montagnes, ça
sentait bon, c'était tranquille...ça augurait bien. Contrairement à d'habitude, je n'avais pas
vraiment d'objectif de temps ou de classement. En fait, je ne me suis pas
permis de m'en fixer car je ne savais pas l'impact de mon break de vélo de 3
semaines cet été. Donc, je me disais que je m'en allais découvrir un autre parcours de triathlon,
acquérir de l'expérience, faire de mon mieux. Ok, j'espérais faire mieux (UN
PEU) qu'à Tremblant, mais rien de précis.
La journée du samedi a débuté en
constatant que Partner et son conjoint, le très serviable et dévoué Sherpa,
avait retenu la chambre juste en face de la nôtre. Cool! Nous avons donc
organisé une petite saucette dans le lac Winnipesaukee dès 10 h, qui a été mon
premier contact avec le coin. Ce n'était pas sur le site de la natation mais
c'était à quelques minutes de l'hotel, donc pas mal plus pratique. Beau lac,
clair. Excellent! Ensuite, on a enfourché nos vélos et Partner m'a guidé
jusqu'au site de la coure, à Ellacoya State Park. Nous avons emprunté une
section du parcours de vélo pour nous y rendre. L'asphalte était douce sous les
roues de ma monture, l'accotement était large, c'était un vrai plaisir de
rouler. Elle m'a expliqué la transition, pointé le départ de la natation.
C'était pratique qu'elle ait fait du repérage la veille. Finalement, le retour
à l'hôtel s'est fait en empruntant une partie du parcours de course à pied. C'était
ombragé mais j'ai tout de suite spotté ZE côte. Je la monterais 2 fois le
lendemain.
Maintenant, il fallait que j'aille
m'inscrire. Une des particularités de ce triathlon (si je compare à Tremblant),
c'est que le village Ironman avec l'inscription pis toute se fait dans un autre
site, à Gunstock Ski Resort à une dizaine de kilomètres de la transition.
Donc, j'ai fait un peu de viraillage en voiture: m'inscrire à Gunstock, aller
porter mon vélo à la transition à Ellacoya, aller à la réunion des athlètes à Gunstock.
J'avais laissé Chum au golf pour l'après-midi alors ça m'a permis de faire ça à
mon rythme. J'ai besoin de ces petits moments seule avec moi-même. Les
paysages sont agréables alors se promener en voiture n'était pas une corvée.
Pour le souper, j'ai été invité
par Partner et Sherpa à partager un excellent spaghetti cuit dans la chambre. Ils
étaient bien équipés, les jeunes! Repas pré-race parfait! Il faut dire que
j'avais préparé quelques trucs pour le week-end mais ils contenaient de la
viande et Coach du mental ne voulait pas de troubles aux douanes...alors tout ça
est resté, à ma grande déception, dans mon frigo. Après le souper, de retour dans l'auto pour aller chercher
Coach du mental qui avait terminé sa ronde de golf avec les Amaricains.
L'extinction des feux s'est fait assez
tôt, j'ai relativement bien dormi, sans faire (trop) de badtrips sur les crevaisons et
pépins mécaniques.
Matin de la course
Y faisait noir comme dans un bas
à 4 h 15 quand je me suis levée. Une chance que tous mes graments étaient
prêts. J'ai fait ma petite routine habituelle: café, douche, CRÈME SOLAIRE
(l'avait oublié à Tremblant), déjeuner, derniers préparatifs et hop dans l'auto
pour se rendre au site. Notre hotel, au look un peu moche, était confortable et
à 5 km de la transition. Endroit super stratégique permettant de voir à la fois
la course de vélo et le parcours de course à pied.
Ceci étant dit, je ne voulais pas
que Coach du mental se stationne à Ellacoya puisqu' en raison de la course, les
voiture qui s'y stationnaient le matin ne pouvaient plus quitter le parc avant la
fin de la course. Et je savais que ce genre de set-up ferait suer
Coach du mental. Il était donc allé stationner à Gunstock et avait pris la
navette de 12 minutes pour se rendre à Ellacoya pour assister au départ de
natation. Pas super comme logistique pour les spectateurs mais l'organisation fait
très bien les choses dans les circonstances.
