dimanche 26 octobre 2014

Barres protéinées bananes et avoine

J'étais débordée de bananes trop mûres. Et j'en avais marre des pains aux bananes, muffins aux bananes et galettes aux bananes. Alors, j'ai googlé barres aux bananes et je suis tombée sur cette recette de barres protéinées aux bananes que j'ai faite sur le champ. Sirène, qui était de passage ce week-end, les a adoré! Alors, c'est clair que c'est un succès! 



J'ai substitué les ingrédients suivants:
  • la poudre de protéine par du lait en poudre;
  • la farine de riz par de la farine de soya parce que c'est ce que j'avais sous la main;
  • les noix de Grenoble ont été retenues parce qu'elles se marient si bien avec les bananes;
  • évidemment, j'ai mis du sirop d'érable. Vous pourriez certainement réduire à 1/4 de tasse au lieu d'un tiers. Je ne crois pas que la différence sera bien perceptible au goût

Quelques conseils du chef:
  • Je vous recommande de vous payer la traite en faisant le glaçage, il est absolument délicieux! 
  • Laissez bien refroidir avant de démouler et glacer
  • Faites figer le glaçage au congélo ou au frigo
  • Une fois que le glaçage est figé, coupez les barres, emballez-les individuellement et conservez-les au congélateur. 

Sirène est partie avec ces petites douceurs santé pour en offrir  à ses anciennes coéquipières à qui elle rendait visite, après leur entraînement. Ce sont effectivement des barres à manger après un training accompagné d'un verre de lait. 

C'est certain que je vais en refaire! 

Bonnes bananes! 

jeudi 23 octobre 2014

Crise en chinois

Je crois que mon blogue se sent délaissé. Pas que j'ai rien à raconter mais il faut prendre le temps de le faire. Souvent, des idées de billets germent dans ma tête, par exemple, lorsque je m'entraîne. Mais de retour à la maison, le tourbillon des tâches et des obligations me happent, ne me permettant pas de mettre par écrit toutes ces idées. Je finis pas les oublier et mon blogue baboune. Il boude.

Toujours est-il qu'on est dimanche matin. Coach du mental est à la chasse. Je dois commencer à me préparer pour aller courir dans 45 minutes, j'ai un petit voisin qui va venir à la maison pour garder Petit Loup. 

C'est que ma grande Sirène n'est pas à la maison, elle vit maintenant en pension à Québec, je vous en avais déjà parlé. Lorsqu'elle a des entraînements de fin de semaine, elle ne revient pas toujours à Trois-Rivières. Elle veut éviter de voyager pour rien. Il faut dire que la nage synchronisée est un sport très exigeant en terme de volume d'entraînement. Sirène s'entraîne à raison de 25 heures par semaine, quelques fois plus! Pas toujours dans l'eau. Elles font de la musculation, du ballet, et probablement d'autres choses mais je ne le sais juste pas parce que je suis loin d'elle. Snif. 

La routine familiale s'est donc modifiée. Il faut organiser ses lifts et des fois faire des allers-retour à Québec. Il faut la suivre dans son cheminement scolaire et sportif à distance. C'est différent. Mais qui dit changement, dit aussi opportunité.

Oui, l'opportunité de changer des choses dans ma routine d'entraînement. A titre d'exemple, l'absence de ma fille fait en sorte que j'ai pris la décision de m'inscrire au club de triathlon de mon coin. C'est quoi le rapport me direz-vous ? Un, ma fille me dépannait quand Coach du mental arrivait plus tard. Deux: bien qu'elle soit grande, cela faisait une personne de plus à accompagner le matin. Vous savez, faire les lunch ou s'assurer qu'il y a quelque chose de bon dans le lunch, gèrer les crises de dernière minute: Maman! faut que tu signes ce papier-là, Maman! j'ai manqué mon autobus, Maman! je trouve plus tel chandail. Ça vous-dis-tu-kek-chose?

