Saison 2013

Après avoir pris la décision de remettre à une autre année ma participation à Tremblant 70.3, Coach et moi avons revisité la planification de ma saison 2013. Comme vous deviez  vous y attendre, je retourne à ce que je connais : les triathlons distance sprint.

J'ai d'abord fait la moue. Encore des sprints. Mais après réflexion, je me suis dit qu'il y avait des avantages à refaire le circuit de la Coupe du Québec, comme de connaître les parcours. Je vais aussi retrouver ma rivale, hehehe!

Pour amener un peu de nouveauté et améliorer mon vélo, Coach a proposé que je sorte de mes pantoufles et que je participe à quelques contre-la-montres (CLM) en vélo. Ça me plait.

Par contre, il n'y aura pas de course à pied cet été dans la planification de ma saison. Coach et moi avons décidé de ne pas prendre de chance, compte tenu que je me suis blessée durant une course de 5 km l'an dernier. Cette blessure a hypothéqué toute ma saison 2012. De toute façon, pour moi, la plus belle chose qui pourrait m'arriver n'est pas un PB en course à pied mais bien de courir tout l'été.

Voici donc les triathlons qui sont au menu 2013:

Joliette 

Je ne pensais pas qu'on m'y reprendrait. Même si ma première réaction quand j'y ai pensé n'a pas été...disons.. une effusion de joie, ça me plait de retourner faire ce tri pour une raison: le parcours de vélo. Ce n'est pas une boucle que l'on refait plusieurs fois comme c'est le cas dans plusieurs triathlons. La route est relativement belle et je vais pouvoir profiter au max de mon vélo CLM. Espérons qu'il fera beau! 

Trois-Rivières

Si j'avais fait Tremblant, je n'aurais évidemment pas fait Trois-Rivières. Ce sera ma troisième participation à ce triathlon. Je sais à quoi m'attendre pour le parcours. Cette année, un de mes objectifs sera de ne pas me faire prendre derrière les filles en natation. A suivre...

Lac-Delage (Québec)

Ils ont changé le site de ce triathlon qui se déroule maintenant au Lac Delage, en banlieue de Québec. Un nouveau parcours, ça va ajouter un peu de piquant pour tous les participants ! Pour le vélo, c'est une boucle de 10 k. J'aime ça parce qu'il y a moins de technique (virages en U, notamment). Par contre, on peut s'attendre à des côtes dans ce secteur. Je vais certainement faire un p'tit repérage en juin, ma famille n'habite pas très loin.

Valleyfield

C'est le championnat provincial sprint GA cette année. Bien contente qu'ils aient flushé Verdun. J'ai fait le triathlon de Valleyfield lors de ma première saison. Un beau parcours de natation d'une seule boucle, une boucle de 5 km de vélo plat comme une galette et un parcours de course avec du monde un peu partout pour nous encourager. Ça va être le fun!

Pour ce qui est des courses de vélo, je n'ai pas encore fait mon choix puisque le calendrier n'est pas disponible. 

Un des aspects qui m'emballe en envisageant ma prochaine saison est que j'aurai un peu plus de temps pour m'entraîner à compter d'avril, à raison d'environ une demi-journée par semaine. J'ai hâte! Je me rends aussi compte que même si j'ai encore plein de choses à apprendre, j'acquiers de l'expérience. Que ce soit en entraînement ou en course, je connais davantage mes forces et mes faiblesses et mes objectifs sont mieux définis. Bref, je me sens plus confiante. 

Même si ce n'est pas ce à quoi je m'attendais en décembre dernier, je ne regrette aucunement ma décision de remettre Tremblant. J'ai ajusté mes voiles et je sens que je vais avoir beaucoup de plaisir cet été.

Reste-pu-rien-qu'a-la-neige-à-fondre. 

Jeux du Québec

Je suis allée assister la semaine dernière à la 48ième finale des Jeux du Québec à Saguenay. Sirène y prenait part pour la première fois. C'était aussi ma première participation à ces Jeux. Et je dois vous dire que j'ai été charmée. 