Sherpa avait quant à lui une
toute autre stratégie. Il a stationné sa voiture à Ellacoya, me proposant d'en profiter pour y entreposer le surplus de trucs que j'avais pas besoin de
laisser à la transition (ex. vêtements secs, pompe à vélo, etc.). Ensuite, il a
arpenté les parcours de course et de vélo en vélo de route, apparaissant ici et
là pour encourager sa douce (je crois qu'il ne lui
laisse aucun répit! ahahah!). Il a eu la gentillesse de m'encourager aussi, comme à Tremblant.
Il est le Houdini du chearleading, apparaissant et disparaissant comme par magie sur son vélo, non sans nous avoir donné avant une bonne dose de motivation.
Retour à la transition.
Il fait noir. Faudra que je mette
maintenant sur ma liste de graments de course une FRONTALE. Tu peux le noter,
Lisette-la-limette. Je constate que cette transition est un capharnaüm. Je pensais que tout les 70.3 étaient propres,
lisses et sans accroc, comme Tremblant. Hissssh! Disons que mes tristes
illusions d'adolescente sont tombées. Timberman, c'est comme un gros party familial:
l'ambiance est bonne mais y a de la vaisselle partout.
Bordel après course |
La transition |
J'ai gonflé mes pneus en deux
temps, trois mouvements. J'avais une nouvelle pompe à vélo achetée
l'avant-veille de mon départ et elle pompait bien en tabarnouche! Un athlète
me l'a même demandé... je lui ait dit oui mais je voulais finir mes trucs avant.
Il me regardait et commençait à s'impatienter.
Heu... du calme, du calme! C'est pas moi qui ait oublié ma pompe. Je lui
ai remise mais j'avais une peur bleue qu'elle ne s'égare alors j'ai gardé un oeil
sur le type pour éviter que la pompe se retrouve dans d'autres mains. Pas question que je perde de nouveau ma pompe.
Ensuite, je me suis dirigée vers
le départ de natation. Dans mon énervement de la veille, je n'avais pas récupéré
mon casse jaune, preuve de mon appartenance au club des vénérables femmes de
40-44 ans. J'ai patienté au départ environ 30 minutes, ce qui m'a laissé le
temps de têter mon Ensure et après, de têter mon Gatorade. Tranquille. Puis,
mon amour est arrivé me trouver. Quelle chance et quel bonheur de le voir car
je croyais bien devoir partir pour ma course sans qu'il m'ait donné mon bec de
chance!
Pendant que je me réchauffais dans l'eau, la
foule a entonné l'hymne américain. C'était du sérieux. J'ai dû arrêter de nager, au risque de passer
pour une ennemie de la Nation et de me faire torpiller. Puis les départs se
sont succédés, il y avait moins de monde qu'à Tremblant et j'ai bien vu le
départ des hommes et des femmes pro. Génial!
Brrr... après le réchauffement |
En attendant le départ de ma vague, j'ai remarqué deux femmes de ma catégorie dont les bouilles m'étaient familières. Il s'agissait de deux très bonnes athlètes qui se soulagent comme moi sur leur blogues: Find your fire within et Ironmatron (j'aime bien Ironmatron, je trouve que ça fait très ouest-allemand mouaaah!!!). J'ai fait une groupie de moi-même en les saluant et leur disant que je lisais leurs blogues et qu'elles étaient très inspirantes. Ajoutons que tout ça se faisait dans mon anglais très approximatif : je suis bin bonne en français mais en anglais, disons que je suis pas super fluent.
Je me retrouve dans un départ un
peu plus cahotique qu'à l'habitude. Je me dirige vers la grosse bouée rouge. Je
cherche du regard les bulles les plus près, signe de pieds qui battent à
proximité. Finalement, comme d'habitude, je me retrouve un peu toute seule. Je
nage jusqu'à la bouée rouge, je vois bien que je zigzague. Ok, on se reprend et
on fait mieux jusqu'à la prochaine bouée. Je me trouve des pieds, mais ils ne
sont probablement pas assez vite. J'hésite entre dépasser et devenir la
locomotive. Je continue finalement toute seule, je suis un peu découragée. On rattrape
rapidement les nageurs des vagues précédentes. Les vagues embarquent. J'ai
rarement nagé dans d'la vague lors des triathlons, je pogne alors deux-trois
bonnes gorgées. C'est tough. Je vois l'arche de l'arrivée. Je sors de l'eau, le temps est so-so mais pas
grave, on s'en va sur le vélo. Les wet-suit peelers me retirent mon wet, en
même temps que ma petite déception passagère sur mes «performances» en natation.