Ça faisait 3 ans que je pensais m'inscrire mais les astres n'étaient pas alignés. Cet automne, avec le départ de Sirène, je me suis dit que c'était le moment.

 Les objectifs qui m'ont motivé à m'inscrire:
- nager des séances plus axées sur le triathlon;
- apporter du nouveau à l'entraînement;
- d'éviter le recours aux gardiennes le soir quand Coach du mental est retenu au travail;
- socialiser avec du monde de ma race!

Les horaires des séances de natation avec ce club sont de 6 à 7 h 30 les lundi-mercredi-vendredi. Je vise m'y rendre 2 fois/ semaine et une semaine sur 2, faire les 3 séances. Je devrai sortir de la piscine vers 7 h 10 pour être de retour à la maison pour 7 h 30. C'est alors que Coach du mental me donnera le relais et qu'il filera vers le bureau.

Ce nouvel horaire impliquera pour moi de:
- me lever plus tôt 2 à 3 matins par semaine (faudra en profiter pour se coucher un peu plus tôt);
- préparer tous mes trucs pour le travail et que les lunchs (le mien et celui de Petit Loup) le soir avant de me coucher;
- arriver un p'tit peu plus tard au bureau ces matins-là, mais pas tant que ça.

Ces changements me demanderont de l'ajustement et je vais développer de nouveaux p'tits trucs d'organisation, comme j'ai appris à le faire depuis les dernières années.

Réflexion sur le mot 'crise' en chinois J'aimais beaucoup les Maîtres et je vais m'ennuyer d'eux. C'est une super belle gang et j'appréciais beaucoup le coaching d'Alexandra. Ils me manquent déjà. Je compte bien retourner nager avec eux de temps à autre.

En chinois, le mot crise se compose de deux caractères. L'un représentant le danger et l'autre, une occasion à saisir, une opportunité.

Bien que je ne considère pas le départ de ma fille comme une crise, c'est tout de même un changement majeur. Ainsi, j'aime bien me rappeler ces deux caractères lorsqu'un changement bouscule mon quotidien. Cela m'amène vers de nouveaux chemins, de nouvelles rencontres, qu'il ne me reste qu'à trouver et qu'à explorer. 

dimanche 19 octobre 2014

Défi Vélo-Mag

Je caressais de relever le Défi Vélo-Mag depuis l'an dernier. Mais comme je n'avais pas le vélo de mes ambitions, j'ai attendu. Et quand Coach du mental m'a offert ma nouvelle monture en février, je me suis tout de suite mise en tête de faire une épreuve du Défi. Mme Coach avait insisté pour que je fasse le 105 k. Elle m'a dit: «Enweille, t'es capable!» 

Ok, d'abord. 

En vue de la préparation à ce défi, j'ai dû intégrer quelques changements à ma routine d'entraînement: 
1) j'ai dû apprendre à rouler en peloton (j'ai encore des croûtes à manger mais j'ai compris l'essentiel); 
2) je suis allée plus souvent me mesurer aux côtes du Parc de la Mauricie (j'aimerais y aller encore plus souvent l'an prochain);
3) et finalement, j'ai continué à rouler après mon dernier triathlon. Généralement, je ne suis plus très motivée pour poursuivre le vélo après mon dernier triathlon de la saison. La température, les jours qui raccourcissent, ça complique les choses. Mais en plaçant un événement du genre dans le calendrier, ça m'a donné le p'tit coup de pied dans l'derrière qui m'a aidé à continuer. 

Dans les semaines précédents le Défi, j'avais pris des informations auprès de Partner puisqu'elle l'avait fait l'année dernière. Elle m'a partagé qu'elle avait trouvé ça assez difficile parce qu'elle avait souvent roulé seule une bonne partie du parcours. Roulé seul en triathlon, ça fait partie du jeu mais lors d'une cyclo-sportive, le fun est de rouler en groupe. Elle m'a aussi donné de précieux conseils concernant l'heure d'arrivée, l'habillement, etc. 