Sirène de dos, avec sa duette

Charmée par l'esprit sportif. De voir toutes ces jeunes filles donner le meilleur d'elles-même pendant 4 jours d'affilée, j'ai trouvé ça touchant. Les voir se serrer dans les bras après leur routine, les voir partager leur stress avant la routine, les voir s'échauffer dans l'eau et se sourire, voir leur entraîneur pleurer parce qu'elles avaient juste trop bien nagé, ça m'a rappelé que c'est vraiment pour ces raisons que je voulais que ma fille pratique un sport.

Quand les athlètes se faisaient présenter de façon très professionnelle, qu'elles s'avançaient en saluant la foule au son de la chanson des Jeux du Québec, mon coeur de maman-athlète se sentait très privilégié d'être là. De pouvoir renouer avec les valeurs sportives profondes que sont le dépassement, le respect de soi, de l'adversaire, des règles du jeu, l'esprit d'équipe et le goût de l'effort. 

Ma sirène a eu du plaisir aux Jeux. Oui, elle revient avec deux médailles d'or bien méritée mais aussi avec un incroyable bagage d'expériences et de souvenirs. 

Je suis contente qu'elle ait eu la chance de vivre ça. Et qu'elle m'ait donné la chance de le vivre. 

Changement de cap

Je vous avais partagé il y a quelques semaines que j'étais en réflexion à savoir si je poursuivais ma préparation pour Tremblant 70.3 ou pas. Cette décision est prise. 

Il n'y aura pas de longue distance pour moi... cette année.

On est maintenant à la fin février et je ne suis pas en mesure de prendre mon envol côté course à pied et d'allonger les distances. Depuis que je m'entraîne en triathlon, j'ai constaté que j'ai beaucoup de difficultés à passer le cap du 30 k de course à pied par semaine. En fait, je suis capable de le faire mais je ne suis pas en mesure de le maintenir sur une longue période. Mon corps crashe... tout simplement.

Vous savez, quand j'ai débuté l'entraînement en triathlon, mon corps n'avait pas l'habitude d'un grand volume d'entraînement. Il y a beaucoup de triathlètes adultes qui arrivent dans ce sport via une porte d'entrée sportive comme la course à pied ou le cyclisme et qui ont des heures et des heures d'entraînement dans l'corps. Ce n'était pas mon cas. J'ai dû bâtir une fondation sur pas grand-chose et ce, dans les trois sports. Et je l'ai bâti vite pas mal.

Tout ça pour dire que ma relation avec la course à pied a été plutôt chaotique depuis que je m'entraîne en triathlon. J'ai fait beaucoup de «damage control» comme j'aime à dire, je me suis fait du sang de cochon à savoir si je serais en mesure de faire tel entraînement, de faire telle semaine d'entraînement ou si je serais en mesure de performer en course à pied lors de tel triathlon. Mais...je ne suis pas payée pour ça et je suis sensée faire du triathlon pour le plaisir. 

En nageant avec les Maîtres-nageurs cet hiver, j'ai pris conscience à quel point s'était agréable de s'entraîner en ayant du fun et que mine de rien, les résultats s'en trouvaient améliorés. Je me suis aussi rendue compte que ça fait deux ans que je ne cours pratiquement pas en été, ni en automne, car je suis blessée ou en arrêt. Je manque les plus belles périodes de l'année et je me ramasse à faire du tapis roulant ou à courir dans la slush. Cette année, j'ai envie de reproduire le plaisir que j'ai à nager en course à pied. 

Evidemment, il faut revoir les attentes. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il faudra résister  à l'envie à pousser la machine (lire augmenter le millage) quand la course ira bien. Mon pari est le suivant: me limiter à un certain kilométrage par semaine, continuer de faire des entraînements de qualité, améliorer ma technique et le plus important: avoir du fun. Je crois qu'avec une formule de ce genre, je pourrai être davantage constante.

Les résultats ?  Bin, on verra.