Vélo
Ici, j'avais envie d'être un peu
plus agressive sur le vélo. Voir comment je réagirais à la course à pied à me
donner un peu plus. Je savais qu'il ne fallait pas exagérer mais j'avais envie
d'essayer. Je suis donc partie avec cette idée en tête. J'ai encore une fois eu
du gros fun en vélo. La première section était plus relevée avec des montées.
Ensuite, un long stretch plat avec le vent dans le dos. Ça y allait aux toats!
Mais je savais qu'au retour, ce serait plus difficile. J'ai été plus agressive
dans les relances pour reprendre rapidement ma vitesse. Les gens
applaudissaient. J'en profitais pour faire des bebyes aux personnes qui
encourageaient, c'est tellement fun de voir du monde!
Départ du vélo |
Autre point de comparaison avec Tremblant: Le parcours n'est pas fermé à la circulation automobile. Il y avait une bonne sécurité avec beaucoup, beaucoup de policiers aux intersections mais tout de même, les autos passaient très près de nous à certains endroits, notamment dans les descentes. J'ai failli assister à un accident: un cycliste concentré ou manquant de sang au cerveau se dirigeait carrément sur une voiture, le conducteur ne le remarquant pas car le cycliste était dans son angle mort. J'ai lâché un de ces cris de mort pour que le gars se réveille! Bref, cet aspect m'a un peu moins plu... même si j'ai adoré rouler!
Autre petite anecdote: Les officiels
étaient TRÈS présents sur le parcours de vélo. Et est arrivé ce qui devait
arrivé: une femme s'est installée trop près de moi un moment donné et carton
rouge, elle a reçu une pénalité de 4 minutes. Elle était estomaquée quand l'officiel
lui a montré le carton. Je me suis donc bien installée sur mon vélo, me disant
de pédaler mon p'tit bonhomme de chemin le plus loin possible des autres
concurrents et me rappelant de me tenir bien à droite de la chaussée, autant
que possible. J'ai bien enfilé les dernières côtes, réussissant à semer au
passage une femme de ma catégorie qui m'avait dépassé au début du parcours de
vélo. Et dépassé bin des hommes. Bin contente.
Course
Avant de débuter le récit de cette
dernière portion de la course, je dois vous partager ma fierté pour ma
transition vélo-course. Je l'ai fait comme dans le livre, en m'installant les
deux pieds sur une pédale pour débarquer en courant JUSTE avant la ligne.
Maudit que je me suis trouvée bonne ahahahah! Je me suis trouvée moins brillante
après lorsque j'ai mis mes espad et que je me suis relevée pour m'apercevoir
que je savais pas pantoute où me diriger pour accéder à l'entrée de la course à
pied. J'ai dû demander en courant à un bénévole. Pas. fort.
La course à pied s'amorce sur une
petite route panoramique, bordée de grosses cabanes amaricaines, de pins
gigantesques et du magnifique lac. Déformation professionnelle, je remarque
beaucoup la végétation, tant en vélo qu'à la course à pied. Il y a de l'ombre
en masse mais il ne fait pas vraiment chaud. Oups... j'ai oublié de parler de
la météo. Encore une fois, ma bonne étoile m'a suivie au New-Hampshire.
Quelques gouttes de pluie au départ, des nuages et des percées de soleil au
vélo et à la course. Pas d'humidité. Scénario plus qu'idéal!
J'ai les jambes raides à la course. Je regarde ma montre. J'vas pas vite. C'est pas la patate qui suit pas, c'est les jambes. Rapidement, des femmes 40-44 me rattrapent. Shit. Je n'ai pas la force de les suivre. Ça me fait suer de voir mes efforts de vélo s'effilocher de la sorte. Me force quand mon regard croise ma montre. Enwaille, grouille. Je me reprends en main, me donne un coup de pied au derrière. Il y a des descentes, des montées. Et re-descentes et re-montées parce qu'on fait deux fois cette foutue boucle. Je croise Mme Coach à la fin de sa deuxième boucle, en direction pour l'arrivée. Je lui prends la main et l'encourage. Je croise le conjoint de Mme Coach qui fait aussi la course et l'encourage aussi à la fin de son deuxième tour. La magie des encouragements opère, on retire autant d'énergie à en donner qu'à en recevoir. Je tape dans les mains des enfants qui les présentent.