On a donc convenu de faire équipe avec un des ses amis et de s'entraider, Autant que possible. J'étais contente qu'elle accepte de me prendre dans son équipe.

La veille de la course, j'ai préparé tous mes trucs de vélo. C'est vrai que préparer une épreuve de vélo est un peu moins compliqué pour ce qui est du matériel, mais dans le cas des Défis du Parc, il faut prévoir un éventail de température et surtout prévoir la possibilité qu'il fasse bin frette. J'ai donc apporté au cas-où plein de stock, dont mes couvre-chaussures.

Le matin de la course, je me suis rendue chez l'ami de Partner et nous nous sommes suivis en voiture jusqu'au Parc de la Mauricie. Il était tôt (vers 7 h 30) et le départ se donnait vers 10 h 30. On avait donc une grosse heure et demi à tuer avant de débuter la préparation: manger, s'habiller, se réchauffer. On a donc placoté avec les amis de Partner qui étaient tous très comiques. Une farce n'attendait pas l'autre et le temps a passé très vite. Mais j'avais hâte de m'habiller pour vérifier que je n'avais rien oublié. Il y a eu quelques grains de pluie, présage de ce que serait le Défi cette année.

Puis ce fût le grand moment de l'habillement. La princesse au petit pois que je suis s'inquiétait d'avoir froid, d'avoir chaud. Qu'est-ce que je porte? Est-ce assez? Est-ce que je vais avoir trop chaud ? Trop froid ? Finalement, mon choix s'est porté sur un multi-couche que je vous décris ici même si je sais, c'est TROP de détails :

Pour le haut:
- sous-vêtement Patagonia Capilene (très mince)
- T-shirt MEC (Polartec)
- Jersey Nalini manche longue (super confo!)
- Veste coupe-vent Mavic Oxygen (un coup de coeur, je l'adore!)
Pour le bas:
- Cuissard préféré
- Legging long Gore WindStopper (sont faits pour la course mais moi, je les porte aussi en vélo)
- Couvre-chaussure Gore (merci Partner de m'avoir suggéré de les porter!)
- Bas
Pour les mains:
- Deux paire de gants un par dessus l'autre (ce qui veut dire qu'il est impossible de les retirer en roulant car les remettre demande un arrêt complet)
Pour la tête:
- Un petit cache-cou mince
- Bandeau cache-oreilles (ne m'ont finalement pas été utiles, j'ai dû les remonter dès les premières minutes, j'avais définitivement trop chaud des oreilles!)

Un autre accessoire me stressait un peu, soit l'essai d'une nouvelle paire de chaussures de vélo. Pratiquement neuves, ce n'était pas la première fois que je les utilisais mais la troisième. Pourquoi j'insistais pour porter mes chaussures neuves ? Parce que lors de ma dernière sortie de vélo dans le Parc de la Mauricie, j'avais eu très mal sur le côté du pied droit après la ride... de 2 h 30. Je me disais que rouler 1 h 30 de plus, avec une intensité égale ou supérieure, ce serait très difficile pour mon pied... ce qui pourrait m'empêcher de courir le lendemain ou dans les jours qui suivent.,. ce qui me ferait drôlement c..ier.

Fermons la parenthèse de ma garde-robe et de ses accessoires.

Après la séance d'essayage, j'ai fait l'aller-retour aux toilettes. Heureusement, il y en avait à quelques pas de l'endroit où on était installé. Puis, une quinzaine de minutes avant le départ, on est allé s'agglutiner avec les centaines de cyclistes au départ. Vraiment différent de ce que j'ai l'habitude de vivre pour un triathlon.

Ensuite, vinrent les consignes de sécurité et les speechs des organisateurs. Enfin, le départ. Je n'étais pas réchauffée, on n'avait pas pris le temps. Faut croire qu'on avait trop placoté. Je me suis alors donné le défi de suivre Partner et son ami le plus longtemps possible.