J'ai les jambes raides à la course. Je regarde ma montre. J'vas pas vite. C'est pas la patate qui suit pas, c'est les jambes. Rapidement, des femmes 40-44 me rattrapent. Shit. Je n'ai pas la force de les suivre. Ça me fait suer de voir mes efforts de vélo s'effilocher de la sorte. Me force quand mon regard croise ma montre. Enwaille, grouille. Je me reprends en main, me donne un coup de pied au derrière. Il y a des descentes, des montées. Et re-descentes et re-montées parce qu'on fait deux fois cette foutue boucle. Je croise Mme Coach à la fin de sa deuxième boucle, en direction pour l'arrivée. Je lui prends la main et l'encourage. Je croise le conjoint de Mme Coach qui fait aussi la course et l'encourage aussi à la fin de son deuxième tour. La magie des encouragements opère, on retire autant d'énergie à en donner qu'à en recevoir. Je tape dans les mains des enfants qui les présentent.
A la fin de la foutue côte |
Puis, vers le 14ième kilo, le
fantôme de ma bandelette gauche vient me hanter. Ça me fait terriblement mal. Je
commence à envisager quitter la course. Je me donne encore quelques mètres. Une
descente, le mal change de place, la douleur aux bandelettes disparaît. Yeah!
J'ai mal aux quads en chien mais je peux continuer. Je dirais que je me suis sentie
aussi misérable dans cette course que lors de l'olympique à Tremblant cette
année. Mais le problème, c'est qu'à Timberman, je me suis sentie misérable
pendant 1 h 53 minutes.
Finalement, Partner me rattrape,
vers le km 17-18. Sais pu trop. Houdini-Sherpa me voit monter la dernière bonne
côte et me dit d'aller la chercher. J'aime ça les ordres. Alors, je débute ma
remontée vers Partner. Je vois apparaître le marqueur du mile 12. Je me dis que
je dois absolument augmenter le pace pour ce dernier mile, question de finir ça
en beauté, peu importe que je rattrape Partner ou pas. Je réussis finalement à la rejoindre. Je lui tiens la main et
je lui annonce qu'on va passer la ligne ensemble. J'ai comme un p'tit moton
d'émotion. Elle aussi, je pense. C'est son premier, il faut le dire. Et elle a
fait ça comme une championne avec un super temps. Elle m'a réellement
impressionnée! Ce moment restera pour moi un beau souvenir. Quel scénario, non? Digne d'un film sportif! Le plus beau scénario aurait été
que tu te forces de même dès le début de la course à pied, mais bon. C'est ça
qui est ça. NEXT.
Quelques mètres avant l'arrivée. Je n'ai pas l'habitude de grimacer mais là, c'était trop! |
On a tourné le coin ensemble,
plus que 100 m environ avant l'arrivée. On
a piqué un sprint. Les cuisses faisaient si mal. J'ai aperçu une F 40-44 qui m'avait dépassé plus tôt. Ah bin
tabarnouche! Toi, tu t'en sortiras pas d'même! J'ai pesé sur l'accélérateur
et j'ai terminé 4 secondes avant elle. Non mais, pourquoi ce grrr est pas
sorti avant ? Où était-il ? C'est quoi cet espèce de « je m'écoute, je suis
misérable, BLABLABLA» ? J'ai donné un gros bec
mouillé de sueur à Partner à l'arrivée (elle a dû me trouver si dégueu!) et on a reçu nos
médailles. Sa famille l'attendait, Coach du mental est arrivé à la course.
J'étais si contente de le voir!
Partner et moi, quelques minutes après l'arrivée |
Coach du mental m'a entraîné à la tente qui offrait de la
nourriture aux athlètes. Oh! Du bon poulet! Des patates avec la p'lure! Du beurre! Des chips!
Maudit que j'avais faim! C'était bon!
Tassez-vous les enfants, matante a faim ! |
Du beurre !!! |
Je développe mon carré de beurre comme si je n'avais pas mangé depuis une semaine! |
A l'attaque! |
C'est trop bon! |
Ensuite, mon homme est allé ramasser
mes graments de course et mon vélo. Il m'a demandé de le suivre car il avait
trouvé une place de stationnement pas trop loin. Il a enjambé un garde-fou près du parc pour entrer dans un boisé dense où je distinguais un sentier.
Timberman. C'est mon chum, ça. Il m'a fait marché 1-2 k dans l'bois en longeant un petit
ruisseau, séance photo à l'appui. Ça montait mais ça ne me faisait pas
souffrir, c'est les descentes qui me rappelaient que je venais de compléter un
demi-marathon. Finalement, l'auto est apparue dans un petit chemin asphalté, au
beau milieu de nul part. Personne n'avait pensé se stationner là, évidemment. Y a
juste mon chum pour courir les aventures dans l'bois. On peut sortir le
timberman du bois mais on peut pas sortir le bois du timberman.
Retour à la chambre en riant de
cette autre aventure pas possible. On fête la course avec Sherpa et Partner. On a bu du
vin, mangé des nachos avec de la salsa (j'avais une solide envie de nachos
depuis quelques jours... genre comme une femme enceinte). Et pour souper,
encore du gras. Pétoncles et clams frits, avec des frites. Pis de la crème
glacée. Qui goûtait la crème fouettée au chocolat. On est en Nouvelle-Angleterre, non ?! On a jasé avec eux, on a eu
du plaisir, ils étaient tous les deux d'une fort agréable compagnie: simples, pas compliqués. Wow, quelle belle soirée! J'ai fait remarquer à Coach du mental
que c'était drôlement plus l'fun de prendre le temps de s'amuser un peu après
la course que de partir rapidement comme on le fait d'habitude. Il a acquiescé.
C'est une des remarques que je me
suis fait en moi-même sur le chemin du retour le lendemain. Cette année, j'ai
pris plaisir à socialiser davantage autour de ma vie «sportive». Je disais à Coach du mental que ça faisait partie du plaisir, que ça ajoutait à
l'expérience de pouvoir la partager comme ça. Que nos week-end de course sont
presque les seuls moments seuls (sans Petit Loup) que l'on se permet de passer
en couple. Ça fait du bien. On a traversé plusieurs petits villages de la
Nouvelle-Angleterre, croisé le Mont-Lafayette où Sirène s'était fracturé un os
du pied l'automne dernier en sortie avec son école. On a pensé à nos enfants
qu'on adore. A nos familles qui nous aiment et nous encouragent.
Ce que j'ai moins aimé:
- Mes sensations à la course. J'ai vraiment l'impression de ne pas avoir donné le meilleur de moi-même. L'énergie n'était juste pas là.
- M'être fait apostrophée pendant la course à pied par la coureuse qui s'était fait donné un carton rouge. Elle m'a dépassé non sans me glisser au passage que j'avais été chanceuse de ne pas recevoir de pénalité. Quoi ? Cheap shot. Je n'étais pas du tout de son avis, je savais que j'étais correct mais ça m'a quand même rentré dedans et je l'ai ruminé longtemps.
Ce que j'aimé:
- Mon beau finish avec Partner
- D'avoir donné un bon effort en vélo (les splits sont pas mal even)
- D'avoir expérimenté un nouveau parcours
- D'avoir partagé l'expérience de triathlon avec des amis
- D'avoir retrouvé mon grrrr :)
- Mes sensations à la course. J'ai vraiment l'impression de ne pas avoir donné le meilleur de moi-même. L'énergie n'était juste pas là.
- M'être fait apostrophée pendant la course à pied par la coureuse qui s'était fait donné un carton rouge. Elle m'a dépassé non sans me glisser au passage que j'avais été chanceuse de ne pas recevoir de pénalité. Quoi ? Cheap shot. Je n'étais pas du tout de son avis, je savais que j'étais correct mais ça m'a quand même rentré dedans et je l'ai ruminé longtemps.
Ce que j'aimé:
- Mon beau finish avec Partner
- D'avoir donné un bon effort en vélo (les splits sont pas mal even)
- D'avoir expérimenté un nouveau parcours
- D'avoir partagé l'expérience de triathlon avec des amis
- D'avoir retrouvé mon grrrr :)
Epilogue
Je reviens de Timberman avec le couteau un peu plus dans les dents. C'est insultant en tabarnouche de se faire passer de la sorte à la course à pied. Cette course m'a convaincu que je peux retrancher plusieurs minutes en vélo et en course, ce que je compte bien faire pour l'an prochain.
Je me suis inscrite pour
Tremblant 70.3 lundi soir, un peu plus de 24 h après avoir terminé la course.
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