Il n'y avait pas de pluie au début. J'étais tout de même bien habillée. J'avais un peu chaud mais je préférais cette situation à celle où j'aurais grelotter dès le départ. Première constatation: l'accès à mes réserves de nourriture est difficile. Outre les gants doublés qui ne permettent pas de différencier quoique ce soit par le toucher, mes poches de chandail de vélo sont sous ma veste. Pas super brillant. J'ai tout de même réussi à attraper quelques biscuits aux figues durant la ride et un gel. Disons que j'ai beaucoup regretté ne pas avoir installé mon petit sac de triathlon, qui aurait été super pratique pour l'occasion.

Toujours en raison des gants, j'ai eu beaucoup de difficultés à passer du petit au gros plateau. Ce qui fait que vers la mi-parcours, j'ai perdu mes amis et le groupe de cyclistes que l'on suivait depuis le début. Je me suis retrouvée plus ou moins seule, passant d'un groupe de cyclistes à un autre, me faisant rattraper, dépasser, m'accrochant au passage, décrochant dans les montées, parce que moins puissante que les hommes. Sur le plat, je suivais bien mais y a pas bin bin de plat dans ce parc.

Je me suis donc retrouvée à monter le dernier gros défi de cette épreuve, la côte du Belvédère. Une longue montée. Je me rappelais souvent que je n'avais pas besoin de courir après le vélo, ce qui m'encourageait et me faisait sourire. Il y avait des pancartes ici et là sur le parcours avec des petits mots d'encouragement, ironiques, quelques fois assassins comme celui qui reprenait une vérité de La Palice: Tout ce qui monte redescend... Ouin... pas besoin de me le rappeler!

C'est en montant cette dernière côte que j'ai fait la connaissance avec une amie que je n'avais jamais rencontré en vélo: Mme La Crampe. Je suis familière avec elle à la piscine, elle me rend visite quand on a fait beaucoup de palmes, ou quand je suis fatiguée. Elle est même déjà venu me voir durant un triathlon. Elle s'attaque à mes mollets, ou à mes orteils. Je sais la gérer en natation: respirer, bouger un peu son pied, faire des flexions. Elle n'est pas violente, d'habitude. Mais c'est la première fois qu'elle venait me caresser les cuisses et my god que ça m' a fait mal. J'eu peur de devoir arrêter! Mais en respirant, changeant la position, elle est disparue. Fiou!

J'ai fait mon gros possible dans les derniers kilomètres de la fin, me cachant derrière des hommes plus costauds, tirant à l'occasion d'autres hommes. C'est que curieusement, je n'ai vraiment pas croisé beaucoup de femmes, une ou deux vers la fin du parcours. J'étais trempée mais je n'avais pas vraiment froid. J'étais bien contente de connaître le parcours, je me rappelais bien les derniers kilomètres et je me suis bottée le derrière. J'ai espéré tout le long pouvoir rattraper Partner mais peine perdue, elle et son ami ont terminé trois minutes avant moi.

Quand j'ai passé la ligne d'arrivée, il venait de se produire un accident avec une dizaine de cyclistes mais à part une ambulance qui quittait le site, je n'ai rien vu d'autre. J'étais contente de retrouver Partner et Sherpa. On s'est changé rapidement avec des vêtements secs et chauds, la voiture faisant office de salle d'essayage.

Fidèle à mes habitudes et parce que mes bandelettes me faisaient terriblement mal, je suis allée me faire masser par la gentille masso-thérapeute de la Clinique Stratégie Santé de Shawinigan. Elle m'a sauvé la vie! J'ai ensuite mangé un bon repas chaud sous la grande tente chauffée, gracieuseté de l'organisation.

J'étais bien contente d'avoir relevé ce premier défi et de m'en être bien tirée. Le temps a passé très vite, on est tellement concentré que les minutes défilent sans qu'on s'en rende compte. J'ai aussi été soufflée par l'organisation impeccable de cet évènement. Et j'ai pu courir le lendemain, alors c'est un succès sur toute la ligne.

Tout ça pour dire que je devrais me retrouver devant mon ordi vers le début avril 2015, prête à m'inscrire de nouveau.